mercredi 5 octobre 2016

YAHVÉ DONNE TOUJOURS AVANT D’EXIGER DE NOUS






Exode 19:4-6

Vous avez vu ce que j'ai fait à l'Égypte, et comment je vous ai portés sur des ailes d'aigle et amenés vers moi. Maintenant, si vous écoutez ma voix, et si vous gardez mon alliance, vous m'appartiendrai entre tous les peuples, car toute la terre est à moi..


Bien aimés,
Après avoir passé les déserts de la vie et toutes les difficultés, tout comme le peuple de Dieu  dans le désert de Shur, et celui de Sin (chapitre 16:1),Porté sur des ailes d'aigle ( qui symbolise  la puissance ; verset 4).. où l'Éternel va leur faire des révélations et lui apprendre de quelle manière il veut être servi.
Oui frère Dieu a des exigences et certain d’entre nous pense que si nous avons reçu de Dieu , il reste plus rien a faire, et bien Non.   

En Égypte, nous l'avons vu, aucun culte n'était possible. Par contre, dès que la rédemption est accomplie, dès que Dieu a séparé les siens, il attend d'eux le service de la louange. « Vous me serez un royaume de sacrificateurs et une nation sainte », déclare-t-il au verset 6. « Pour que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés… », 1 Pierre 2:9.

Jusqu'ici nous avons considéré ce que l'Éternel, en pure grâce, à fait pour son nous, mais nous sommes reste toujours loin de lui et attiré par autre choses en mettant de côté ce que nous avons reçu. À partir de maintenant, bien aimés nous devons trouver ce qu'en retour il attend de nous. Dieu commence toujours par donner avant d'exiger quoi que ce soit. Hélas ! ce pauvre peuple ne se connaît pas lui-même, malgré Marasa et Meriba.Il répond par cette folle promesse que Dieu ne lui demandait pas : « Tout ce que l'Éternel a dit, nous le ferons » (verset 8). Il ne lui faudra pas longtemps pour montrer son incapacité à tenir cet engagement, comme nous même aujourd'hui nous demandons à Dieu avec des promesses, mais une fois la choses demander est là , la promesse fait à Dieu ne suit plus .

Frères, Quand un petit enfant s'affirme capable d'une performance impossible : soulever un sac de riz de dix kilos par exemple, que lui dit son père ? : « Essaie ! » Et c'est seulement quand le petit s'est prouvé à lui-même, par son échec, que son père avait raison, qu'il est prêt à se confier en lui pour faire la chose à sa place.

Bien aimés, c'est cette leçon qu'Israël devra apprendre auprès de la montagne de Sinaï. comme toi et moi dans nos épreuves et nos difficultés de tous les jours, ou nous croyons pouvoir faire sans Dieu..  Le peuple croit pouvoir faire tout ce que l'Éternel demande ? Soit, il va entendre quelles sont Ses saintes exigences.
Regardons de plus près cette scène (versets 18 à 29) établit le contraste entre « la montagne qui ne peut être touchée » et celle de Sion, autrement dit de la grâce, dont nous sommes invités à nous approcher. Frères, soeurs, ce n'est plus Moïse qui est médiateur sur la montagne, mais Jésus qui est pour nous dans les cieux. « C'est pourquoi, conclut l'auteur de l'épître, retenons la grâce par laquelle nous pouvons servir Dieu d'une manière qui lui soit agréable, avec révérence et avec crainte ».

Conclusion

Cette crainte de déplaire le Seigneur ne résulte pas pour nous de commandements rigoureux, ni d'engagements téméraires que nous devons prendre, ni comme ici d'un déploiement solennel de la puissance de Dieu. Elle est la réponse de nos coeurs à son immense grâce envers nous (Psaume 130:4).

Evang. JeanJD

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