2 Corinthiens 2 15 “ Nous sommes, en effet, pour Dieu la bonne odeur de Christ, parmi ceux qui sont sauvés et parmi ceux qui périssent”
“Je me donne en parfum pour toi. Un parfum qui chante, qui danse. Un parfum coulant de tout mon être !”
Bien aimés,
Si nous ne sommes pas devant Dieu, nous sommes devant l’homme. Et que des fois nous le constate-t-on pas, même parmi les disciples aujourd’hui, le souci d’être devant Dieu passe après le souci d’être devant les hommes.
Frères, L'apôtre Paul, sait trouver dans cette situation, car lorsqu’il écrivait cette seconde épître. Ses circonstances extérieures étaient plus difficiles que lorsqu’il écrivait la première. Extérieurement, il est dans des conditions très difficiles ; intérieurement, il est dans des relations plus heureuses, vis-à-vis des Corinthiens.
La première épître aux Corinthiens montre que l’apôtre était très chargé, à l’égard de ses chers Corinthiens, parce qu’ils n’étaient pas devant Dieu. Et, quand on n’est pas devant Dieu, chers amis, c’est la porte ouverte à tout ce que l’homme est. J’espère que chacun de nous commence à être un peu fatigué de ce qu’est l’homme. Quand on n’est pas devant Dieu, on est devant l’homme ; et quand on n’est pas devant Dieu, il n’y a aucune sécurité, même pour un disciple !
Aujourd’hui Il n’y a peut-être pas de marque plus sûre de la piété, chez un disciple, que ce souci de dire et de pratiquer ceci : Dieu d’abord. Deux mots : “Dieu d’abord”. Dans tout ce que nous avons à faire, Dieu d’abord. Qu’est-ce que Dieu pense de moi ? Qu’est-ce que Dieu a à me dire ? Qu’est-ce que Dieu fera à mon égard ? Est que je suis un parfum de bonne odeur pour lui?
Mais le but à atteindre, et sans lequel rien d’heureux n’est fait, c’est que nous soyons amenés dans la présence de Dieu, et cela à propos de toutes choses.
Il faudra bien finir par être devant Dieu, au tribunal de Christ , l’épître aux Romains dit «tribunal de Dieu»
Frères, Il y a un moment et un lieu pour cette rencontre inévitable, ce tête-à-tête solennel de tout homme avec Dieu. On aura pu le fuir toute une vie durant ; et les hommes auront pu s’aider les uns les autres à fuir ce tête-à-tête, cette rencontre face à face, toute une vie durant. Ce n’est qu’une ruse puissante de l’adversaire, qui veut entraîner les hommes avec lui dans sa propre fin.
C’est vrai, chers amis, il faudra que tout homme comparaisse devant Dieu avec un parfum de bonne odeur. Chacune de nous exhale un parfum et il vaut la peine de s’interroger sur le parfum que nous exaltons.
Bien aimés, “ Où allons-nous chercher ce parfum si cher, si agréable pour notre Dieu ?” Tout simplement dans notre relation quotidienne avec Lui, car ce parfum ne s’achète pas, il est créé dans l’intimité, il est unique à chaque personne. Il doit pas être créé artificiellement au risque de devenir fade, et sans tenue. D’ailleurs dans Exode 30.9, l’Eternel nous demande de ne pas offrir un " parfum étranger ".
Oui frères soeurs, ne négligeons pas notre louange et surtout notre relation avec Jésus.
Que chacune de nous soit remplie du bon parfum.
Que le Seigneur vous bénisse.