vendredi 14 avril 2017

“JE M’EN VAIS ET JE REVIENS À VOUS “ CETTE PROMESSE DE YESHOUA EST-ELLE POUR VOUS AUSSI ?



Jean 14.28 - 29 : Vous avez entendu que je vous ai dit: Je m'en vais, et je reviens vers vous. Si vous m'aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais au Père; car le Père est plus grand que moi. Et maintenant je vous ai dit ces choses avant qu'elles arrivent, afin que, lorsqu'elles arriveront, vous croyiez.






La plupart d'entre vous connaissent déjà le triste événement qui pèse sur nos cours d'un poids si lourd ou certain depuis trois jours souffre le soir dans leur sommeil de cette lourdeur que Jésus passe entre la mort et la résurrection, donc dans un sommeil très agité et lourde une sorte de combat. Il se peut, pourtant, que certains l'aient ignoré jusqu'à cette heure. Ils doivent être informés que Jésus a été livré combat à l'ennemi, les précipités sataniques et a été fermer le séjour des morts afin que nous puissions avoir la victoire.


Bien-aimés, Pleurons sur nous-mêmes qui sont privés d'une grande lumière qui nous était si nécessaire, à l'heure où tant de ténèbres envahissent le monde. Car tout est bouleversant dans les instants que nous traversons avec Jésus (Yeshoua), parce que si nous avons tout laissé pour le suivre, cela peut être un état spirituel que nous vivons en même.
Dans l'état d'esprit et de cœur qui est le nôtre, nous pouvons difficilement chercher dans nos Bible donc la Parole de Dieu, autre chose que ce qui nous fait le plus besoin : une divine consolation, une divine délivrance et des raisons de nous affermir dans l'espérance et dans la foi. La parole que nous méditons donc, en toute simplicité, c'est cette parole du Seigneur que nous trouvons dans l'Évangile de Jean (14-28) : « Je m'en vais et je reviens à vous ».


Cette promesse aux disciples dans la bouche de Jésus, à la veille de ses souffrances et de sa mort. Que notre frère Jean nous rapport nous fait vivre sa propre expérience et par celle de ses frères en Christ appartenant à la Primitive Église, que cette promesse était devenue une réalité. Et les Chrétiens de tous les âges se lèvent pour porter témoignage à sa vérité.


Est pour vous toujours une vérité mon fondé où vous avez du mal à croire quand il dit
« Je m'en vais et je reviens à vous »


Non ! Frères, soeurs, Jésus n'a pas déçu les siens et ni vous aujourd’hui. Et si, à la veille de son sacrifice, il a vu par-delà la mort la vie éternelle, il ne s'est pas trompé lui-même. Le Consolateur promis vint en effet, et nous visite en ce temps pâques après sa résurrection. Il vient encore nous visiter ceux qui sont ces disciples dispersés, il veut vous fortifier et vous donnez encore l'assurance que désormais rien ne pourrait rompre appartenance spirituelle avec lui. Sa foi et sa haute espérance ont vaincu la mort, et il en donna une preuve inoubliable à vous aujourd’hui ses disciples, et ceux qui chercher sa face, immédiate comme à ceux de tous les temps. « Je m'en vais et je reviens à vous »; cette promesse Yeshoua est-elle pour vous aussi, mes frères, une réalité personnelle ?


Hélas, nous sommes si incurablement matérialistes que, même dans notre religion, même dans nos relations avec Dieu et avec le monde spirituel, nous avons la plus grande peine à trouver consolation et force dans une foi qui s'exprime sous la forme de la parole de notre texte et non celui que Jésus nous a laissé.
Nombreux sont ceux qui ne peuvent concevoir et accepter l'invisible qu'à travers le visible seulement. Les formes de la fausse doctrine qui matérialisent les vérités de l'ordre spirituel pour les mettre à la portée de l'infirmité humaine ont encore de beaux jours devant elles. Il nous est, évidemment, plus facile de ne croire qu'aux témoignages de nos sens, si fallacieux soient-ils parfois.
Bien-aimés, “Je m'en vais et je reviens à vous “. Magnifique et consolante promesse qui, si dépouillés que nous soyons, ne nous est pas complètement étrangère. Ce fut lorsque la mort physique eut séparé corporellement Jésus de ses disciples que ceux-ci mesurent sa grandeur, comprirent quelque chose à son idéal, à son message.


Conclusion


Aujourd’hui encore, on rencontre de nos jours certains communautés chrétiennes, qui rêvent d'un retour matériel du Christ parmi nous. Ces chrétiens égarés par un littéralisme sans discernement, sondent les moindres détails, des Écritures et scrutent avidement l'horizon, chaque fois qu'un incident irréel selon eux pour voir si le Messie attendu ne va pas soudain surgir de la nuée. Ils ne discernent rien de son véritable retour. Car il est revenu, il revient par son esprit de siècle en siècle, d'année en année plus complètement parmi nous, il revient dans les aspirations des peuples vers plus de justice, de fraternité nationale et internationale, il revient jusque dans nos révoltes contre le mal et la souffrance. Il s'est couché trois jours dans l'ombre du sépulcre puis il s'est remis en marche et rien ne peut plus désormais entraver cette marche qui est celle de la vérité, de l'espérance et de l'amour.


Nous communions avec Dieu dans la mesure où nous lui obéissons, où nous l'aimons, nous communions avec Jésus-Christ dans la mesure où nous lui ressemblons.
C'est ainsi seulement que la promesse du Maître deviendra pour nous une réalité : « Je m'en vais et je reviens à vous »,
O Dieu, Père, toi qui règnes sur tout et qui est l’Alpha et l'Oméga, le début et la fin, ouvrent nos yeux pour qu'ils voient et que le manteau de la délivrance nous parvienne.
Amen.

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