Ésaïe 41:8-9
8 «Quant à toi, Israël, mon serviteur, Jacob, que j'ai choisi, et descendance d'Abraham, qui était mon ami,
9 toi que je suis allé chercher aux confins de la terre et que j'ai appelé de ses extrémités,
toi à qui j'avais dit: Tu es mon serviteur, je t'ai choisi et non pas rejeté:
Ésaïe 42:19-22
19 Qui est aveugle, sinon mon serviteur? Et qui est sourd, sinon mon messager, mon envoyé?
Qui est aveugle sinon celui que l'Eternel réhabilite, et qui est sourd sinon le serviteur de l'Eternel]?
20 Tu as vu bien des choses,tu n'as rien retenu. Tu as l'oreille ouverte, tu n'as rien entendu.»
21 Mais à cause de son salut, l'Eternel a voulu rendre sa Loi magnifique et sublime.
22 Et cependant, voilà un peuple pillé et dépouillé, ils sont tous pris au piège au fond des fosses, mis au secret dans des prisons, ils sont pillés et nul ne les délivre.
On les a dépouillés et aucun ne dit: «Restitue!»
Aujourd’hui, nous sommes devenu des spectateurs, et même les acteurs de la déportation et de l’exil et la Bible nous parle de la déportation. Petite, grande, réelle et symbolique, avec l'espoir constant du retour, de la restauration, des retrouvailles. La Bible tout entière peut être vue comme la production de ce genre d'expériences.
Abraham était nomade (Genèse 12,1 – 23) Jacob s'enfuit, s'exile à Haran (Babylone) après avoir volé le droit d'aînesse (Genèse 27,43 – 32,32) ensuite, il rentre au pays (33-35) Joseph est vendu en esclavage en Egypte, toute la famille de Jacob le suit, où ils deviennent esclaves (Genèse 37-50 Exode 1). Le peuple d'Israël quitte l'Egypte, pays de l'esclavage, et ère dans le désert (Exode – Deutéronome) Israël (les dix tribus du nord) est déporté en exil par l'Assyrie Juda est déporté captif en exil par les Babyloniens (Psaumes 137 ; Lamentations 1 ; Esaïe 40. 55) La plus grande partie de l'histoire d'Israël dans l'AT se passe en captivité.
Bien-aimés, à travers cette déportation et exil Dieu accomplit son dessein d'apporter le salut aux limites de la Terre. Dieu les a béni et leur a dit « Soyez féconds, multipliez-vous, remplissez la terre, et soumettez-la ... »(Genèse 1,28). Mais frère, sœur pour tout cela, il a fallu que Dieu choisis ou utilise un serviteur digne de ce nom.
Une petite étude pour mieux comprendre :
Le mot hébreu pour l'exil est dérivé du verbe, signifiant 'découvrir' ou 'retirer'
L'expérience de l'exil implique la honte d'être 'mise à découvert' par un 'retrait' forcé, est compris comme étant un 'captif ' et doit être compris non seulement comme un déracinement physique par rapport à la patrie, mais également comme un éloignement plus général par rapport à Dieu.
Frère, sœur, Dieu ne fait rien pour ne pas avoir un résultat, ou en faire sortir quelque chose, car le message d'Esaïe aux exilés, était et est toujours “ « Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu. Parlez au cœur de Jérusalem et criez-lui que son combat est terminé, qu'elle est graciée de sa faute, qu'elle a déjà reçue de la main de l'Éternel le double de ce qu’elle méritait pour tous ses péchés » (Esaïe 40, 1-2)”
“Consolez et parler” sont des impératifs d’aujourd’hui que Dieu nous appelle à faire en temps que serviteur. Qui est-ce que Dieu recrute pour apporter ce réconfort ? Les disciples d'Esaïe ?
Bien-aimés, Réconforter les exilés à notre époque qui sont il ? Nous pourrions inclure : les personnes divorcées, les personnes souffrantes de maladies mentales, ceux qui vivent dans la solitude, la dépression, les immigrés en centres de détention, les déportés, les prisonniers, les SDF, les personnes souffrant d'addictions, les missionnaires... Nombreux sont ceux qui ont l'impression que leurs calamités leur arrivent “de la main du Seigneur”.
Le réconfort est donné à travers des paroles, des appels de l’amour, y a-t-il un tel serviteur après Jacob ? (41,8 – 9) Et Dieu lui-même présente les références que ce serviteur doit avoir (42,19).
Qu'est-ce qui qualifie ce serviteur pour la tâche à laquelle il est appelé !
Aveugle et sourd (42,20-22), alors gros le CV du serviteur doit avoir ses références
Alors aujourd’hui, il nous reste une question très importante en suspens
Qui sont ses équivalents aujourd'hui ?
Frère ce serviteur est dans son statut de bien-aimé, aujourd’hui confirmé par la Parole de Dieu “ « À cause de mon serviteur Jacob et d'Israël mon élu, je t'ai appelé par ton nom, je t'ai paré d'un titre, sans que tu me connaisses » (45,4).
Bien-aimés, Dieu défini la statut de bien-aimé, une communion intime par la grâce : « Voici mon serviteur auquel je tiens fermement. Mon élu, en qui mon âme se complaît » (42,1) Des serviteurs des Babyloniens (ou de l'alcool, de l'héroïne, d'un employeur ...) sont appelés “mon serviteur” il appartient de même et il propose également son soutien et sa protection pour l'accomplissement d'une tâche immense. Et nous appartenons à Dieu. (42,6)
Yahvé a choisi de s'identifier aux faibles, aux marginaux, aux pauvres (1 Corinthiens 1,16 – 31); Son Esprit est sur eux.
La bonne nouvelle aujourd’hui, toi qui es sans emploi, sans référence particulier ou d’expérience dans ce monde où tu dois toujours faire des preuves ou les présenter.
Je veux te dire ! Dieu recrute, rend puissant, soutien des personnes ordinaires, même brisées, même ceux qui ne sont pas entièrement libérés eux-mêmes pour qu'ils deviennent des agents de transformation.
Dieu démontre une foi radicale dans des personnes perçues par la société dominante, et par eux-mêmes. Ceci nous montre que Dieu est lui-même humble et prêt à s'identifier à des serviteurs, même lorsque ceux-ci souffrent et meurent pour leurs propres péchés.
Mon frère, ma sœur « Le serviteur peut être n'importe-qui d'entre nous »
Dieu s'adresse au plus petit, au plus humble, et nous relève.
Conclusion
Dieu œuvre par le Saint-Esprit à travers les gens humbles, des gens méprisés, des gens qui ont été submergés par des vices et de la drogue, et qui ont beaucoup souffert et quand même certains, ne l'écoutent pas ou ne croient pas en ce que Dieu a déposé dans ses serviteurs.
Frère, sœur, ce serviteur 'n'élèvera pas la voix, ne la fera pas entendre dans les rues', il n'emploie pas les moyens des puissants. 'Il ne brisera pas le roseau broyé, et il n'éteindra pas la mèche qui faiblit', il ne fait pas pression sur ceux qui sont plus faibles que lui-même : la violence est prohibée.
Alors même quand il est abattu, il n’abat pas et n'opprime pas ; alors qu'il ou elle subit l'injustice, ne commet pas d'injustice. Malgré la souffrance et le découragement, le serviteur est appelé à résister sans se laisser contaminer par la façon de faire des oppresseurs ; son identité de serviteur de “Yahvé n'est pas oubliée”.
Alors être vous prêt à être choisi ou embaucher par Dieu dans ce rôle de serviteur ?
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