mardi 14 février 2017

REMETTEZ UN PEU DE VÉRITÉ ET DE CONFIANCE DANS VOS RELATIONS DISCIPLE DE CHRIST





Marc 12:38-44

38 Il disait dans son enseignement:
---Gardez-vous des spécialistes de la Loi: ils aiment à parader en costume de cérémonie, être salués sur les places publiques,
39 avoir les sièges d'honneur dans les synagogues et les meilleures places dans les banquets.
40 Mais ils dépouillent les veuves de leurs biens, tout en faisant de longues prières pour l'apparence. Leur condamnation n'en sera que plus sévère.
41 Puis Jésus s'assit en face du tronc; il observait ceux qui y déposaient de l'argent. Beaucoup de riches y avaient déjà déposé de fortes sommes quand arriva une pauvre veuve
42 qui déposa deux petites pièces, une somme minime.
43 Alors Jésus appela ses disciples et leur dit:
---Vraiment, je vous l'assure, cette pauvre veuve a donné bien plus que tous ceux qui ont mis de l'argent dans le tronc.
44 Car tous les autres ont seulement donné de leur superflu, mais elle, dans sa pauvreté, elle a donné tout ce qu'elle possédait, tout ce qu'elle avait pour vivre.


Le clinquant “J’aime, Amen”, les apparences, les faux titre de ministère, les flyers montre le “moi” et Yeshoua après, les promesses et engagements non tenus : est-ce ainsi que les relations chrétiens et humaines ? Oui, bien souvent. Confusion des disciples de Christ, des hommes de Dieu, des genres, et des chrétiens « ils disent et ne font pas », fausse onction déguisée : sur qui peut-on compter ? Qui croire ? Remettons un peu de vérité et de confiance dans les relations entre nous, serait-ce vraiment impossible ?


Bien-aimés peut ton continué à dire “Tout ce qui brille n’est pas, or “ dans ce monde ou le royaume de Dieu a pris position.


Quels jeux spectacle aujourd’hui parmi les chrétiennes et la société !
Apparence, discrétion, richesses et pauvreté, spectaculaire et anonymat, hiérarchies et individuel dans les églises d’aujourd’hui, où tout est une course à l’argent et non pour sauver les âmes.
Frère, sœur, Yeshoua savait observer ses types de mouvement.
Nous connaissons ses multiples dénonciations de l’hypocrisie humaine et des faux-semblants : en fait, c’est le mensonge qu’il déteste, cet écart entre ce qui est donné à voir et les pratiques réelles.
Ici, ce sont les scribes, des commentateurs de la Loi, qui font les frais de cette critique. Ils paradent, se font passer pour des gens de bien, alors qu’ils s’emparent des biens des gens de peu. Ils affichent ostensiblement leur piété, mais se tournent-ils vraiment vers Dieu ou se mettent-ils en scène ?
Qu’est-ce qu’être vrai pour Yeshoua aujourd’hui, sinon trouver une justesse entre ce que l’on pense, croit, et ce que l’on fait. Car on peut penser que nous avons changer de place et que les scribes sont devenu des chrétiens et nous sommes aujourd’hui ses scribes que Yeshoua ne supportait pas.


Quelle est réellement notre place, ou quel type de déguisement portez-vous en cette période de carnaval?


Aujourd’hui, nous pouvons plus porter un regard banal, souvent logé dans le catalogue des bons sentiments. Frère, le péché des puissants, c’est l’usage du pouvoir que font certain appeler et oint de Dieu pour eux-mêmes au détriment de ceux et celles qu’ils devraient protéger, par exemple les veuves.
En tout cas, Yeshoua, pointe une des racines du désordre social : l’écart entre les préoccupations égoïstes des dirigeants et les attentes du peuple de Dieu en matière de protection, de reconnaissance, de moyens pour vivre...


Bien-aimés, cela ne s'arrête pas qu’aux chrétiens, mais pour tous les modes d’organisation sociale aujourd’hui. On sait à quelles dérives chrétiennes peuvent conduire les déceptions du peuple de Dieu quand ceux-ci n’ont plus confiance dans leurs dirigeants.
L’évangéliste Marc nous permet tout comme Yeshoua la fait de poser notre regard sur la scène populaire : les dons des gens au trésor du Temple, c’est-à-dire leur contribution à une institution publique. Et que voit-il ? Non seulement l’acte de donner n’est pas réservé aux puissants, mais le don des pauvres a une valeur plus grande que celui des riches, car il prend sur leur nécessaire.


Les deux petites pièces remises par une veuve représentent donc plus que les grandes sommes ne relevant que du superflu. Mais aujourd’hui certain dirigeant d'église est aller même à réprimander en plein assemble ceux qui donnent les petites pièces, sans chercher à comprendre... Alors je vous laisse imager si Yeshoua était assise ce jour dans l'assemblée qu’aurait-il dit ?
Ne pouvant se fonder sur l’apparence hypocrite, Jésus se porte finalement du côté de l’univers intime, vers les pratiques élémentaires vécues dans la modestie du quotidien : il débusque la puissance de générosité qui travaille les êtres humains aux prises avec l’essentiel.


Conclusion
Dans des telles situations d’apparence démonstrative, pourquoi ne pas faire fond sur la capacité de la bonté, de compréhension, de la compassion, du respect qui demeure chez tout être humain, dans l’adversité ? Pourquoi ne pas tenter de libérer cette force de l’amour divin de Yeshoua ? Même la tradition dans la lutte pourrait pour une part se vider de l’agressivité et du ressentiment qui risquent toujours de la détourner.


Ne vous laissez pas prendre au piège par l’or ou l’argent qui les recouvre. N’ayez pas envie de garder cette richesse pour vous, car c’est une chose horrible pour le Seigneur votre Dieu.

"" Seigneur Yeshoua, je reconnais que seul que j'étais limite, merci pour le partenaire que tu m'as donné pour faire la route dans ton travail, que ta main ne soit pas trop courte pour déverser ta bénédiction dans sa vie et le fortifié dans ta parole et ce que tu as prévu pour lui."

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