jeudi 23 mars 2017

LAISSE YESHOUA VISITER CE QUI NOUS TUE AUJOURD’HUI




Jean 11:1-44
4.Quand Jésus apprit la nouvelle, il dit:
---Cette maladie n'aboutira pas à la mort, elle servira à glorifier Dieu; elle sera une occasion pour faire apparaître la gloire du Fils de Dieu.
9 ---N'y a-t-il pas douze heures dans une journée? répondit Jésus. Si l'on marche pendant qu'il fait jour, on ne bute pas contre les obstacles, parce qu'on voit clair.
10 Mais si l'on marche de nuit, on trébuche parce qu'il n'y a pas de lumière.
11 Après avoir dit cela, il ajouta: Notre ami Lazare s'est endormi; je vais aller le réveiller.
40 Jésus lui répondit: Ne t'ai-je pas dit: Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu?
43 Cela dit, il cria d'une voix forte: Lazare, sors de là!
44 Et voici que le mort sortit du tombeau: Déliez-le de ces bandes et laissez-le aller!.

Notre grand frère Jean nous raconte la résurrection d’un homme complètement mort, et aujourd’hui nous savons que beaucoup d’entre se pose des questions pour eux aussi devant la mort ou la maladie.

Bien-aimés nous savons que ne nous pouvons rien cacher à Dieu, quelque soit dans nos pensé ou nos coeur, car ses Lui seul qui sonde tout, et la parole dit qu’il entend et voit tout.
Nous avons tous eu cet petit pensé: Si Jésus qui a ressuscité son ami mort, pourquoi ne fait-il pas un petit miracle pour ceux que j’aime et qui sont malades, ceux qui sont morts ?

Yeshoua  est source de miracles dans nos vies. Mais de quel miracle parle t-on dans ce récit spectaculaire de la résurrection de Lazare ?  Ce récit est assez long car l’évangéliste Jean a pris la peine de faire plusieurs parenthèses qui ne sont pas là pour rien. Elles apportent des indices qui nous aident à comprendre quels miracles, quelle résurrection Dieu nous offre en Christ.

Frères, soeurs, Plusieurs indices sont là pour nous aider, Le tout premier indice est cette curieuse petite parabole où Jésus parle de marcher de jour ou de nuit (Jean 11.9-10)
La conclusion de Jésus à cette petite parabole est : « Si quelqu'un marche pendant la nuit, il se casse la figure parce que la lumière n'est pas en lui. ». La question essentielle est donc, selon Yeshoua, d'avoir « la lumière » « en soi-même ». Le salut dont il est question ici n'est pas matériel mais spirituel, car il n’est pas question d'aller allumer une bougie comme certain fond ! L'essentiel nous dit Yeshoua c'est d'avoir « la lumière » à l'intérieur de soi. Yeshoua n'est pas venu pour apporter à l'humanité des bougies que l’on pourrait  allumées nuits et jours, mais il propose une transformation de notre être et de l’humanité. Le salut en Christ est comme une lumière mais cette lumière n'est pas physique, elle est spirituelle, il ne nous éclaire pas de l'extérieur, mais le projet de Dieu est de rendre chaque personne clairvoyante, il cherche à nous rendre même lumineux, pour que nous soyons même, pour notre part « la lumière du monde » (Mat. 5).

La second indice qui nous invite un peu plus loin à comprendre ce récit de façon spirituelle. Yeshoua parle avec Marthe de la résurrection, ce qui est bien utile pour nous préparer à comprendre le miracle qui va suivre. Jésus dit : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra même s'il meurt, et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais » (Jn. 11:25-26) Le projet, selon Yeshoua, c'est de vivre aujourd'hui d'une vie plus forte que la mort. Amen

Bien-aimés, la clé aujourd’hui encore, c’est cette question qu'il nous pose ici : « Crois-tu cela ? » ou plus précisément : « Fais-tu confiance ? » car le verbe utilisé n'est pas ici celui de la connaissance mais celui de la confiance. Il est difficile d'être persuadé ou même de seulement imaginer ce que pourrait être une vie éternelle, bien sûr. Mais on peut très facilement « faire confiance » en cette résurrection dont parle ici Yeshoua, car il nous rappel qu’il est le seul qui est mort pour nous et point d’autre homme.
Aujourd’hui le terme de « résurrection » fait dérailler notre imagination, car nous devons garder les mots simple utilisé dans le texte (s'est endormi; je vais aller le réveiller) ce qui veut dire « se mettre debout » comme on se lève le matin de son lit ou qu'on se lève de table.
Car nous devons pas perdre de vue que  Dieu est source de vie et d'élévation, ou source de relèvement quand nous sommes tombés. C'est donc possible, oui, de faire confiance en Dieu comme une force qui met l’homme debout. et cette espérance-là est déjà une sorte de confiance sur laquelle Dieu va commencer à travailler, visiter ce qui nous tue aujourd’hui.
La résurrection cet visite dont parle ici Yeshoua est pour nous et pour aujourd’hui, nous dit ce récit. Or, nous sommes tous plus ou moins malades quelque part mais nous ne sommes quand même pas mort. S'il nous faut ressusciter aujourd'hui d'entre les morts, cela ne peut être qu’au sens spirituel, existentiel et moral.

Ce récit nous dit ce que le Christ entend par résurrection c'est un processus spirituel qui nous donne la vie, cet éveil qui permet d'être élevé au dessus des brumes de l’inconscience, ce processus qui nous permet de traverser ces enfermements qui nous retiennent dans les filets de la mort. Enfermements multiples, comme la peur peut-être, ou le sentiment que notre vie n’a aucun but, ou une certaine culpabilité, une souffrance, une solitude qui nous enferme sous terre, sans foi, sans espérance, sans arriver à aimer ni à se laisser aimer… Mais aujourd'hui nous n’avons plus à craindre car Yeshoua est morts et ressuscités pour toi et moi.

Conclusion
Bien-aimés, si aujourd’hui on peut ou veut  aider les autres, comme ceux qui aiment Lazare le font ici, il ne faut pas avoir peur de ce qui sent mauvais. Ce serait assez insupportable et inutile si nous étions seuls. Nous avons déjà bien du mal à résoudre nos propres problèmes, que pourrions nous faire pour aider les autres ?
Mais accompagnés par Yeshoua c'est là qu’ensemble nous « verrons la gloire de Dieu ! » (v.39-40) Mais d’abord, pour que nos proches aient ce début de confiance nécessaire, il faut qu'ils aient une idée de l'amour de Dieu et que nous manifestons cette lumière sur leurs coins de ténèbres (Jean 3:19).
Yeshoua nous dit encore « Détachez le et laissez-le aller. » Encore un message de liberté. Si nous aidons les autres, c’est pour qu'ils soient libres et autonomes, à l'image de Dieu qui nous donne la vie mais aussi la liberté.

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