Marc 3:31-35
Survinrent sa mère et ses frères, qui, se tenant dehors, l’envoyèrent appeler. La foule était assise autour de lui et on lui dit : Voici, que ta mère, tes frères et tes sœurs sont dehors et te cherchent. Et il répondit : Qui est ma mère et qui sont mes frères ? Puis promenant les regards sur ceux qui étaient assis tout autour de lui, il dit : Voici ma mère et mes frères. Quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur et ma mère.
Aujourd’hui, dans ces temps durs et très combattus par nous-même à cause de nos pensées, nos comportements, entre chrétiens en effet, ce n’est pas une question de filiation, mais un choix personnel. Et personne ne naît pas avec une étiquette de bon-chrétien collé leur front, mais on le devient. C’est dans ce sens aussi que dès le début des évangiles, Jean-Baptiste critique les Juifs qui se targuent de leur appartenance à une lignée en leur disant : « Ne vous contentez pas de dire : nous avons Abraham pour père, de ces pierres, Dieu peut faire naître des fils ». (Luc 3:8).
Bien-aimés, il est bon de rappeler aussi que nous devons avoir le courage d’affirmer notre foi personnelle en dépassant les liens du sang. Il y a, encore aujourd’hui, trop souvent des blocages, certains aimeraient bien, dans le fond, adhérer à telle ou telle Église qu’il entend ou voit à travers les média ou le net. Mais ont peur des réactions de leur famille biologique et aujourd’hui surtout celui spirituel, et donc ne le font pas, pour ne pas choquer, peiner, ceux qui sont proches, leurs parents, leurs frères ou sœurs qui ne comprendraient pas. Certains aussi se croient obligés de rester dans la tradition familiale, et la tradition des églises de nos jours, ou dans la foi qui leur a été transmise alors que leur propre conviction les attire ailleurs. Il faut rappeler que la foi est un choix personnel.
Frères, soeurs, Yeshoua lui-même nous rappel ce verset fondamental déjà présent dans la Genèse : « l’homme quittera son père et sa mère ». Oui, il faut avoir le courage de vivre enfin sa propre vie, de faire ses propres choix, d’être libre par rapport aux différents conditionnements familiaux, et s’ouvrir à la parole de Dieu avec audace.
Bien-aimés en tant que chrétien disciple de Christ, nous devons être un exemple aujourd’hui tout comme Yeshoua nous le montre dans Marc 3:31-35 “La foule était assise autour de lui et on lui dit que ta mère, tes frères et tes sœurs le cherchent... Et il répondit : qui est ma mère et qui sont mes frères ? Puis promenant son regards sur ceux qui étaient assis tout autour de lui, il dit : voici ma mère et mes frères. Quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur et ma mère.” Ici, Yeshoua choisis ceux qui sont présent et qui fait la volonté de Dieu, et fait deux son frère, sa soeur, et sa mère.
Comme nous le savons toute la communauté des croyantes formes une vraie famille, mais est que nous l’avons vraiment compris, comme Yeshoua nous a expliqué dans Jean 15.13-15
“Il n'y a pas de plus grands amours que de donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce qu'un serviteur n'est pas mis au courant des affaires de son maître. Je vous appelle mes amis, parce que je vous ai fait part de tout ce que j'ai appris de mon Père.”
Frères,soeurs, nous sommes ceux qui partagent la même parole et qui mange la même Manne , le même pain qui le corps de Christ comme nos frères et nos sœurs. Vivons donc fraternellement, chaleureusement, car tu n’es pas plus qu’un autre et l'autre n’est pas plus que vous. Nous ne sommes pas ceux qui viennent faire semblant, prenons le temps de parler, d’aborder l’un ou l’autre qui semble seul et attendre, de partager, de communiquer, d’aimer…
Car si Yeshoua a pris les temps de nous donner l’exemple avec la foule, c'est pour nous éviter les erreurs avenir :
Ta première erreur, c’est de faire comme les frères et sœurs de Yeshoua et penser avoir priorité, vouloir passer devant, et vivre comme si l’Église était leur propriété privée. (église de famille)
Mais non justement, les nouveaux convertis, ceux qui sont en train de découvrir l’Évangile ne sont pas moins « frères et sœurs » pas seulement dans l’église, mais aussi dans la rue, vous devriez continuer à leur donner l’amour de Yeshoua qui est en vous et pas pour vous seul.
Ta deuxième erreur, c’est de ne plus vouloir changer, de demander en quelque sorte à Dieu à venir à soi au lieu de faire soi-même le chemin. C’est la tentation des chrétiens traditionnels, ils risquent de penser qu’ils en savent assez, qu’ils n’ont plus besoin d’apprendre, de lire ou d’écouter, mais que Dieu leur est dû en quelque sorte.
Le danger de faire comme les frères et sœurs de Jésus qui veulent considérer qu’il leur appartient, mais en fin de compte ne se mettent pas à son écoute. Il ne faut pas penser que les exhortations de l'Évangile ne sont que pour les autres, que les études bibliques, ne concernent que les autres, mais aujourd’hui, je t’invite à accepter de te remettre en cause toi-même de te laisser, faire, bouger par la Parole de Dieu. Car quand nous regardons la foule, il était là aussi en train d'écouter de se remplir, tout comme Marthe et Marie. Marthe fait plein de bonnes actions, mais Jésus lui dit qu’elle ne fait que « s’agiter » à faire plein de choses, et que Marie « a choisi la bonne part » : elle aussi, elle ne fait rien à ce moment, elle écoute, elle puise à la source.
Conclusion
Aujourd’hui, il faut pouvoir faire le plein d’amour, de remplir de grâce pour pouvoir ensuite rejaillir d’amour et de grâce dans le monde. Il ne faut pas oublier ces temps de ressourcement absolument essentiels. Les chrétiens sans écoute, ils deviennent comme les frères de Jésus dans l’histoire : arrogants, exigeants, ils parlent, ils demandent, ils ne comprennent pas qu’on ne leur donne pas tout, ils prétendent avoir des droits... Les bons, ils recherchent la vérité, ils s’asseyent et ils écoutent.
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