mardi 27 février 2018

UN REGARD, UNE PENSÉE MAL INTERPRÉTÉE PEUT FAIRE PERDRE LA CONSCIENCE




2 Samuel 11.1-27; 2 Samuel 12.1-25

2 Un soir, David se leva de sa couche; et, comme il se promenait sur le toit de la maison royale, il aperçut de là une femme qui se baignait, et qui était très belle de figure.
3 David fit demander qui était cette femme, et on lui dit: N'est-ce pas Bath Schéba, fille d'Éliam, femme d'Urie, le Héthien?
4 Et David envoya des gens pour la chercher. Elle vint vers lui, et il coucha avec elle. Après s'être purifiée de sa souillure, elle retourna dans sa maison.

Romains 2:13-16

Ce ne sont pas, en effet, ceux qui écoutent la loi qui sont justes devant Dieu, mais ce sont ceux qui la mettent en pratique qui seront justifiés.
Quand les païens, qui n'ont point la loi, font naturellement ce que prescrit la loi, ils sont, eux qui n'ont point la loi, une loi pour eux-mêmes;
ils montrent que l'oeuvre de la loi est écrite dans leurs coeurs, leur conscience en rendant témoignage, et leurs pensées s'accusant ou se défendant tour à tour.
C'est ce qui paraîtra au jour où, selon mon Évangile, Dieu jugera par Jésus Christ les actions secrètes des hommes.

La conscience touche le domaine moral dans tous les domaines. Pour parler de la conscience, l’Ancienne Alliance emploie le mot « cœur » ; cette conscience est ce qui permet à l’homme de juger du bien et du mal. Nous connaissons tous des « pertes de conscience », mais là, c'est surtout sur le plan moral.

Prière:
Seigneur, enlève de nous ce penchant à pécher, par amour.
Attire nous complètement à toi et remplis chacun de nous de nouveau par ton Esprit à travers ce message sur la conscience.
Donne nous la force de revenir dans la repentance afin d’obtenir une joie profonde de ton salut. Amen

La Parole Dieu continue à nous démontrer que cette capacité a été profondément perturbée dès que l’être humain a voulu décider de lui-même ce qui était bien et ce qui ne l’était pas, sans se soumettre à ce que Dieu avait décidé.

Tout comme Adam et Eve ont laissé de côté cette conscience de la volonté de Dieu pour acquérir une connaissance indépendante de celle de Dieu, mais qui les a plongés dans une perte de connaissance, spirituelle et morale. (Genèse 2.16)



Depuis et jusqu'à aujourd’hui, le résultat est que notre conscience est perturbée. Certain, appelle bien le mal, et mal le bien ; en particulier, quand il a des pertes de conscience.

Aujourd’hui, encore plus que dans le passé, la société s’enfonce de plus en plus dans une sorte de légalisation du péché semi-caché, mais belle et bien visible de nos jours.

Yeshoua, Jésus, nous parle de la conscience de l’œil intérieur : « Les yeux sont comme une lampe pour le corps ; si, donc, tes yeux sont en bon état, ton corps entier jouira de la lumière. Mais si tes yeux sont malades, tout ton corps sera plongé dans l’obscurité. Si, donc la lumière qui est en toi est obscurcie, dans quelles ténèbres profondes te trouveras-tu ! » (Matthieu 6.22-23).

Frères, sœurs, cette conscience qu’il nous parle est une sorte témoin lumineux comme sur une voiture qui nous annonce une anomalie, indique le caractère juste ou injuste de nos motivations ou de nos actions. Ce qui nous montre que la conscience excuse ou accuse, elle produit un sentiment de douleur ou de bien-être.

C’est un peu le témoin lumineux comme sur une voiture qui nous annonce une anomalie et que quelquefois, on continue à circuler avec, et on ce dit que cela peut attend, ou nous avons le temps encore pour roule toujours. Le problème, c’est quand on passe outre les avertissements de celle-ci et qu’on continu malgré tout, et beaucoup d’entre nous le fond.

Bien-aimé, c’est aussi de la même matière qu’une partie de la vie de David qui a perdu conscience à un moment donné ; les conséquences lourdes se sont enchaînées, bien au-delà de ce que celui qui vivait avec Dieu pouvait imaginer.

Les conséquences de la perte de conscience chez David et chez nous, aujourd’hui, peuvent sembler banales dans certains gestes ou d’un regard. Mais chez David, c’est juste un regard posé sur cette femme “regarder une femme qui se baigne…”.

Aujourd’hui, le principe qui prédomine est : quel mal y a-t-il à se faire du bien… ?

Alors qu’aujourd’hui, c’est oublier qu'elles peuvent être les conséquences quand on laisse de côté la lampe intérieure que Dieu nous a donné. La lampe de la conscience est le voyant lumineux “clignote” chez David, mais il n’en tient pas compte ! Son désir sexuel l’aveugle. Et il va chercher cette femme et couche avec elle. Il manifeste à plusieurs niveaux une perte de conscience :

Il met de côté ses convictions morales et se laisse emporter par son désir égoïste, sa conscience pour lui-même est dominée par cette nature de péché qui l’aveugle. Il est incapable de considérer les choses au-delà de la situation présente.

L’égoïsme détruit la conscience de soi en premier lieu.

Frères, sœurs, quand l'ennemi vous infuser son venin, il est très difficile de juger ce qui est bien ou mal, car il y a une lutte dans votre conscience, tout comme David qui essayer de s’en sortir, va se sentir « obligé » de basculer dans le mensonge, lui qui est si souvent droit et intègre.

Pour éliminer le nouveau problème “ le mari, Urie” il va monter tout un stratagème pour qu’il aille coucher avec sa femme (Qui était enceinte à la suite de sa relation avec elle ; 2 Samuel 11.6-25).
Cela montre que même étant chrétien, enfant de Dieu, on peut mettre son intelligence au service de sa perversité, et que personne n’est à l’abri.

La perte de conscience morale peut vous conduit à la ruse, à la duplicité pour essayer de couvrir vos égarements, vos défauts cachés.

Celui qui à la conscience la plus élevée n’est pas celui qu’on pense…

L’apôtre Paul nous avertit en utilisant le sujet à propos des Juifs et des païens (Romains 2.13-16) : ceux qui connaissent la volonté de Dieu (la Loi) ne la mettent pas en pratique, tant que ceux qui l’ignorent la vivent, parce que leur vie est en cohérence avec leur conscience morale (donnée par Dieu à tout être humain).

Frères, sœurs, ce type de problème chez ceux qui connaissent la Loi de Dieu est une perte de conscience. Ceux-là seront jugés plus durement par Dieu.(Romains 2.8)

Bien-aimée, l’attitude de David doit nous interpeller aujourd’hui et encore plus, car c’est par rapport aux autres que les conséquences de nos pertes de conscience vont être terribles.

D’abord pour le qu’a de David, “par rapport à cette femme qui est contrainte de se soumettre au roi”. Elle devient son objet. De plus, elle tombe enceinte (2 Samuel 11.5) ; tout s’effondre autour d'elle. Mais David ne semble absolument pas avoir été sensible à tout cela ; en raison de sa perte de conscience.

Cela nous permet de voir le mal qu’on peut faire quelquefois même avec un simple sentiment d’amour ou de désirer pour quelqu’un qui n’est pas sur la même longueur d’onde que nous, ou dans les mêmes pensées que nous et qui est l'opposé. C’est pour cela que nous devons parler, communiquer, échanger et cherche la vrai voie de Dieu en nous avant de dire un oui.

David avait appris qu’elle était la femme d’Urie, il met sa conscience morale sous l’oreiller et vole à Urie sa femme. Dieu le lui reprochera : « Tu as pris sa femme pour en faire la tienne » (2 Samuel 12.9). Sa perte de conscience lui fait éliminer la pensée que c’est un péché. C’est Salomon le fils qui naîtra de cette union… Et lui ce fils qui écrit sur un sujet similaire

« Celui qui dépouille son père et sa mère et qui prétend que ce n’est pas un péché est le compagnon de celui qui détruit » (Proverbes 28.24)

La perte de conscience et l'aveuglement, peut  vous donner des faux règles qui vous poussera a dit “ prendre la femme d’un autre n’est plus considéré comme un péché” Attention cela conduit à la mort (2 Samuel 11.14-15).

D’une manière générale, notre conscience morale vis-à-vis des autres peut défaillir ; dans notre société individualiste, le chrétien perd de vue facilement la notion du corps de Christ, l’Église. On est assis les uns à côté des autres, sans chercher à vivre une réelle communion ; et même, pourquoi venir au culte ou aux autres réunions… ? Mon absence apporte la preuve de la perte de conscience vis-à-vis des autres.

Le reproche que le Seigneur fait à certains de l’Église de Corinthe et à nous, est qu’ils ne se préoccupent pas des autres : ils mangent et boivent sans avoir la conscience que d’autres, à côté d’eux, n’ont rien à manger (1 Corinthiens 11.20-22) ; et Dieu exerce contre ceux qui ont perdu cette conscience un jugement par le biais de maladies, et même la mort (v30).

Chrétiens, nous privilégions les torts causés à Bath-Chéba, à Urie et nous négligeons facilement les torts envers Dieu, parce que nous avons peu conscience de la sainteté et de la souveraineté de Dieu.
Perdre conscience rend aveugle et fait perdre tout repaire moral : par rapport aux engagements et résolutions qu’on a pris dans le passé, par rapport aux conséquences futures, dans nos relations avec les autres et avec Dieu.

Bien-aimé, en matière de solution, il y en a une ! Pourtant, c’était loin d’être gagné…

Car David semble, malgré tout cela, avoir bonne conscience : quand Dieu envoie Nathan pour dévoiler toute cette sombre histoire, David fait comme s’il n'avait pas de problème et la vie continu.

Il ne perçoit même pas que c’est de lui dont parle le prophète par le biais de cette parabole du riche qui vole la seule brebis du pauvre. La conscience du péché est perdue, elle aussi (une de plus…).
Là où tout va changer pour David, c’est quand le péché est appelé péché et que tout est révélé (1 Samuel 12.7) « Cet homme-là, c’est toi ! » Mais il a fallu que la révélation de l’état de péché chez David  passe par cette démarche du prophète (2 Samuel 12.1). C’est alors qu’il a pris conscience de ce qu’il cachait (même à lui-même).

Oui bien-aimé, quelquefois, Dieu doit crever l'abcès ou faire tomber certains boucliers afin de faire la lumière ou ramené à la lumière tout ce qui est caché, parce que quelque part à cause de ces pêché il y a une femme ou un homme dans la souffrance et ne sont pas libérer.
Cette libération intérieure n’est l’œuvre que de Dieu ; David sait qu’il ne peut pas la connaître par lui-même et c’est seule la confiance en Dieu qui va la permettre : « O Dieu, crée en moi un cœur (une conscience) pur ! Renouvelle en moi un esprit bien disposé ! » (Psaume 51.12).

Conclusion

Bien-aimé dans le Seigneur, les efforts humains, les œuvres ne lavent pas une conscience salie par le péché ; nous ne pouvons compenser nos égarements en faisant le bien.

Mais devant la reconnaissance et la repentance, Yeshoua Intervient encore « Le Christ s’est offert lui-même à Dieu (…) comme une victime sans défaut. À combien plus forte raison, par conséquent, son sang purifiera-t-il notre conscience des œuvres qui mènent à la mort, afin que nous servions le Dieu vivant » (Hébreux 9.14).

Quel privilège ! Nous pouvons connaître une conscience pure en nous abandonnant à Jésus-Christ Yeshoua ! Nous pouvons le prendre comme notre directeur et conseiller de conscience en sachant que son désir est de nous aider à vivre selon sa pensée et non selon notre propre conscience (qui est salle) ; et cela pour notre épanouissement profond. Amen

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