mercredi 6 décembre 2017

LES NEUF PARABOLES QUI TRANSFORMERONT VOS VIES N°3



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VOUS NE POUVEZ PAS FORCER LA SEMENCE À CROÎTRE, MAIS PROTÉGEZ LÀ !
La croissance spirituelle ne peut point être mesuré avec aucun outil de mesure scientifique, le royaume de Dieu peut être apparu en un instant chez un croyant, mais par la suite sa progression se fait le plus souvent sans bruit et ni dans le désordre.
Dieu accomplit toujours son dessein dans le cœur des fidèles afin qu’ils arrivent à maturité complète afin de porter assurément les fruits de la vie nouvelle. L’aspect du royaume de Dieu est démontré par Jésus dans la parabole de la semence qui croît, une histoire qui nous a été apportée dans Marc.

Marc 4.26-29.

Marc 4.26. Et il disait : « Il en est du Royaume de Dieu comme d’un homme qui aurait jeté du grain en terre :
27 qu’il dorme et qu’il se lève, nuit et jour, la semence germe et pousse, il ne sait comment.
28 D’elle–même, la terre produit d’abord l’herbe, puis l’épi, puis plein de blé dans l’épi.
29 Et quand le fruit s’y prête, aussitôt il y met la faucille, parce que la moisson est à point. »

Bien-aimés, nous sommes sur une île ou dans un monde qui a tout pour vivre avec la nature, que Dieu a créé pour nous, car il dit dans Genèse (1.29, 2.9,15-16) “ Je vous donne toutes herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d’arbre et portant de la semence : ce sera votre nourriture” et nous voyons que Dieu nous parle dès le début de la création “tout herbe, arbre portant de la semence” et Dieu compare l’homme à l’herbe et à un arbre planté près d’une source. Alors chacun de nous doit porter de la semence et surtout si on est près d’une source qui est Dieu

Dans cette parabole, le Seigneur enseigne que le royaume de Dieu peut être comparé à un homme qui répand de la semence dans son champ, donc une fois le travail accompli, on peut penser qu’il attend patiemment, sans plus, sans rien faire. Jusqu’à ce que la semence commence à percer la surface du sol. On voit d’abord la tige des plantes. Puis apparaît l’épi. Et finalement, nous avons le fruit, le grain bien formé dans l’épi. Vient alors le temps de la moisson.
Dès que le fruit arrive à maturité, l’homme en fait aussitôt la récolte. Vous ne savez pas comment la semence a pu germer et croître. La seule chose que vous devez garder en tête et comme tâche, consiste à semer et à récolter.

Bien-aimé, pour mieux comprendre la parabole de la semence divisons le, en trois actes à la façon des îles de la caraïbe.

N°1. Le vieux grand-père qui sème des graines de pois du bois pour noël dans la terre.
N°2. Jours après jour, il se lève pour aller dans le jardin, empêcher les vieilles herbes de prendre dans le jardin avec un regard où il a semé
N° 3. Les pois du bois ont bien poussé et sont remplis de gousse près à la cueillette pour le mois de décembre. Donc la moisson est à point. Il se met alors au travail pour la cueillette de celui-ci

Aujourd’hui nous avons entendu ou vu cette parabole dans plus version qui mettait en valeur Jésus qui a jeté la semence sur terre et qui reviendra au temps de la moisson, ou soit l’accent sur la semence, soit sur la période de croissance, soit sur la moisson.

La parabole semence présente beaucoup de points communs avec celui du semeur, mais il y a une différence à retenir dans la notation.

Prenons l’exemple “l’homme qui sème des graines”. Qui peut être cet homme ?
Dans la parabole du semeur, c’est “ le cultivateurdésigne d’abord et avant tout le Seigneur Jésus qui a jeté sa semence pendant son ministère public.
Pouvons-nous dit la même chose “de l’homme qui ensemence sa terre” dans la parabole de la semence qui croît ?

Bien-aimé, cela nous pousse à réfléchir et à en tirer quelque chose dans ces situations.
La parole nous conduit à voir cet homme jette de la semence sans savoir comment celle-ci parvient à germer et grandir. Peut-on vraiment appliquer cette description à Christ ? (V. 27) : “la semence germe et croît sans qu’il sache comment”.

Frères, sœurs, soyons  réalistes dans ce que nous lisons et ce que nous savons.
Comment peut-on dire que Jésus ne sait pas de quelle façon la parole de Dieu agit dans le cœur des hommes ? Car c'est bien cela que nous avons lu au (V. 27) !
Pourtant, Jésus (Yeshoua) est le Créateur, il est l’incarnation même de la parole de Dieu. La vie n’est pas un mystère pour lui. Il sait comment une plante se développe. Amen

Allons encore plus loin bien-aimés, notons la différence subtile entre cette parabole et la parabole du semeur à propos de la semence.
Dans la parabole du semeur, il est écrit que "Le semeur sortit pour semer sa semence" (Luc 8.5). Donc, ce fermier (Le vieux grand-père) a la responsabilité de semer ses propres graines de pois du bois.
Mais dans cette parabole que nous étudions, il n’est pas dit qu’il utilisait sa propre semence. On mentionne simplement qu’il “jetait de la semence”. Ici, nous avons à la place de l’adjectif possessif, un article. “La semence” et non pas “Sa semence”
Ce qui nous ramène à comprendre lorsque quelqu’un enseigne la parole de Dieu, il ne transmet pas à proprement parler ses idées personnelles. Il instruit les autres sur la volonté de Dieu,(la semence) et non la sienne (sa semence). Amen
Bien-aimé, celui qui sème “sa semence ”, c’est par la chaire qu’il marche, et celui qui sème “La semence” marche par l’Esprit de Dieu, car quand on sème dans la vie de quelqu’un, il faut dépasser notre façon de penser, mais avoir les pensé de Dieu, donc tout ce que nous semons est pour Dieu et sa gloire.

Quand certain vous dit qu’il faut semer dans la vie d’un homme de Dieu, fait attention dans le contexte que vous le comprenez, car ce que vous devais semé ce n’est point de l’argent, mais la semence de Dieu la parole et la prière pour sa vie, son ministère et si cela vous arrive à semer de l’argent n'attendait rien de lui, car vous allez rentrer dans le contexte de (Sa semence) et vous n'aller rien obtenir de Dieu, car vous attendez de l’homme.

Bien-aimé, si aujourd’hui votre semence ne vous ouvre aucune bénédiction (ne croîte pas) c’est parce que vous avez semé (votre semence et non la semence de Dieu) avec l'idée d’attendre d’un homme ses bénédictions,et votre mentalité de coeur pour la semence n’est pas celui du royaume de Dieu, car pourtant vous savez bien que sais Dieu qui les donne, qui fait croît. Vous devez répandre une semence qui appartient à Dieu. (ce n’est pas une question d’argent comme peut veux vous faire croire).

Nous pouvons donc constater que le semeur dont il est question dans la parabole de la semence qui croît ne peut pas vraiment représenter Jésus.

Frères, sœurs, s’il ne s’agit pas de Jésus. Mais qui est alors cet homme ?
En fait, toute personne qui proclame la vérité divine est un semeur. Dans le contexte de notre parabole, quiconque répand la Bonne Nouvelle du salut en Christ est un semeur.
La Bible ne limite pas son emploi du terme ‘semeur’ pour le Seigneur Jésus seulement.
Jésus est bien sûr le premier qui a semé. On peut dire à cet égard qu’il est le Semeur primaire (avec un ‘S’ majuscule). Par la suite, tous ses disciples sont également décrits comme des semeurs de la vérité (cette foi-ci avec un ‘s’ minuscule). Dieu a voulu que l’homme soit l’instrument privilégié de la propagation de l’évangile. En ce sens, nous sommes tous ses serviteurs. Nous sommes ses collaborateurs, œuvrant ensemble au service divin. Paul écrit en 1 Corinthiens que nous sommes ‘ouvriers avec Dieu’ dans cette mission.

Le Seigneur Jésus fait ressortir précisément ce point dans sa parabole de la semence qui croît.
Marc 4.27La semence germe et croît…”
28 La terre produit d’elle-même, d’abord l’herbe, puis l’épi, (l'arbre de pois du bois) puis le grain tout formé dans l’épi, (donc la gosse avec les graines de pois du bois).
La terre produit du fruit, l’homme doit produire des fruits
Avez-vous remarqué quelque chose de curieux dans l’enchaînement de ces deux versets ? (V. 27) : La semence germe. (V. 28) : La terre produit le grain. La semence pousse, car elle contient en elle une puissance de vie qui lui permet de se reproduire.

Mais à notre grande surprise, la phrase suivante ne continue pas sur la même note en relatant que  “la semence grandit graduellement pour devenir premièrement l’herbe (pour le pois du bois  l'arbre), ensuite l’épi, après cela le plein froment dans l’épi.” Il aurait pourtant été tout à fait naturel de retrouver une telle description à la suite du (v. 27). Mais ce n’est pas ce qui se passe. Le (v. 28) spécifie que c’est la terre qui produit le fruit, et non pas la semence.

Que devons-nous conclure de cette observation ?
La semence et la terre représentent respectivement, comme dans la parabole précédente (la parabole du semeur), la parole de Dieu et le cœur de l’homme. C’est dans le cœur de l’homme que la semence est implantée. Réfléchissons maintenant à cette situation. La vie est contenue dans la semence. Celle-ci n’attend que le moment propice pour croître.
Mais peut-elle se développer sans être mêlée au sol ?
Si vous mettez une graine sur un rocher, pourra-t-elle germer et croître ? Non. Il n’y aura aucune croissance.
Elle doit être mise dans le sol, c'est aussi votre responsabilité de la protéger. C’est là qu’elle pourra se développer.
Ce champ devient alors un lieu où le pouvoir germinatif des graines est activé et dont la manifestation se déroule sous nos yeux, de la première apparition du brin d’herbe ou le pois du bois du vieux grand-père, jusqu’à l’épi de blé ou la gosse pour le pois. Même si la semence possède en elle une puissance de vie, elle ne pourra produire des fruits que si elle est unie à la terre. Cette affinité entre la semence et la terre se retrouve également entre la parole divine et le cœur de l’homme. Dieu a établi entre la parole et le cœur humain un rapport intime, voire mystérieux, qui a le pouvoir de produire des fruits spirituels.
Par cette parabole, Jésus nous enseigne donc que le travail de régénération et de sanctification s’accomplit sous l’action harmonique de la grâce divine et de la volonté humaine et non celui de l’homme ou de nous même.

Conclusion

La vie chrétienne est un processus de transformation par lequel le croyant passe d’un stade de gloire vers un autre plus élevé. À mesure qu’il s’applique à connaître, le Seigneur, l’Esprit Saint le façonne progressivement à l’image du Christ. Ainsi Paul, écrit en 2 Corinthiens 3.18, nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit. Lorsque le disciple ouvre son cœur au témoignage du Saint-Esprit, rien ne peut empêcher le miracle d’une conformité sans cesse grandissante avec Christ de se produire.

Tel est le but suprême de la croissance que Dieu opère en nous : rendre chacun de nous semblable à son Fils.


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