vendredi 20 janvier 2017

IL FAUT LAISSER LE TEMPS POUR QUE LE FRUIT POUSSE





Jacques 5.7-11
Frères, patientez donc jusqu'à ce que le Seigneur vienne. Pensez au cultivateur: il attend les précieuses récoltes de sa terre. Il prend patience à leur égard, jusqu'à ce que tombent les pluies de l'automne et du printemps.
Vous aussi, prenez patience, soyez pleins de courage, car la venue du Seigneur est proche.
Ne vous répandez pas en plaintes les uns contre les autres, frères, si vous ne voulez pas être condamnés. Voici que le Juge se tient déjà devant la porte.
Frères, prenez comme modèles de patience persévérante dans la souffrance les prophètes qui ont parlé de la part du Seigneur.
Oui, nous disons bienheureux ceux qui ont tenu bon. Vous avez entendu comment Job a supporté la souffrance. Vous savez ce que le Seigneur a finalement fait en sa faveur, parce que le Seigneur est plein de bonté et de compassion.


Bien-aimés dans le Seigneur , Dieu a tout créé choses l’un après les autres, car la bible nous dit que dans chaque chose “ il a pensé et puis parler” donc il y a eut un temps de patience et de réflexion posé à chaque fois, car il est Dieu et pour temps, il pouvait tout créé d’un seul coup par une simple parole...
Dans cette perspective, une qualité essentielle à développer est la patience.C'est ce à quoi nous exhorte Jacques ici. Car Il le fait par à travers de deux exemples, soulignant deux types de patience qui peuvent nous concerner : la patience du cultivateur et celle de notre frère Job.

A un mois vont dérouler les grand récolte qu’il soit dû canne à sucre et autres, après les alternatives  de chaleur, de pluie et de soleil, mûrisse la moisson nouvelle..Que de patience il faut à l'agriculteur ! Comme lui, usons de patience, « car la venue du Seigneur est proche ».

Bien-aimés, Il attend la récolte tout comme nous aujourd’hui, cela peut être quelque chose que vous aviez demandé à Dieu ou voir la promesse d’un mariage ou d’un résultat après une examen... mais il ne reste pas les bras croisés. Il prépare la terre en la labourant, il sème sa semence, il surveille son champ. Sa patience se manifeste dans son travail persévérant.
L'avènement du Seigneur apparaît ici comme une récolte abondante qui viendra en son temps, l'éclosion finale de tous les fruits. D'ailleurs, l'expression « l'avènement du Seigneur s'est approché » rappelle « le Royaume de Dieu s'est approché » dit à plusieurs reprises par Jésus dans les évangiles. Ce sera l'aboutissement du Royaume en marche, en croissance.

Frères, sœurs Il faut laisser le temps pour que le fruit pousse !

Usons également de nos ressources : dans les moments de joie, des cantiques ; dans l'épreuve (comme en tout temps), la prière fervente de la foi. Le fruit ne se récolte pas aussitôt le champ ensemencé ! Pourquoi en serait-il autrement dans notre vie, dans notre Eglise, dans notre témoignage ? Il faut du temps et du travail patient…
Bien-aimés, travaillez avec patient. Ne vous attendez pas à porter du fruit pour Dieu dans votre vie si vous ne travaillez pas à votre communion avec lui. N'espérez pas que vous portez du fruit si vous ne vous y investissez pas, dans la prière et l'action dans l’amour !  Si malgré cela, le temps semble long et les fruits tardent à paraître, n'oubliez pas la promesse de Dieu : ce qu'il a commencé, il l'achèvera ! La récolte viendra en son temps, peut-être avec des fruits précoces, peut-être des fruits tardifs !

Quand nous gardons l’exemple de Job, La patience de Job est celle de l'endurance dans l'épreuve...C'est une patience associée à la souffrance. Assez souvent les grand parents nous disaient en Guadeloupe “ La misère ne tue pas “ [ A mizè ki fè tig manjé latè gra = C’est la misère qui pousse le tigre à manger de la terre glaise.] Alors la moralité : La misère nous oblige à accepter certaines humiliations.
Il ne faut pas se laisser décourager par l'épreuve.
Jacques insiste sur la fin que Dieu lui a accordée. L'avènement du Seigneur apparaît ici comme la délivrance de toute souffrance. Le temps de la consolation et des récompenses.

Pour conclure

Bien-aimés,  quand il n'y a rien, dans le présent, qui donne espoir, regardons à la fin, la délivrance. C'est la promesse des prophètes, reprise dans l'Apocalypse : le Seigneur essuiera toute larme de nos yeux...
Finalement, un croyant qui traverse l'épreuve avec patience, dans la paix et la confiance, n'est-ce pas un témoignage aussi fort qu'une guérison miraculeuse ?

La fin de l'épître de Jacques met l'accent sur l'aide fraternelle dans l'amour : la confession réciproque des fautes, la prière l'un pour l'autre, les soins envers ceux qui ont manqué. La doctrine tient peu de place dans cette épître. Par contre la mise en pratique de notre christianisme en tient beaucoup. Que Dieu nous accorde en effet d'être, non des auditeurs oublieux, mais des faiseurs d'œuvres (ch. 1 v. 25).

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