mercredi 4 janvier 2017

DES MIETTES QUI PEUT CHANGER TOUT UNE SITUATION





Matthieu 15.21-28  “Ma mission se limite aux brebis perdues du peuple d'Israël..Seigneur, viens à mon secours!..Il ne serait pas juste de prendre le pain des enfants de la maison pour le jeter aux petits chiens...C'est vrai, Seigneur, reprit-elle, et pourtant les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres.”


C’est la seule fois mentionnée dans les Évangiles où Jésus quitte le territoire juif. Tyr et Sidon se trouve en Phénicie, bien au nord du territoire d’Israël. Ces villes païennes, avait-il déclaré, étaient moins coupables que celles de la Galilée où il avait accompli la plupart de ses miracles et dont les reproches à ses villes rebelles   (Matth.. 11 v. 21, 22).

Bien aimé, il y avait de l'époque des villes que Dieu avait voué à la destruction totale. Par suite de la désobéissance d’Israël, certains avaient survécu à l’invasion du pays de Canaan sous Josué, et voilà une femme pas comme tout les autres, avait quelques chose spéciale en elle qui faisait partie de leurs descendants. Oui nous aussi, parmi nous il y a ceux qui sorte d’une famille que  nous avons pas choisie, et qui découle d’une ligné de personnes qui on fait le mal, qui on détruit des vies part leur main plein de sang, ou encore d’une génération de malédiction ancestrale de sacrifice humain, que nous ignorons complètement ou Dieu lui même à fermer la porte à cause des pleurs et des cris d'angoisse de ses victimes.

Tout comme cette femme qui nous semble être familier aujourd’hui,  cette pauvre femme Cananéenne qui  vient à sa rencontre et interpelle Jésus. Elle implore sa pitié. Elle le reconnaît comme le Messie « Fils de David ». Quelle est la réaction de Jésus ? Il ne lui répond absolument rien. Curieux n’est-ce pas ? Tout comme vous dans vos prières sans réponse.

Jésus va éprouver la foi deux fois de cette cananéenne. Il lui explique qu’il est venu sauver les brebis perdues de la Maison d’Israël, c’est-à-dire qu’il est venu sauver des juifs.
Et cependant elle insiste car elle sait que Jésus peut faire quelque chose. Elle se prosterne et l’implore de faire quelque chose.

Jésus va de nouveau éprouver la foi de cette cananéenne par une allégorie (une image). Allégorie qu’elle va comprendre sans qu’on le lui explique.
« Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens »
Par cette phrase, qui a de quoi avoir honte, traité comme un voleur de la part de Jésus, de manière assez dure par les mots choisis, son insistance à vouloir presque voler la bénédiction des juifs, elle qui est une infidèle issue d’un peuple immoral qui était voué à la destruction.
Malgré les paroles dures de Jésus, l’intention du Christ est de guérir et non de blesser. Amen

Frères, soeur, elles étaient étrangères aux alliances de la promesse (Éph. 2 v. 12). C’était notre cas, ne l’oublions pas, à nous gens des nations. Le Seigneur, par une parole inhabituelle dans sa bouche, commence par souligner cela à la pauvre Cananéenne qui le supplie pour sa fille. Et cette femme reconnaît sa complète indignité. Quand nous prenons notre place devant Dieu la grâce peut briller de tout son éclat. En effet, s'il y avait du côté de l'homme le moindre droit ou le moindre mérite, il ne s'agirait plus de grâce mais de chose due (Rom. 4 v. 4). Pour mesurer toujours mieux la grandeur de cette grâce envers nous, n'oublions jamais notre misère et notre indignité devant Dieu.
Bien aimé, quelques fois nous demandons trop de choses dans nos prière et quelque heures même après nous les appelés .. Dans ce récit de la femme Cananéenne nous voyons que l’exaucement dépend de 2 facteurs essentiels : La persévérance et la foi.

Conclusion

La persévérance de nos demande dans la prière pour 2017
A la première interpellation de la Cananéenne, Jésus n’a pas répondu. Elle a insisté.
Jésus a fait semblant de la rejeter verbalement : Persévérance. Elle a répondu avec justesse et elle a reconnu en Jésus le Messie : la foi.
Frère, je vous invite à lire La parabole “du juge inique”  lire en Luc 18 nous rappelle également à persévérer dans la prière.  Souvenez-vous de cette veuve qui ne cesse d’harceler un juge qui se foutait royalement de son affaire. A force d’être embêté par l’importune, le juge lui fait justice pour se débarrasser d’elle. Cette parabole exhorte les disciples, les chrétiens enfant de Dieu à insister, à persévérer. Dieu, au contraire de ce juge, il prend soin de ses enfants.

Aujourd’hui je veux encourage une femme a changé sa façons de prier et de demander à Dieu
Car des fois nous sommes déconcertés devant le silence de Dieu et au lieu d’être persévérant ou de chercher à comprendre pourquoi Il reste silencieux, on abandonne. Dans le cas de ce passage, le silence est pour éprouver la persévérance et la foi de la Cananéenne.

Face au silence de Dieu, notre persévérance et notre foi sont également éprouvés. Si nous abandonnons rapidement, que valent notre persévérance et notre foi ?
Le silence de Dieu n’a pas forcément pour but premier d’éprouver notre persévérance et notre foi bien qu’il y contribue. Quelques fois c’est parce que Dieu ne veut pas répondre dans l’immédiat car ce n’est pas le moment. A nos prières Dieu répond « oui », « non », « peut-être », « pas tout de suite ».

Puis le Seigneur se tourne à nouveau vers son peuple. Selon le Ps. 132 v. 15, il bénit abondamment ses vivres et rassasié de pain ses pauvres. Et ce qui le fait agir, dans ce second miracle comme dans le premier, c'est la compassion de son cœur pour toi et moi. Amen Amen Amen!  Merci Seigneur de nous rappeler cela ce matin.

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