lundi 5 décembre 2016

GOÛTER TOUJOURS PLUS L’EVANGILE, DÉVELOPPER UNE CONSCIENCE EXERCE ET DES AFFECTION POUR CHRIST




Psaumes 32…(2-5)
2 Heureux l'homme à qui l'Eternel ne tient pas compte de sa faute et dont l'esprit ne connaît pas la ruse! Tant que je me taisais, mon corps dépérissait; je gémissais toute la journée, car nuit et jour ta main pesait lourdement sur moi. Ma vigueur avait fait place à la sécheresse de l'été. - Pause. Je t'ai fait connaître mon péché, je n'ai pas caché ma faute. J'ai dit: «J'avouerai mes transgressions à l'Eternel», et tu as pardonné mon péché.

La grâce de Dieu en Jésus Christ est la chose la plus simple à comprendre et la plus difficile à saisir  la plus simple car il suffit d'accepter que Jésus est mort à notre place, pour notre pleine délivrance,  la plus difficile car il faut accepter qu'il n'y a pas de bien en nous et que notre cœur est désespérément mauvais.

L’apôtre Paul qui utilise ses premiers versets pour justifier dans son épître aux Romains (4:1-12) C’est avec ces pensées que je désire vous conduire dans le fondamentale vérité de l’Évangile : « La justice sans les oeuvres ». Nous voyons
qu’ il commence par deux fois « heureux », c’est un psaume de béatitude et nous aimons cela. Reste à savoir quel est ce chemin de bonheur qu’il nous propose.

Cette vérité, nous le savons, n’a pas été mise en question seulement par des chrétiens de nom, et méprisée par les sages de ce monde aujourd’hui ; mais plusieurs d’entre les fidèles mêmes n’ont été affermis en elle qu’après avoir fait une longue et amère expérience d’eux-mêmes : c’est d’ailleurs à cette école de l’expérience de la croix  que nous avons tous besoin de l’apprendre.

Bien aimés, le mot si essentiel et qui fait de ce psaume une bonne nouvelle « heureux ». Nous avons là une révélation essentielle qui n’a pas échappé à l’apôtre Paul. Il n’est pas dit ici « heureux ceux qui font le bien », ou « ceux qui ont la foi » ou en évoquant quelque autre mérite, mais « heureux celui dont le péché est couvert ». C’est en cela que ce psaume a été utilisé comme l’un des fondements du salut par la grâce. Le bonheur n’est pas la récompense pour celui qui aurait parvenu à une sorte de perfection, mais c’est de se savoir libéré et pardonné. Le vrai bonheur, c’est de pouvoir s’assumer librement et de se sentir accepté et aimé.


Nous recevons une précieuse lumière aussi sur ce point en portant nos regards en avant sur le jour où la justice du seul homme, source de toute bénédiction pour les rachetés, sera aussi glorieusement manifestée aux yeux du ciel et de la terre, que le péché d’un seul, source de toute misère, l’a été, hélas !  Mais il y a un autre point de vue encore, sous lequel on peut considérer « la justice sans les oeuvres » : on peut envisager cette justice comme nous introduisant dans une communion actuelle avec Dieu, et nous rendant capables de marcher dans sa présence.
Frère, ce serait un déni inefficace. Dieu seul peut cacher cette faute, et c’est ce qu’il fait à Adam et Eve en leur faisant des pagnes de cuir. Pour être vraiment libre de tout sentiment de culpabilité, il ne suffit pas de se cacher à soi même sa faute, mais il faut que ce soit les autres qui pardonnent, les autres qui nous libèrent. Amen
Il n’est pas ainsi question de faire disparaître le péché, mais qu’il soit couvert, qu’il ne soit pas au premier plan, qu’il n’offusque plus ni soi-même ni les autres, qu’il ne soit plus une question prise en compte en quelque sorte.

Présenter ainsi cette grande vérité comme un principe exerçant, sur l’âme et sur la conduite, une influence actuelle, c’est ce que le Saint-Esprit a voulu dans le Psaume 32 ; car la bénédiction de celui auquel Dieu impute la justice sans les œuvres, ne se borne pas à cette précieuse vérité que la transgression soit pardonnée, le péché couvert et l’iniquité non imputée ; mais elle se développe dans ces exercices de l’âme qui résultent de la pleine et gratuite justification. Mais vient ensuite un deuxième « heureux », mais qui va plus loin qu’au verset précédent, cette fois ce n’est plus « heureux celui », mais « heureux l’homme ». C’est un bonheur plus fort qui fait accéder à l’humanité véritable. Il est bien, en effet, de se sentir pardonné, mais là on évoque le sujet de ce cet acte de pardonner : c’est « l’Eternel ».

Il est donc en effet agréable de se sentir pardonné et accepté par les autres, mais il est encore plus essentiel que cela soit aussi vrai d’un point de vue absolu, qu’on se sache pardonner non seulement par quelques proches, mais aussi par rapport à l’universel, par rapport au monde. Il ne s’agit pas seulement de dire concernant ses erreurs et son imperfection : « c’est bon, n’en parlons plus », mais de se sentir véritablement libéré par rapport à l’absolu. De se savoir le droit d’exister la tête haute dans ce monde, quoi qu’on soit et quoi qu’on ait fait, parce que le pardon nous est donné de Dieu lui-même maître du monde et plus grand que tous.

Conclusion du psaume 32 : réjouissez- vous dans l’Eternel , ceux qui exerce la conscience exercée et des affections pour Christ

Il y a dans la vie une vraie possibilité de bonheur, de liberté de joie, mais il ne faut pas la chercher en nous, ou dans les événements, la source, elle est dans ce Dieu d’amour et de vie qui jamais ne s’éloigne de nous, mais aussi jamais ne s’impose à nous. Il est là source fraîche, disponible, éternelle et infinie, offerte à vous voyageur sur Terre, puisez avec joie aux eaux du salut et de la joie.

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