Luc 12 : 16 – 21 ( Parabole) ; Psaumes 49
Il (Jésus) leur dit cette parabole : « Les terres d’un homme riche avaient beaucoup rapporté.
Il raisonnait en lui-même, disant : « Que vais-je faire ? En effet, je n’ai pas de place pour rentrer ma récolte. Voici ce que je vais faire, se dit-il : j’abattrai mes greniers, j’en construirai de plus grands, j’y amasserai toute ma récolte et tous mes biens, et je dirai à mon âme : Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour de nombreuses années ; repose-toi, mange, bois et réjouis-toi. Mais Dieu lui dit : Homme dépourvu de bon sens ! Cette nuit même, ton âme te sera redemandée, et ce que tu as préparé, pour qui cela sera-t-il ? »
Voilà quelle est la situation de celui qui amasse des trésors pour lui-même et qui n’est pas riche pour Dieu. »
Bien-aimé, à cette époque et jusqu’à aujourd’hui, nous trouvons toujours des conflits d’héritage entre les parents qui ne se résolut toujours pas et nous voyons beaucoup de bien partir en ruines et recouverte par la nature, parce qu’il y a une mauvaise compréhension sociale et autre.
La Bible nous en parle, car la parole de Dieu a été l’aide autrefois pour le partage des biens, et de régler des litiges. Voir (Deutéronome 21 : 15-17, Nombres 27 : 1 - 11 ; 36 : 7 - 9, Psaumes 49). Qui possèdent des références aux lois sur l’héritage.
Voilà ! Pourquoi nous voyons que Yeshoua est interrompu par un individu qui avait un conflit avec son frère au sujet d’un héritage, tandis que l’enseignement que Yeshoua portait n’avait rien à voir avec cela, et demande a Yeshoua d’effectuer le partage entre son frère et lui.
Car au fond de lui, il sait sans doute dit que si autre fois s’était les lois de Dieu qui aide au partage, alors pourquoi ne pas en profiter de demander a Dieu lui-même en la présence de son fils Yeshoua le faire.
Luc 12 : 13 – 15
« Du milieu de la foule, quelqu’un dit à Jésus : « Maître, dis à mon frère de partager notre héritage avec moi. » Jésus lui répondit : « Qui m’a établi pour être votre juge ou pour faire vos partages ?» Puis il leur dit : « Gardez-vous avec soin de toute soif de posséder, car la vie d’un homme ne dépend pas de ses biens, même s’il est dans l’abondance. »
Mais ce qu’il ne savait pas, c’est que Yeshoua n’était pas là pour être le juge de leur partage sur terre. Et s’il avait écouté avant de parler, il aurait entendu que ce Yeshoua Jésus est le juge de ce qui se passe dans le royaume de Dieu. Amen
Bien-aimée, sachez que rien n’est fait ou écrite dans la Bible au hasard. Mais il arrive qu’il y ait un temps pour en parler, car aujourd’hui le monde et certains chrétiens n’ont toujours pas compris, que leur richesse est en haut et non en bas.
Et la vraie crise sociale aujourd’hui qui produit l’effondrement et amène à une pauvreté grandiose sur toutes la terre est : « La soif de posséder », même l’Église de Yeshoua y est mêlé en profondeur.
Rappelez-vous de cette parole de Dieu :
Ezéchiel 34 : 3 - 4
« Vous avez mangé la graisse, vous vous êtes vêtus avec la laine, vous avez tué ce qui était gras, vous n’avez point fait paître les brebis. Vous n’avez pas fortifié celles qui étaient faibles, guérirent celles qui étaient malades, pansées celles qui étaient blessées ; de vous n’avez pas ramené celle qui s’égarait, cherché celle qui était perdue ; mais vous les avez dominées avec violence et avec dureté. »
Ne sommes nous pas pleinement dans cette parole du Seigneur !
La première chose que nous devrons savoir est que nous ne pouvons pas séparer le matériel du spirituel, comme si la gestion des richesses ici-bas n’avait aucune importance pour Dieu.
C’est là que des fois que nous nous trompons nous-mêmes. Car cette parabole indique le contraire : la relation du chrétien avec les biens et les possessions, ainsi que la manière de les utiliser comptent aux yeux du Créateur !
Rappelez-vous que la Bible indique que tout sur cette terre appartient à Dieu et que les Hommes ne sont que des administrateurs. Le chrétien a donc la charge de gérer les biens qui lui ont été confiés avec sagesse et conformément à la volonté divine. Amen
Mais par ailleurs, Yeshoua établi un lien direct entre la gestion des richesses terrestres et sa décision future de confier des richesses éternelles. Voir (Luc 16 : 10 – 11).
Frères et sœurs, savez vous qu’enfin compte : « L’être humain que nous sommes ne contrôle rien ! »
Yeshoua fait allusion à une récolte divine et non a celle d’un homme.
Il (Yeshoua) leur dit cette parabole : « Les terres d’un homme riche avaient beaucoup rapporté. » Luc 12 : 16
Yeshoua veut nous faire comprendre une chose intéressante et importante dans cette parabole. Est que c’est le champ qui a prospéré et non l’homme, ce qui fait de la prospérité presque un accident ou du moins éloigne l’homme de la raison de cette prospérité.
Car quand vous analysez les éléments, nous voyons que la réussite du fermier est indissociable de la miséricorde divine. Parce que les mauvaises conditions climatiques n’auraient jamais permis ce succès.
Ce qui veut dire, nous pouvons couler des litre de sueurs, brûlé de l’énergie, de la force, et même dépensé pour du matériel de la main-d’œuvre, mais si la main de Dieu ne passe pas par là rien ne peut se faire… Noé n’avait aucun diplôme naval, ni de connaissances navals. Et voilà que Dieu lui demande de construire un bateau selon Son plan. Mais savez-vous que si la main de Dieu ou l’Esprit de Dieu n’était pas sur lui, pensez-vous qu’il aurait pu construire ce bateau.
Les écrits nous montrent que le fermier n’a exprimé aucune reconnaissance envers Dieu pour cette bonne récolte. Il pensait certainement que cette richesse venait de lui.
N'est ce pas le problème de certains Serviteurs de Dieu qui ont du mal à reconnaître que c’est l’Esprit de Yeshoua qui les permet d’apporter des messages, et non eux même. Et pourtant certains réclamants le si peu des brebis qu’ils peuvent avoir sous différents types de prétexte ou selon la parole de la Bible. Mais ne dîtes jamais cette parole qui dit :
« Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. » (Matthieu 10 : 8)
Voilà ce qui a rendu furieux Dieu, tout comme pour l’Église de Laodicée : Tu t’imagines : me voilà riche, je me suis enrichi et je n’ai besoin de rien ; mais tu ne le vois donc pas : c’est toi qui es malheureux, pitoyable, pauvre, aveugle et nu ! Apocalypse 3 : 17
Frères et sœurs, nous voyons que cela suscite un jugement de Dieu « la mort non planifiée ».
Ce fermier se voyait profiter encore longtemps ici-bas, comme tout ceux qui croient être riche, vivre dans l’abondance, ou manger de la graisse et être vêtus avec la laine des pauvres brebis de Yeshoua.
Il a cependant oublié que la vie était courte et pouvait s’arrêter à tout instant. Il s’est fait punir pour sa mauvaise gestion et n’a même pas eu le temps de profiter de ses biens. Malgré ce qu’il pensait, il n’avait aucun contrôle sur sa vie, tout comme chacun de vous chrétiens ou pas.
« Il y a dans le cœur de l’homme beaucoup de projets, mais c’est le plan de l’Éternel qui s’accomplit. » Proverbes 19 : 21
Cette parabole dans Luc 12 pourrait laisser penser qu’il est inutile pour le chrétien de planifier des projets futurs au regard de la fragilité de l’existence. Toutefois, plusieurs versets bibliques indiquent le contraire.
« Les projets de l’homme diligent ne mènent qu’à l’abondance, Mais celui qui agit avec précipitation n’arrive qu’à la disette. »
Proverbes 21 : 5
Bien-aimé, c’est un rappel pour chacun d’entre nous, et de surtout comprendre que la vie comprend de nombreux aléas et nécessite de se mettre rapidement en conformité avec Dieu puisque personne ne connaît la date de sa mort. Amen
Mais sachez que la condamnation de la soif de posséder se définit par le désir immodéré d’accumuler des possessions matérielles qui deviennent alors des idoles. L’homme qui interpelle Yeshoua au sujet de l’héritage semble en être une parfaite illustration.
Alors sachez que la Bible, est la parole de Dieu condamne fermement l’avidité ou la convoitise, que ce soit dans l’Ancien ou dans le Nouveau Testament. L’un des « dix commandements » y fait d’ailleurs directement référence. (Exode 20 : 17)
Mais rappelez vous qu’il y a aussi la condamnation de la jouissance.
« Je dirai à mon âme : Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour de nombreuses années ; repose-toi, mange, bois et réjouis-toi. »
(Luc 12 : 19)
Ici, ce n’est pas l’enrichissement qui est condamné, mais plutôt l’égoïsme, le repos dans les possessions, la jouissance des richesses et ses conséquences : oisiveté, tentation de la chair et détournement de Dieu.
Pour conclure
Le fermier aurait pu utiliser son argent, son temps et ses talents pour la Gloire de Dieu, mais il a préféré les utiliser pour lui et agir comme si Dieu n’existait pas. C’est pour cette raison que l’homme a été appelé « insensé ».
Son style de vie égocentrique est d’ailleurs corroboré par les nombreux pronoms personnels qu’il emploie («je », « ma », « mon », «mes»). N’est ce pas ceux-là en tant que chrétiens de Yeshoua que vous utilisez quelques fois.
Vous avez toujours cette possibilité de changer cela en vous avec l’aide de Yeshoua et de lui demander de vous pardonner.
Et pourquoi ne pas mettre ses possessions au service de Dieu
« Voilà quelle est la situation de celui qui amasse des trésors pour lui-même et qui n’est pas riche pour Dieu. » Luc 12 : 21
Être riche envers Dieu consiste à utiliser ses ressources pour l’avancement du Royaume, mais comprend également le soin des pauvres dans le contexte. (Luc 11 : 41 ; 12 : 33 ; 16 : 9). Voir le fonctionnement de la première Église primitive.
Le chrétien peut tout à fait profiter de ses possessions, les partager avec sa famille ou ses amis ou encore en mettre de côté pour préparer le futur. Il doit cependant garder en tête que le Royaume de Dieu est sa priorité. (Voir Philippiens 4 : 11-12).
Lorsque le chrétien fait preuve de générosité, en plus de tous les bienfaits terrestres qu’il récolte, il s’amasse de richesses qui dureront éternellement. C’est de loin le meilleur des investissements.
Soyez bénis et gardez en tête que nous sommes rien que des passagers sur cette terre.
Jean pasteur Aaron 💞🕊️
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