Matthieu 15
2 Pourquoi tes disciples transgressent-ils la tradition des anciens? Car ils ne se lavent pas les mains, quand ils prennent leurs repas.
9 C'est en vain qu'ils m'honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d'hommes.
17 Ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre dans la bouche va dans le ventre, puis est jeté dans les lieux secrets?
18 Mais ce qui sort de la bouche vient du coeur, et c'est ce qui souille l'homme.
20 Voilà les choses qui souillent l'homme; mais manger sans s'être lavé les mains, cela ne souille point l'homme.
Proverbes 5:21
21 Car les voies de l'homme sont devant les yeux de l'Éternel, Qui observe tous ses sentiers.
21 Car les voies de l'homme sont devant les yeux de l'Éternel, Qui observe tous ses sentiers.
Aujourd’hui encore, ce sont plusieurs histoires de manger et boire, mais qui n’en font qu’une. Et qui continue à susciter l’ adversité dans nos vies tout comme Jésus (yeshoua), c’est aussi trouve face à des adversaires, qui pensaient trouver une faille pour l’accuser.
Bien-aimés, les chrétiens ne doivent pas respecter un commandement pour une pureté rituelle, de la même façon qu’observent les Pharisiens, et ne pas respecter un commandement, c’est transgresser toute la Loi.
Car pour les Pharisiens ne pas obéir sur un détail, c’est désobéir.
Frère, soeur, la pensé des Pharisiens est qu’il se demandent simplement pourquoi les chrétiens ne sont pas pharisiens, alors que ce qui est en jeu s’avère beaucoup plus important.
La question aujourd’hui, à quoi sert le commandement ? Et quel type de chrétien que nous sommes aujourd’hui ?
Car beaucoup de nous sont devenu des Pharisiens chrétiens, car pour eux le commandement sert à se justifier : je me suis lavé les mains comme il a été dit, donc j’ai fait ce qu’il fallait, je suis pur, ou encore, je respecte le sabbat en jeûnent dès le vendredi soir à 18h jusqu’au samedi a 18h, alors je suis juste devant Dieu, les autres non. Il sert à se justifier et à se séparer (c’est d’ailleurs l’étymologie du terme « pharisien » !).,
Bien-aimés, les chrétiens ne doivent pas respecter un commandement pour une pureté rituelle, de la même façon qu’observent les Pharisiens, et ne pas respecter un commandement, c’est transgresser toute la Loi.
Car pour les Pharisiens ne pas obéir sur un détail, c’est désobéir.
Frère, soeur, la pensé des Pharisiens est qu’il se demandent simplement pourquoi les chrétiens ne sont pas pharisiens, alors que ce qui est en jeu s’avère beaucoup plus important.
La question aujourd’hui, à quoi sert le commandement ? Et quel type de chrétien que nous sommes aujourd’hui ?
Car beaucoup de nous sont devenu des Pharisiens chrétiens, car pour eux le commandement sert à se justifier : je me suis lavé les mains comme il a été dit, donc j’ai fait ce qu’il fallait, je suis pur, ou encore, je respecte le sabbat en jeûnent dès le vendredi soir à 18h jusqu’au samedi a 18h, alors je suis juste devant Dieu, les autres non. Il sert à se justifier et à se séparer (c’est d’ailleurs l’étymologie du terme « pharisien » !).,
Frères, bien-aimés, Jésus nous montrer une autre utilisation du commandement : il sert à condamner, mais à condamner tout le monde. Aux yeux de la Loi de Dieu,
« Aucun d’entre nous n’est juste, pas même un seul » (Rom. 3 / 10) Et toute tentative pour y échapper, pour remettre une séparation entre de soi-disant justes et les autres, n’est qu’ « enseignement de préceptes d’humains ».Psaumes 14:3 “ Tous sont égarés, tous sont pervertis ; il n'en est aucun qui fait le bien, Pas même un seul.”
Tout comme ses hommes optimistes que certains d'entre nous sont, mais Jésus est réaliste. Réaliste, mais pas pessimiste. Car il y a une voie de sortie à la condamnation de la Loi, il y a une autre solution pour se tenir, mais ensemble, devant Dieu, et vivre.
« Aucun d’entre nous n’est juste, pas même un seul » (Rom. 3 / 10) Et toute tentative pour y échapper, pour remettre une séparation entre de soi-disant justes et les autres, n’est qu’ « enseignement de préceptes d’humains ».Psaumes 14:3 “ Tous sont égarés, tous sont pervertis ; il n'en est aucun qui fait le bien, Pas même un seul.”
Tout comme ses hommes optimistes que certains d'entre nous sont, mais Jésus est réaliste. Réaliste, mais pas pessimiste. Car il y a une voie de sortie à la condamnation de la Loi, il y a une autre solution pour se tenir, mais ensemble, devant Dieu, et vivre.
Mais il faut bien comprendre d’abord cette condamnation, et la comprendre dans sa vie personnelle et sociale. Ce n’est pas une doctrine, c’est une expérience : dans la rencontre avec la Parole de Dieu, Sa Sainteté nous fait connaître qui nous sommes, ses mérites, nous faisons prendre conscience que nous, nous n'avons aucun. Rien de ce que nous faisons ne peut servir à nous rapprocher de Dieu, à justifier mon existence. Rien de ce que nous faisons, rien de ce que nous sommes par nous-même, ne peut nous nourrir, ni nous faire, vivre.
Bien-aimés, être nous conscient de ça aujourd’hui ?
Est-ce que notre petite vie, même chrétienne, nous convient et nous suffit ? Ou bien avons-nous faim et soif de d’autre chose, que seul Jésus peut nous donner, si nous nous abandonnons à lui ?(Actes 4 / 12).
Bien-aimés, être nous conscient de ça aujourd’hui ?
Est-ce que notre petite vie, même chrétienne, nous convient et nous suffit ? Ou bien avons-nous faim et soif de d’autre chose, que seul Jésus peut nous donner, si nous nous abandonnons à lui ?(Actes 4 / 12).
Nous sommes désespérément des Pharisiens chrétiens, nous avons notre Jésus à nous, et beaucoup de peine à réaliser qu’il est aussi, qu’il est d’abord, celui des autres, celui des gens qui ne le connaissent pas, celui des gens qui ont besoin de lui.
Nous faisons comme si nous étions repus, à ne pas comprendre que d’autres aient faim. Or notre satiété est factice : puisse la faim des autres nous faire connaître la nôtre, afin de profiter tous de la même nourriture, qui est le Christ lui-même. C’est la femme qui a crié vers Jésus sa faim en sachant qu’il pouvait la nourrir, lui le Messie d’Israël, elle qui ne faisait pas partie d’Israël, c’est elle qui a une « grande foi », plutôt que les disciples, c’est-à-dire vous et moi.
Bien-aimés, nous savons comment c’est difficile pour nous disciples d’entendre, de comprendre, d’admettre, de se laisser transformer par cette parole qui nous dit que nous ne sommes pas seuls au monde, pas meilleur que les autres, pas plus intelligents non plus, et surtout pas propriétaires de celui qui « est vraiment le Sauveur du monde », comme diront les Samaritains (Jean 4 / 42) d’autres mécréants !
Et nous devons nous rappeler de la parole de l’Éternel qui est assez claire : “ les voies de l'homme sont devant les yeux de l'Eternel, qui observe tous ses sentiers” (Prov 5.21)
Nous faisons comme si nous étions repus, à ne pas comprendre que d’autres aient faim. Or notre satiété est factice : puisse la faim des autres nous faire connaître la nôtre, afin de profiter tous de la même nourriture, qui est le Christ lui-même. C’est la femme qui a crié vers Jésus sa faim en sachant qu’il pouvait la nourrir, lui le Messie d’Israël, elle qui ne faisait pas partie d’Israël, c’est elle qui a une « grande foi », plutôt que les disciples, c’est-à-dire vous et moi.
Bien-aimés, nous savons comment c’est difficile pour nous disciples d’entendre, de comprendre, d’admettre, de se laisser transformer par cette parole qui nous dit que nous ne sommes pas seuls au monde, pas meilleur que les autres, pas plus intelligents non plus, et surtout pas propriétaires de celui qui « est vraiment le Sauveur du monde », comme diront les Samaritains (Jean 4 / 42) d’autres mécréants !
Et nous devons nous rappeler de la parole de l’Éternel qui est assez claire : “ les voies de l'homme sont devant les yeux de l'Eternel, qui observe tous ses sentiers” (Prov 5.21)
Conclusion
Jésus vivant aujourd’hui, présent dans nos manques, à côté de nous dans nos ravins : voilà celui qui peut toutes choses, dès lors que nous en avons besoin, et que nous allons vers lui, comme la femme, comme les foules du bord païen de la mer. Les Pharisiens s’opposent, et les disciples multiplient les points d’interrogation. Pendant ce temps, le principal se passe à côté, là où est Jésus. Le principal, c’est ce repas que les Pharisiens ne veulent prendre que selon leurs propres règles qui ne sont pas celles de Dieu ; le principal, c’est ce repas que les disciples ne savent pas préparer. Que vous et moi ne savons pas préparer. Nous ne savons pas qui sont les convives.
Nous ne savons pas comment nourrir ces gens avec nos pains et nos poissons. Jésus sait. Jésus « prend les sept pains et les poissons, et, après avoir rendu grâce, il les rompt et les donne à ses disciples, qui les distribuent à la foule ». Et qui, normalement, ont compris qu’ils faisaient aussi partie de cette foule que Jésus nourrit ainsi, car désormais, à cause de Jésus, il n’y a plus de différence entre dedans et dehors. Et « tous mangèrent et furent rassasiés. » C’est une bonne nouvelle, elle est pour aujourd’hui, pour vous. Mangez, car la table est prête, le Seigneur lui-même se donne. Amen !
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