Psaumes 32 :9
[9]Ne soyez pas comme un cheval ou un mulet sans intelligence ; On les bride avec un frein et un mors, dont on les pare, Afin qu’ils ne s’approchent point de toi.
Psaumes 33 :17
[17]Le cheval est impuissant pour assurer le salut, Et toute sa vigueur ne donne pas la délivrance.
Luc 19 :30-35
[30]en disant : Allez au village qui est en face ; quand vous y serez entrés, vous trouverez un ânon attaché, sur lequel aucun homme ne s’est jamais assis ; détachez-le, et amenez-le.
[31]Si quelqu’un vous demande : Pourquoi le détachez-vous ? vous lui répondrez : Le Seigneur en a besoin.
[32]Ceux qui étaient envoyés allèrent, et trouvèrent les choses comme Jésus leur avait dit.
[33]Comme ils détachaient l’ânon, ses maîtres leur dirent : Pourquoi détachez-vous l’ânon ?
[34]Ils répondirent : Le Seigneur en a besoin.
[35]Et ils amenèrent à Jésus l’ânon, sur lequel ils jetèrent leurs vêtements, et firent monter Jésus.
Aujourd’hui encore, beaucoup d’entre nous se pose la question, pourquoi Dieu et le fils parle-t-il du cheval et du mulet (âne) en les comparant aux chrétiens dans leur marche et leur intelligence en Christ.
Et surtout pourquoi il en a besoin dans certaines situations ? Tout est fait pour que chacun puisse comprendre réellement l’appel de Dieu.
Nous savons tous que nous devons mourir à nous-même, afin de laisser la place à notre Seigneur Yeshoua dans nos vies. Et combien d’entre nous connaisse si bien cette récitation de l’Évangile de Galates 2 : 20
« J'ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi… »
Pourquoi je l’énumère comme une récitation, parce que beaucoup d’entre nous font que de le répéter sans entrer dans cette profondeur spirituelle, mais reste quand surface.
Bien-aimé, vous aujourd’hui, qui sont en train de vous apprêter à vous donner entièrement au St Esprit, à mourir à vous-même et à entrer dans la présence de Yeshoua et l’Onction merveilleuse qu’il a en réserve pour vous.
Je vous invite à méditer un verset de la parole de Yeshoua qui serait peut-être une aiguille dans votre chair. Car elle l’a été et l'est aussi pour moi-même dans la mission.
Voici ce verset que nous lisons au Psaume 32 : 9.
« Ne soyez pas comme un cheval ou un mulet sans intelligence ; On les bride avec un frein et un mors, dont on les pare, afin qu’ils ne s’approchent point de toi. »
Réfléchissez au sens de cette exhortation.
Frères et sœurs, bien-aimées de Yeshoua, savez-vous quel est le comportement du cheval et de l’âne (le mulet) ?
Avez-vous pris le temps de chercher à connaître cette différence, parce que Yeshoua nous y compare ?
Si vous n’avez toujours pas compris l’exhortation, alors posez-vous la question suivante : pourquoi Yeshoua Jésus, avait-il besoin d’un âne pour entrer dans Jérusalem ?
Dans les écrits de la procession des Rameaux, il y a un élément qui semble insignifiant à première vue et que j’aimerais approfondir avec vous. Lorsque Jésus demande à ses disciples de “se rendre dans le village d’en face, il leur dit : « Vous trouverez un âne lié, détachez-le et apportez-le-moi. Si quelqu’un vous demande “Pourquoi le déliez-vous ? ”, Vous répondrez : “Le Seigneur en a besoin” ».
Savez-vous pourquoi il avait besoin de cet âne pour entrer à Jérusalem ?
Jérusalem qui a été le point d’achèvement de la mission terrestre de Yeshoua, (Luc 24 : 33) et aussi le point de départ de la mission universelle des apôtres (Luc 24 : 47 ; Actes 1 : 8, 12 ; 6 : 7 ; 8 : 1 ; 11 : 19 ; 15 : 30) ; car Jérusalem est aussi le centre prédestiné de l’œuvre du salut (Luc 2 : 22 voir +, 38 +).
Jérusalem, qui était le point d’arrivée de l’Évangile, est maintenant le point de départ. (Luc 2 : 38 +).
Si Yeshoua Jésus-Christ se déplaçait à pied partout où il allait. Pourquoi est-ce à ce moment-là qu’il avait besoin d'un âne ?
C'était pour montrer symboliquement et prophétiquement son entrée triomphale dans le Royaume de Dieu qu’il est venu inaugurer. En fait, l’entrée de Yeshoua à Jérusalem prophétise sa victoire sur le mal, le péché et la mort par sa résurrection.
Yeshoua agit ainsi selon la coutume des rois de l’Antiquité qui revenaient dans leur pays, victorieux des combats guerriers qu’ils avaient livrés, et qui étaient salué par tout leur peuple rassemblé. De fait, au temps de Yeshoua, les rois montaient des chevaux beaux et forts pour montrer leur puissance. Mais Yeshoua Jésus avait choisi plutôt de monter un âne.
Cela montre que pour entrer dans le Royaume de Dieu, il faut être humble comme Yeshoua notre Maître qui sait bien que la force et le pouvoir humains sont inutiles, puisque c’est la force de Dieu qui est à l’œuvre pour réaliser le Royaume de l’Amour de Dieu. Amen
Donc, voilà pourquoi il est intéressant jusqu’à aujourd’hui d’entendre Yeshoua dire que “le Seigneur en a besoin”.
Qu’est-ce que cela signifie ? Est-ce que cela signifie que Yeshoua a absolument besoin de cet âne pour pouvoir sauver l’humanité ?
Tandis qu'en réalité, Yeshoua est Dieu et il n’a besoin de rien ni de personne pour sauver l’humanité, car seul Dieu peut sauver l’humanité.
Mais selon le plan de Dieu, Yeshoua va avoir besoin de cet âne pour mieux signifier à l’humanité le salut qu’il est sur le point d’accomplir, et que nous ne devons pas être têtu, orgueilleux, comme l’âne, ni être comme le cheval, du fait de son impatience, car il a tendance à partir au quart de tour. Voir ceux qui sont appelés au ministère.
Frères, sœurs, pour comprendre cela, il faut que nous regardions les débuts de l’appel de Paul (Saul). Stoppé par Yeshoua par l’aveuglement, puis conduit a Damas dans sa chambre, sans manger et boire, en prière en attente. (l’attente, la patience de laisser l’Esprit de Yeshoua faire en nous).
Tout comme il avait demandé aux apôtres d’attendre à Jérusalem la promesse du Père, le baptême de feu. (Actes 1 : 4 - 5). Sans cela, la mission ne sera pas sous le contrôle de l’Esprit de Yeshoua, mais celui de la chair. Amen
Bien-aimé, il y a les temps et les moments fixés par seul dieu et sous son autorité. Que nous ne connaissons pas, et qui est un temps de préparation et celui de la patience. ( Actes 1 : 7 ; Hébreux 1 : 2 ; Romains 3 : 26 ; Actes 17 : 30).
C’est après ce temps de patience de Paul dans cette chambre, comme les apôtres à Jérusalem dans cette chambre, en prière, qu’ils reçoivent, idem pour Paul, et le départ de sa mission commence par lui en premier, donc mettre sa vie en conformité, (le baptême d’eau), et après envoyé.
Voilà la raison du pourquoi qu’on nous parle : « Qu’on les bride avec un frein et un mors », le cheval et le mulet auquel nous sommes comparées.
La figure que projette Yeshoua sur l’âne est nous les disciples, ceux qui l’ont accepté comme Sauveur et Seigneur dans leurs vies, et qui sont passés par le baptême d’eau, de feu, afin de porter Yeshoua Jésus-Christ dignement en chacun de nous, sans être têtu, impatient, ou qu’on refuse d’avancer. Amen
Donc le cheval et le mulet la différence est que l’un part trop vite et l’autre refuse carrément de partir…
Bien-aimé, le message est plus que sérieux aujourd’hui pour chacun de nous, avec ou sans ministère, car cette analogie est que dans son empressement, le cheval a tendance à dépasser les limites de l’onction et à retomber dans la chair, alors que le mulet (l’âne) ne bouge pas et dépérit dans la chair.
Hélas, aujourd’hui il y a beaucoup de mulets (d’ânes) dans l’Église. Ils ne veulent rien recevoir de la part de Dieu ou du fils Yeshoua, ni présence, ni onction. Ils sont têtus et récalcitrants.
Alors voici un peu ce que la pensée de l’Esprit de Yeshoua donne. Si je ne peux pas avoir dans mon Église (le corps de Christ vivant) uniquement des brebis, qui suivent fidèlement le Seigneur, selon sa parole écrite, qui est la vraie vérité, je préfère encore avoir des chevaux que des mulets.
Les chevaux, au moins, ne restent pas plantés sur place et on peut espérer les maîtriser. Amen (Actes 1 : 8).
Pour conclure
Les ânes (mulet) sont vus comme des animaux peu intelligents et entêtés. N’est ce pas comme cela que nous arrivons à l’Évangile sans encore la connaissance parfaite de la parole de Dieu. Pourtant, dans le monde de la Bible, ils y sont présentés de façon très positive. L’âne est une bête utilisée pour le travail, surtout, il est le compagnon de voyage par excellence.
Les évangiles font entrer Jésus à Jérusalem sur un âne en reprenant le prophète (Zacharie 9 : 9) qui évoquait l’humilité d’un messie pacifique monté sur un âne.
Et nous voyons dans le message de l’ânesse de Balaam, l’ânesse voit l’ange du Seigneur alors que le prophète ne le voit pas. Ici, l’âne est un animal capable de discerner la présence de Dieu mieux que les humains. (Nombre 22 : 21-34).
N’est ce pas un message que le St Esprit veux nous faire passer, à cause de nos entêtements, a ne pas vouloir lâcher ce qui nous empêche de discerner le plan de Dieu pour nos vies…
Bien-aimée, je vous invite à être comme cette ânesse qui portait Yeshoua, à l’être vous aussi, et de porter Christ chaque jour dans vos vies, et dans les vies dans vos quartiers, de vos villes, car ils en auront besoin pour les jours avenirs. Amen
Jean Évangéliste Pasteur Aaron 🕊️
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