Luc 16.19-31
Un pauvre, nommé Lazare, était couché à sa porte, couvert d'ulcères,[21]et désireux de se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche; et même les chiens venaient encore lécher ses ulcères.[22]Le pauvre mourut, et il fut porté par les anges dans le sein d'Abraham. Le riche mourut aussi, et il fut enseveli.[25]Abraham répondit: Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie, et que Lazare a eu les maux pendant la sienne; maintenant il est ici consolé, et toi, tu souffres.
Luc 12.34
[34]Car là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur.
Vous qui venez de « rendre à César ce qui est à César » en payant vos impôts, vos dîmes, vos crédits. Offrez-vous un temps aujourd’hui, afin d’examiner votre conscience sur la relation que vous avez avec l’argent et aux biens matériels.
Est-ce un péché de gagner de l’argent ? Devons-nous le fuir, le subir, le faire fructifier ? Pourquoi les chrétiens sont-ils si souvent mal à l’aise face à l’argent ?
Bien-aimé, je vous invite à laisser le St Esprit vous ouvrir les yeux sur l’argent et le disciple (chrétien) dans la parole de Yeshoua, afin de faire un nettoyage complète dans votre vie en Christ, quel que soit qui vous êtes (disciple, servante, pasteur, docteur, prophète, apôtre).
Dès le début de la bible, les richesses matérielles apparaissent sous un angle positif : elles contribuent au bonheur de l’homme et sont un signe de la bonté de Dieu. Et elles sont même une récompense qui témoigne de la fidélité de l’homme, alors que la misère est perçue comme une punition divine.
Frère, c’est à partir de l’histoire de Job que le lien entre richesse et fidélité va être brisé et par expérience. Il sait que le riche n’est pas nécessairement un homme juste, ni le pauvre un homme pécheur.
Ce sont les prophètes, à leur tour, qui vont multiplier les protestations contre ceux qui s’enrichissent aux dépens des pauvres. Dont le livre d’Amos nous le relate, ou petit à petit le pauvre qui était considéré comme maudit, fini par être vue comme le préféré de Dieu.
Bien-aimée, la Parole de Yeshoua ne condamne pas les richesses : elle met en garde contre leurs dangers.
« Malheur à vous les riches ! » (Luc 6. 24). Ici, il ne s’agit pas d’une malédiction, mais d’une plainte. Yeshoua se lamente sur le sort de ceux qui en ont en grande quantité, qu’ils n’attendent plus rien de Dieu, ni de leurs frères.
Aujourd’hui, chacun et chacune de nous, et même (nos futurs enfants), ont fait l’expérience et ferons l’expérience à leur tour aussi. Car l’argent a quelque chose de fascinant, il a vite fait de nous piéger, de nous enfermer dans un sentiment trompeur de sécurité, et quel que soit l’individu ou le serviteur de Dieu.
Si nous n’y prenons pas garde, nous mettons toute notre confiance en lui. Il nous procure un bonheur illusoire et, ainsi, nous coupe sûrement de la vrai béatitude. Voilà pourquoi Jésus dit : « Malheur aux riches ! »
Yeshoua Jésus, lui-même connaissait l’importance de l’argent dans la vie quotidienne, et nous a parlé beaucoup à travers un grand nombre de paraboles. Même si Jésus avait une grande robe blanche sans doute sans poche, la bible nous dit bien qu’il avait une bourse commune avec ces disciples. (Jean 12. 6 ; 13. 29), et Luc nous parle des femmes qui suivaient Jésus et les Douze « et les assistaient de leurs biens » (Luc 8.3).
Bien-aimé, Yeshoua n’a aucun mépris pour l’argent ; en lui-même, l’argent n’est ni bon ni mauvais. C’est un instrument. Mais un instrument dangereux, et Il le répète avec force.
Ces mises en garde sont particulièrement marquées dans l’Évangile de Luc. Par exemple, dans la parabole du pauvre Lazare (Luc 16.19-31) : le riche n’a même pas su voir le pauvre qui gisait à sa porte ; cet aveuglement est son péché le plus grave, comme certain d'entre nous.
L’argent, en effet, nous empêche de voir nos frères, nos sœurs : il bâtit un mur qui nous isole. Il nous rend aveugles et il nous rend sourds.
N’est-ce pas ce que le riche a fait avec le pauvre Lazare.
N’est-ce pas ce que vous faites avec vos sœurs et frères, que vous dites à chaque culte "je t’aime ma sœur, mon frère". Tout en sachant qu’il ou elle a des problèmes financiers ou n’a pas de quoi à mettre dans son ventre ou celui de ces enfants.
Ne sommes nous pas aveugle ! Ce n’est pas parce que vous avez donné votre dîme et vos offrandes à l’église, que vous avez fait vraiment ce que Dieu vous demande.
Les dangers nous menacent tous et surtout dans ce siècle où certain battis des églises pour avoir de l’argent. Il n’est pas nécessaire d’avoir beaucoup d’argent pour en devenir prisonnier !
Bien-aimé, taux ou tard nous finissons par passer dans le désert de Job ou celui de Lazare. Mais il faut garder la tête sur vos épaules et mettre Yeshoua au contrôle de vos finances. Amen
S'il y a une chose à savoir et important pour se libérer des pièges de l’argent.
C’est simplement avec foi en mettant Dieu à la première place. Car Yeshoua nous dit , « là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur » (Luc 12. 34). Il faut choisir : « Accumuler pour soi », ou « s’enrichir auprès de Dieu ».
Pour conclure, être esclave de son argent, donc sais de l’être de vous-même. Dans le sens contraire, j’accepte ma pauvreté, fondamentale pour me laisser enrichir par Dieu ; j’apprends à me recevoir de Dieu et inséparablement, de mes frères et sœurs. Amen
Je crois sincèrement que nous devons apprendre à glorifier Dieu avec notre argent.
Aujourd’hui, la plupart des chrétiens ne savent même pas comment Dieu veut qu'ils emploient leur argent ; ils se trouvent ainsi dans un état de pauvreté spirituelle à cause de leur ignorance.
« Écoutez, mes frères bien-aimés: Dieu n'a-t-il pas choisi les pauvres aux yeux du monde, pour qu'ils soient riches en la foi, et héritiers du royaume qu'il a promis à ceux qui l'aiment? » Jacques 2:5
Évangéliste JeanJd