vendredi 8 janvier 2021

DOIT-ON S’AIMER SOI-MÊME POUR POUVOIR AIMER LES AUTRES ?


Lisez et méditer : 
Lévitique 19.1-18, 32-37. 
Versets clé : 
Lévitique 19 :18 
« Tu aimeras ton prochain comme toi-même »

Matthieu 22 :39
« Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »


Peuples de Yeshoua et peuples des îles, frères et sœurs en Christ. S’il est des passages plus essentiels, plus important que d’autres, c’est l’amour envers le prochain (Qui vient après l’amour pour Yeshoua Dieu, mais qui lui est étroitement lié ; Matthieu 22.39) est un des commandements les plus importants pour Yeshoua et pour vous aussi. 

Aujourd’hui il y a beaucoup de confusion quand t'on parle de l’amour en général et particulièrement quand on dit à quelqu’un qu'on l'aime comme Yeshoua nous le précise dans la loi et a travers sa parole…

Notre problème aussi est que la chair déforme les vraies pensées d’aimer son prochain et de pouvoir le lui dire. Car l’ennemi nous a infusé un contre pensée de l'amour du prochain avec des pensées tordue de la chair.  

Voilà déjà le pourquoi, que nous ne pouvons pas dire à son prochain ou à son frère et sa sœur « je vous aime». À chaque fois, les pensées tordues prennent le dessus et nous empêche d’entendre la voie d’Esprit de Dieu.

Aujourd’hui bien-aimés, arrêtons nous sur cette partie que nous avons érigée (à tort ?) en troisième commandement : « Comme toi-même » ; nous le comprenons souvent comme si l’amour pour soi-même était l’élément indispensable à l’amour envers le prochain.

Doit-on s’aimer soi-même pour pouvoir aimer les autres ? 

Toi aujourd’hui, je t’invite à méditer sérieusement sur cette parole au sujet de ta vie… Fais-tu la volonté de Yeshoua ou la tienne ?

Il est intéressant de considérer le contexte de ce commandement de l’ancien testament qui s’étend jusqu’à la nouvelle alliance, et ce qu’ont pensé des commentateurs juifs, puis nous-même disciples  de Christ en particulier. Peut-être réviserons-nous un peu une approche moderne de l’amour qui n’a pas grand-chose à voir avec l’amour selon ce que Yeshoua demande.

Certains la compare le plus souvent a l’amour qu’on doit se porter à soi-même ; il s’agirait donc de 2 commandements, en interprétant de cette manière notre texte : « Tu dois aimer ton prochain comme toi aussi, tu dois t’aimer toi-même » : cela devrait nous conduire a penser autrement si nous coupons ce commandement en 2 morceaux qui doit être développé avec tout la puissance de l'amour de Yeshoua aujourd’hui.

Frères, sœurs, l’amour du prochain présuppose l’estime de soi, l’acceptation de ses limites, le refus d’une culpabilité passée dévalorisante. Mais cette compréhension peut poser quelques problèmes et limiter (ou même renverser) la notion d’amour que Dieu nous enseigne ici. 

En effet, notre conception humaine (et même de disciples), de l’amour repose souvent sur le sentiment : et nous nous aimons facilement quand nous sommes contents de nous-mêmes et nous nous haïssons rapidement quand nous nous reprochons quelque chose ; notre amour pour les autres, peut-il être sur le même registre ?

Bien-aimés, le St Esprit nous enseigne et veux nous pousser au-delà de la frontière de l’amour humain ou de sois même…

L’amour pour soi-même ne peut pas être le critère de l’amour d’autrui ; pourquoi ? Parce que cette approche permettrait, par exemple : celui qui accepte le méprit et de mépriser à son tour les autres dans le dos ; ou parce que celui qui s’aime croit être le meilleur ou le plus fort, lui permettrait de ne pas aimer ceux qui lui paraissent faibles.

Aujourd’hui, votre conception plus ou moins juste (et quelques fois fausse, en tout cas bien limitée) que l’amour ne peut être la norme. La norme est bien l’amour de Dieu pour nous et non pas notre vécu ou notre ressenti personnel. Amen 

Le contexte de toute l’Évangile ne s’arrête pas à ce genre d’approche où c’est le moi qui est mis en avant, et cela, en particulier le contexte de Lévitique 19.

Cette loi d’amour est développée dans ce chapitre à travers d’autres lois d’amour, auxquelles l’Israélite est appelé à se soumettre. Ces lois ne relèvent pas tant d’un sentiment affectif et subjectif, mais de précisions très concrètes.

Il y a un parallèle à faire au sein des 2 parties de ce chapitre 19 ; la première se termine par : « Et tu aimeras ton prochain comme toi » (v18), et la seconde par : « Et tu aimeras l’étranger comme toi » (v34), avec cette comparaison que les Israélites avaient vécue : « Car vous avez été vous aussi des étrangers sur la terre d’Egypte ou des  îles ». il faut comprendre ces 2 commandements en parallèle. 

Frères, les 2 se complètent et s’expliquent mutuellement. L’Israélite et vous, aujourd’hui, doit aimer en comprenant ce que vit celui qui traverse une situation éprouvante parce qu’un jour il l’a vécue lui-même, « comme toi-même » tu l’as vécue. Et les 2 commandements se terminent par : « Je suis l’Éternel, votre Dieu » ; point d’orgue au commandement d’amour.

Bien-aimée, la solution est là, sous nos yeux et dans nos cœurs. C’est de comprendre comment « aimer son prochain »?

Comment vivez-vous la relation avec vos prochains ? 

L’amour est dépendant de ce que l’on ressent vis-à-vis du prochain. L’intérêt pour lui est déterminé par les sentiments. Mais comment comprendre alors qu’ici (et ailleurs, y compris dans l’enseignement de Jésus et des apôtres).

Avons-nous déjà compris que l’amour relève d’un commandement ? 

Et celle-ci est de Yeshoua Dieu.

L’amour n’est pas la conséquence d’un geste favorable, mais il est mû par le désir de témoigner concrètement cette recherche de l’intérêt du prochain et non le sien. Même si les conséquences pour soi-même sont heureuses, l’amour de soi-même n’est pas inscrit dans le plan de Dieu.

L’exemple nous a été donné en nous donnant son fils unique.

Dans l’Évangile, aimer se traduit en actes ; que ce soit envers le frère (v18-19) ou envers l’étranger (v33-34) : il s’agit de respecter et de venir en aide à l’immigré comme à l’indigène (l’étranger) à celui qu’on considère comme proche ou lointain.

Et ce même type de respect du proche lointain est aussi entre nous parmi, de nos façons d’être.. Nous trouvons l’exemple dans : l’amitié entre David et Jonathan l’exprime de cette manière (1 Samuel 18.1 et 3, 20.17) .

« L’âme (la vie) de Jonathan fut attachée à l’âme (la vie) de David et Jonathan l’aima comme lui-même ». Ce n’est pas la même expression que dans Lévitique 19.18. Mais le résultat est le même. Amen 

Frères, sœurs, nous avons vue l'explication si dessus sur :
 « comprendre comment aimer son prochain ». 
Mais rappelez vous que nous avons découpé en deux le commandement que Dieu nous a donnés, alors découvrons celui du « comme toi-même »

Le prochain est une personne « comme toi ». Tout être humain est « comme toi », une personne, non un numéro. L’amour du prochain alors est lié au fait que tous les êtres humains ont été créés par Dieu, toi comme ton frère qui est différent, toi comme l’étranger.
« Tu aimeras ton prochain [lui] qui est comme toi » ; cela signifie alors : ton prochain est égal à toi, semblable à toi ; il est un être humain « comme toi ».

Alors si tu l'as méprise dans son dos ou lui fait du mal, c’est aussi a toi-même, tu le fais. Donc sachez que pour l’Israélite comme pour l’étranger et pour vous aujourd’hui Yeshoua dit : « Je suis le Dieu de l’un et de l’autre ». 

Quand Yeshoua a donné la parabole du bon samaritain, montre, après le rappel de ce commandement d’aimer son prochain comme soi-même, que l’étranger est capable d’aimer, de se mettre au niveau de celui qui est dans le besoin, il en est devenu le vrai prochain ; d’autant plus qu’il est celui qui est si souvent rejeté (Luc 10).

« Tu aimeras l’étranger comme toi : car vous avez été vous-mêmes étrangers en Egypte. Je suis l’Éternel votre Dieu » (Lévitique 19.34) : c’est-à-dire, tu as connu cette condition de rejet, d’esclavage, d’exil à l’étranger, comme dans ta famille, dans le corps de Christ pour certains, tu peux d’autant mieux comprendre la condition de ceux qui la vivent dans ton pays et les aimer. Il est où ils sont comme toi.

La seule chose que tu n'a pas compris jusqu’à aujourd’hui même si tu l'as entendu de tes oreilles, c’est que tu es de la même pâte, de la même nature humaine. 

Pour conclure, la solution n’est pas en vivant la même réaction, mais en aimant, même et surtout, si c’est ton ennemi (Mattieu 5.44). Il s’agit de vivre concrètement : « Tu aimeras ton prochain, comme toi, tu as été aimé ».

Mais c’est à l’obéissance à la volonté de Dieu.

Évangéliste JeanJd 

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