dimanche 12 février 2023

SOYEZ COMME SIMON DE CYRÈNE AIDÉ YESHOUA À PORTER SON JOUG.




Matthieu 11 : 28-30
28. Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos .
29. Prenez mon joug sur vous et apprenez de moi, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour vos âmes.
30. Car mon joug est doux et mon fardeau est léger.

Luc 23 : 26
26. Et comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et le chargèrent de la croix pour qu’il la porte derrière Yeshoua.
Prenez sur vous mon joug, vous dit encore Yeshoua Jésus-Christ.


Alors peuple de Dieu, pourquoi n’y a-t-il pas davantage de disciples prêts à porter l’Évangile, la bonne nouvelle de Dieu ?
Si ce n’est que de faire ce que propose Yeshoua, n’est-ce pas si léger et facile, doux a porter, si nous Lui donnons l’accès à nos cœurs.
Apocalypse 3 : 20 « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe : si quelqu'un entend ma voix, et m'ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. »

Aujourd’hui l’être humain, l’homme dans l’immense majorité sont avides de vérité, de justice, de paix, mais combien se tournent vers Yeshoua Jésus ? Combien au contraire s’en détournent, pensant que les exigences de la religion ou de la foi font peser sur eux un poids énorme, des obligations d’un autre âge, voire une culpabilité dont ils préfèrent se débarrasser, en vivant loin de ce qu’il pense être embarrassant, proche divine qu’est celui de Dieu ?

Portant quand t’ont reçois cette parole de compassion et de consolation d’Yeshoua : « Qu’il se charge encore aujourd’hui de porter nos fardeaux, nos jougs a notre place ». N’est-ce pas à chacun de nous que cet appel s’adresse, l’entendez vous, vous reconnaissez vous à l’intérieur de celle-ci ?

Bien-aimé, frères, sœurs, parents, amis et autres des îles et des nations, n'êtes vous pas assoiffés de cette tranquillité du cœur qui vous permettrait de tout entreprendre et de supporter tout vos maux ?

Que s’est-il passé, pour que le Christ soit devenu ce Maître, ce Sauveur si distant de vos cœurs, est cette figure d’un autre temps passé que vous y croyez presque plus, ou que beaucoup entre vous ont presque honte ?

Aujourd’hui avons-nous entendue réellement et compris cet appel, cette proposition de notre Seigneur et Sauveur émanent seulement dans l’Évangile de Matthieu, donc les autres évangélistes n’y font pas mention.

Peuple de Dieu même si Matthieu 11 : 28-30, semble isolé pour décrire un Christ consolateur et « reposant », ces deux autres verset (v.29-30) qui suivent, ajoutent à l’idée principale que le suivre est non seulement facile, mais rendu par lui plus aisé, plus doux et encourageant. Amen

Frères et sœurs, savez-vous ce que c’est un joug, et quel est donc ce joug que Yeshoua nous inviter a porter à sa suite.

Car il est écrit dans la parole qu’un homme nommé Simon de Cyrène avait porter le joug de Yeshoua Jésus-Christ à sa suite.
Dans l’Ancien alliance, le terme joug (mot qui dans le NT vient du grec zugos) fait naturellement référence à l’entrave qui lie deux animaux pour la traction (voir le joug des bœufs tirant), et donc des esclaves à une loi qui les opprime, comme dans ce texte (d’Esaïe 58:5-10) qui célèbre un Dieu rendant à l’homme sa dignité, en le libérant de ce qui obscurcit son humanité.

Mais le joug rappelle aussi la servitude volontaire de la loi, voir les commandements de Dieu qui propose une direction, une sécurité à l’abri des dangers, et un réglage de la vie sans laquelle l’homme serait livré à l’arbitraire de ses instincts et aux flots du hasard. (1 Jean 5 : 3)

Quand Jésus, dit « prenez mon joug », on peut donc comprendre : « Partagez mon joug », et donc, « profitez de lui ». Voici une parole dans (Siracide 6 : 22-32) qui peut nous mettre au clair l’idée a cette expression :
« Car la sagesse mérite bien son nom, elle n’est pas accessible au grand nombre. Écoute, mon fils (ma fille), accueille ma pensée, ne rejette pas mon conseil : engage tes pieds dans ses entraves et ton cou dans son collier. Présente ton épaule à son fardeau, ne sois pas impatient de ses liens. De toute ton âme, approche-toi d’elle, de toutes tes forces, suivez ses voies. Mets-toi sur sa trace et cherche-la : elle se fera connaître ; si tu la tiens ne la lâche pas.
Car à la fin, tu trouveras en elle le repos et pour toi, elle se changera en joie. Ses entraves te deviendront une puissante protection, ses colliers, une parure précieuse. 
Son joug sera un ornement d’or, ses liens des rubans de pourpre. Comme un vêtement d’apparat, tu la revêtiras, tu la ceindras comme un diadème de joie. Si tu le veux, mon fils (ma fille) tu t’instruiras et ta docilité te vaudra l’intelligence de l’Éternel ton Dieu. ».

C’est dans cet esprit que Yeshoua Jésus propose que l’on « prenne son joug », c’est-à-dire sa suite, (être ces imitateurs, son témoignage), même si au bout de ce chemin se trouve la Croix, l’épreuve que nous n'aimerions pas. (Matthieu 16 : 24 : « Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. »).

Comme pour la Sagesse du Siracide, ce joug protège, réconforte, réjouit le cœur, il est le fondement qui envisage la guérison et le repos qui correspond profondément aux besoins de la condition humaine. Amen !

Bien-aimé, parents, amis, le chemin de cette sagesse peut aller jusqu’au don de soi, au sacrifice de son cœur a Dieu, voir dans la logique d’amour s’abandonner à la volonté de Dieu qui est donnée à ceux qui sont choisis par Dieu (et qui lui répondent ainsi, par un acte.).

Mais sachez, vue tout ce que Yeshoua Jésus a fait pour vous par amour et vous a laissé, il vaut mieux ne pas passer à côté. Ce chemin commence d’abord par la douce servitude du joug facile et réconfortant, qu’on ne fasse pas assez l’éloge.

Bien-aimé, être à l’école de Yeshoua, c’est être son disciple, car quand on commence à entrer dans la foi chrétienne, on se rend en quelque sorte à l’école, comme un enfant qui doit apprendre les bases ; au début, c’est un peu nouveau et déstabilisant, car le joug n’est pas tout à fait naturel. Mais très vite quand on aime, on s’y sent presque comme chez lui.

Frères, sœurs et amis, ce joug pourrait être comparé à une alliance, dont la valeur est de rendre compte des relations entre vous et Dieu. Amen

Mais dans l’Ancien Alliance, on utilise parfois l’image d’un joug métallique qui meurtrit la nuque, afin de donner une vision de la punition que Dieu réserve à un peuple rebelle :
« Puisque tu n’auras pas servi YAHVE ton Dieu dans la joie et le bonheur que donne l’abondance de toute choses, tu serviras l’ennemi que Yahve enverra contre toi, dans la faim, la soif, la nudité, la privation totale. Il imposera à ta nuque un joug de fer, jusqu’à ce qu’il t’ait détruit. » (Deutéronome. 28 : 48)

Et c’est à partir de là que l’Alliance est vue comme étant dure, rigide, droite, car elle se doit d’être forte et durable. Il convient donc que le joug entre Christ et son disciple, comme l’alliance entre Dieu et son peuple, soit robuste et résistante. De même, il y a des règles claires et infranchissables à l’école de la vie et du cœur.
Mais en même temps, une alliance qui ne fait pas droit aux personnalités des alliés, et aux conditions particulières qui ont été celles du pacte, ne rend pas le service qu’on attend d’elle.

Il est offert, et peut sembler quelque fois peu rigide et contraignant au premier regard, mais si on le valorise en le décrivant comme libérateur et structurant de la personne, il pourra être choisi comme l'art de vivre.

Bien-aimé, il y a beaucoup de jougs en dehors de celui de Yeshoua, mais sont rarement aussi légers à porter et faciles à endosser, comme porter le fardeau des autres, qui est appelé aussi un joug.

Mais sachez que vous pouvez être victime de jougs non choisis, ou bien choisis, mais sans véritable discernement. Ici encore, l’Ancien Testament contient un enseignement précieux. (Jérémie 2 : 13-21)

Bien-aimé, pour conclure,
Le joug de Yeshoua Jésus-Christ, est l’alliance de Dieu que vous acceptez dès l’instant que vous prenez la décision d’aide Yeshoua à porter son joug, et Simon de Cyrène n’a rien demandé, mais il a été choisi par la main de Dieu pour le porté à la suite du fils. 
Car frère, il n'y a pas de hasard dans les choses de Dieu, et il a décidé d'intégrer la race noire, sans faire du racisme. 

Mais quelle que soit la couleur que nous portons, notre sang reste tous la même couleur et c'est toujours ce même sang rouge du ressuscité Yeshoua, qui a lavé toutes les couleurs ou toutes les races de leur pêché… Amen

Alors soyez tous des porteurs du joug de Christ, en étant des vrais imitateurs, car la récompense sera grande pour ceux qui disent oui !

Alors Seigneur, je veux prendre ton joug et te soulager un peu. Car le prophète Ezéchiel donnant une vision concrète et splendide de l’Alliance que Dieu réserve à ceux qui se confient à lui.
 « Ils habiteront en sécurité, sans qu’on les trouble. Je ferai pousser pour eux une plantation célèbre ; il n’y aura plus de victimes de la famine dans le pays, et ils n’auront plus à subir l’insulte des nations. Alors on saura que c’est moi leur Dieu, qui suis avec eux, et qu’eux, la maison d’Israël, ils sont mon peuple, oracle du Seigneur Yahve. » (Ezéchiel 34-24-30)

Alors êtes vous prête a prendre la place de Simon de Cyrène et de porter le joug de Yeshoua… ? Si oui ! Vien a Yeshoua Jésus et accepté Yeshoua Jésus-Christ comme votre Seigneur et Sauveur et posé l’acte du Baptême d’eau... Et vous serez ce qu’il est capable de faire pour vous et dans votre vie.

Ne restons pas simplement a dire j’aime Dieu et je crois en Jésus sans jamais lui montrer que vous êtes sincères par un acte que vous allez poser aujourd’hui.

Quand Dieu a dit qu’il vous aime, il a posé l’acte de donner son fils par amour pour vous. Alors et vous !


Jean Évangéliste Pasteur Aaron 🕊️

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