vendredi 6 juillet 2018

MON DIEU, MON DIEU, POURQUOI M’AS-TU ABANDONNÉ?



Ésaïe 53:1-9
Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage, Nous l'avons dédaigné, nous n'avons fait de lui aucun cas.

Marc 15:33-35
La sixième heure étant venue, il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu'à la neuvième heure. Et à la neuvième heure, Jésus s'écria d'une voix forte: Éloï, Éloï, lama sabachthani? ce qui signifie: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?
 Quelques-uns de ceux qui étaient là, l'ayant entendu, dirent: Voici, il appelle Élie.


Romains 6:10-18
Car il est mort, et c'est pour le péché qu'il est mort une fois pour toutes; il est revenu à la vie, et c'est pour Dieu qu'il vit.
Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus Christ. Ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice.

Ce matin, mes amis des îles et de toute nation, prennent un temps de réflexion, un temps pour penser, un peut a ce que nous sommes sur cette terre, quel est notre but vraiment hors de ceux que nous avons fourguer dans nos pensées, nos rêves, nos ambitions.
Méditons, réfléchissons sur cette Parole : Marc 15.34 « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?» (Eli, Eli, lama sabachtani ? !).

Aujourd’hui dans ce monde que nous vivons, il y a plus de temps pour rire, de joie, d’amusement, qu’aucun de nous ne voit plus ceux qui sont dans la souffrance ou voie ceux qui crie à Dieu. La bible nous dit qu’il y eut un cri final et que ce cri était entendu.

Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi est-ce que tu m’as abandonné !
Frères, sœurs, c’est un cri de Yeshoua en araméen dans son patois. C’est aussi celui de l’enfant Jésus, c’est l’adolescent charpentier, c’est le jeune rabbi dans la trentaine d’années qui a crié. Eli, Eli, lama sabachtani ? !
Il n’est pas le seul qui crie depuis avant et après son départ , il y a un grand nombre d’entre nous, petit, grand, pauvre, oublie, seul, qui crie aussi, sans le savoir quelques fois que c'est le même crie de Yeshoua.
Mon Dieu, mon Dieu tu m’as abandonner” “mon Dieu, mon Dieu tu ma oublier”, Seigneur, Seigneur Jésus tu ma laisser seul, tu m'écoute plus, tu m’aide plus
Tel sont les cris de certain dans le monde quand plus rien ne va, tel sont aussi les cris des chrétiens, disciples de Christ.

Bien-aimé, pour chacun de nous, cette crie date.
Il y a deux mille ans ou presque qui nous séparent de la mort de Jésus de Nazareth Yeshoua. Oui ! Déjà deux mille ans que la misère s'est transformés en habitude, la douleur en normalité, l’injustice en forme de vie, l’angoisse en événement naturel, le faux jugement en pratique quotidienne.
Oui ! Deux mille ans, que le peuple de Dieu cri dans le silence. Mais le cri résonne encore aujourd’hui avec toute sa force, toute sa puissance.
C’est le cri et la supplication d’un juste qui souffre, qui nous rappel celui du Psaume 22, qui exprime toute la souffrance d’un homme ou d’une femme, d'un enfant qui se sent délaissé de Dieu.
C’est aussi votre plainte, votre découragement et celui d’un innocent persécuté comme Yeshoua.
Mon Dieu, mon Dieu... Pourquoi cela ? Pourquoi ça,... ?

Bien-aimé, dans la bouche mourante de Yeshoua, il y avait toute ta détresse, toute ta misère et toute la douleur de tous ceux qui meurent sans comprendre, de toutes celles qui souffrent sans pouvoir en expliquer les causes, de tous ceux qui sont victimes du système du monde, de ceux qui portent la douleur de la maladie, le calvaire d’année en année de la tradition et de la misère physique, mentale et spirituel.

Dans le cœur de Yeshoua, il y avait aussi cette solitude immense du Juste qui souffre (nous, le Disciple, la brebis), abandonné par les hommes et les femmes, rejeter par son mentor, maudit par son berger, dénigré pas ses frères et sœurs en Christ.
Espérant ! Peut-être qu’un serviteur comme Elie viendra le soulager de sa misère.
Espérant ! Peut-être un ange ou un frère, une soeur prendra la relève pour lui donner un peu de compassion de Yeshoua.
Espérant ! Peut-être une Parole, un signe de Dieu

Mon Dieu, mon Dieu... pourquoi ? Pourquoi ?
Mon Dieu à moi ! Pourquoi !

Aujourd’hui encore, sur le sens de ces mots on a dit tellement de choses.
Frères, sœurs, tous nos préjugés habitent ce texte et montre nos peurs, nos désespoirs, notre propre manière de confronter la douleur sans Christ, sans le Saint-Esprit, sans la communion avec Dieu. C’est un peu la perte de la foi, dira ceux qui nous observes.

Bien-aimé, ces paroles ne sont ni un reproche amer, ni une proclamation de désespoir pour vous et pour Yeshoua. C’est la prière de celui qui sait que son Dieu doit être là, quelque part, au milieu de la souffrance, à entendre son cri inévitable. Car “quand un malheureux crie, l'Éternel entend” Psaume 34:6.
Ce sont aussi les paroles de celui qui sait que la douleur, la fatigue spirituelle l’empêche de voir Dieu et qui continue à crier toute de même.  Mon Dieu, je sais que tu m’écoutes plus, que tu n'es plus près de moi, que tu m’as laissée seul… Et pour cela, je te prie, car je dois savoir que tu es là pour moi. Tu dois être là !”

Peuple des îles, et des nations, quelquefois le cri de la foi semble un cri inutile, un cri de désarroi, un cri de désespoir qui nous pousse à nous-même la question au plus profond de nous “ Qu’est qui empêche Dieu de venir ? Qu’est qui empêche à Dieu de nous répondre dans nos souffrances ? ..”
Yeshoua veut que nous croyions au milieu de nos misères, nos angoisses, nos détresses, et même quand nous n’avons pas de réponse de Dieu.
Rappelez-vous cette femme cananéenne qui cria : Aie pitié de moi, Seigneur, Fils de David. Ma fille est cruellement tourmentée par le démon. Il ne lui répondit pas un mot…(Matthieu 15.22-23)
La leçon à tirer de ce silence est que : Ce silence au bout du fil montrera l'importance de la foi que nous devons avoir pour recevoir Yeshoua, puis nous accorder ce que nous cherchons. Car Dieu n'est pas aux abonnés absents : chercher les raisons…

Conclusion

Ce sont nos propre surdité nous empêche d'entendre Dieu
Ce n'est pas lui qui est sourd (pas oreille trop dure Es 59.1), mais vous aujourd’hui.
Condition à l'exaucement : Pour être écouté par Dieu, il faut l'écouter d'abord.
Proverbes 28.9 “Si quelqu'un détourne l'oreille pour ne pas écouter la loi, sa prière même est une abomination.”
Frères, sœurs, l'oreille qui obéit reçoit l'exaucement, parfois sans les lèvres de la prière !
Dieu exige votre foi, comme Jésus dans son dernier cri et souvent Dieu a déjà répondu : l'exaucement est prêt, à portée de main(1 Jean 5.14 - 15).

Vous aussi vous avez un travail à faire dans le monde et auprès qu'une famille, d'un frère, d'une sœur, d'un ami, lui apporter les Paroles de Dieu qu'ils attendent, pour venir à Jésus Yeshoua, l'accepter comme Seigneur et sauveur et se faire baptiser.
C'est de cette façon qu'ils sauront réellement que Yeshoua Jésus n'est pas mort, mais ressuscité et frappent à la porte de leur cœur.
Toi ! Si tu entends Jésus, Yeshoua, parlé à ton cœur, a travers ce message vient à lui ! Un peut t'aider.



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