Actes 6 à 7 (Je vous invite à lire
les deux chapitres)
5 Cette proposition plut à toute
l'assemblée. Ils élurent Étienne, homme plein de foi et d'Esprit Saint,
Philippe, Prochore, Nicanor, Timon, Parménas, et Nicolas, prosélyte d'Antioche.
6 Ils les présentèrent aux apôtres, qui,
après avoir prié, leur imposèrent les mains.
7 La parole de Dieu se répandait de plus
en plus, le nombre des disciples augmentait beaucoup à Jérusalem, et une grande
foule de sacrificateurs obéissaient à la foi.
8 Étienne, plein de grâce et de
puissance, faisait des prodiges et de grands miracles parmi le peuple.
9 Quelques membres de la synagogue dite
des Affranchis, de celle des Cyrénéens et de celle des Alexandrins, avec des
Juifs de Cilicie et d'Asie, se mirent à discuter avec lui;
10 mais ils ne pouvaient résister à sa
sagesse et à l'Esprit par lequel il parlait.
Actes 8:26-40 (lisez la parole)
26 Un ange du Seigneur, s'adressant à
Philippe, lui dit: Lève-toi, et va du côté du midi, sur le chemin qui descend
de Jérusalem à Gaza, celui qui est désert.
27 Il se leva, et partit. Et voici, un
Éthiopien, un eunuque, ministre de Candace, reine d'Éthiopie, et surintendant
de tous ses trésors, venu à Jérusalem pour adorer,
28 s'en retournait, assis sur son char,
et lisait le prophète Ésaïe.
29 L'Esprit dit à Philippe: Avance, et
approche-toi de ce char.
30 Philippe accourut, et entendit
l'Éthiopien qui lisait le prophète Ésaïe. Il lui dit: Comprends-tu ce que tu lis?
31 Il répondit: Comment le pourrais-je,
si quelqu'un ne me guide? Et il invita Philippe à monter et à s'asseoir avec
lui.
32 Le passage de l'Écriture qu'il lisait
était celui-ci: Il a été mené comme une brebis à la boucherie; Et, comme un
agneau muet devant celui qui le tond, Il n'a point ouvert la bouche.
33 Dans son humiliation, son jugement a
été levé. Et sa postérité, qui la dépeindra? Car sa vie a été retranchée de la
terre.
34 L'eunuque dit à Philippe: Je te prie,
de qui le prophète parle-t-il ainsi? Est-ce de lui-même, ou de quelque autre?
35 Alors Philippe, ouvrant la bouche et
commençant par ce passage, lui annonça la bonne nouvelle de Jésus.
Prière :
Seigneur mon
Dieu, aujourd’hui beaucoup d’entre nous sont voilés spirituellement tout comme
Paul l’y était, mais tu as mis ta main et les écailles sont tombées de ses yeux.
Alors je te prie aujourd’hui et dans les jours avenir, par tes enseignements et
ta vérité que les écailles de nos yeux puissent aussi tomber afin que nous puissions
être des témoins dans le service selon ta volonté. Amen
Yeshoua Dieu a besoin de nous. Il a besoin de témoins à tout faire,
c’est-à-dire des gens qui assurent toutes sortes de missions et de tâches dans
l’Église et dans le monde : aussi bien sûr le plan matériel, manuel, que sur le
plan intellectuel et surtout spirituel ….
Aujourd’hui beaucoup
d’entre nous participer tous à la même œuvre à l’intérieur et très peu de
l’extérieur, et l’Esprit de Dieu souffle à travers tous nos engagements.
Chers Amis, je voudrais juste vous dire
deux choses, concernant la répartition des tâches de l’intérieur pour aller
aussi vers l’extérieur, car nous avons des bons exemples dans ce domaine avec
les apôtres, quand ils se sont trouvés un peu débordé ou trop prise pour tout
faire par eux même.
C’est à partir de là que le Saint-Esprit
les conduit à introduire des disciples, de qui l’on
rende un bon témoignage, qu’ils soient pleins d’Esprit-Saint et de sagesse.
Bien-aimée, les qualités demandées par
les apôtres ou les références faites par eux, en ce qui concerne ceux qui doit
les aider dans la tâche de Dieu, sont assez bien précis et exigent. Mais
ne le sont pas à leurs yeux, mais devrais être aux
yeux de ceux qui vont les choisir.
Cela devait aussi nous rappeler les
offres d’emploi d’un patron ou une société demandeur, et assez souvent, il
demande que vous soyez diplômé dans le domaine demandé, avoir de l’expérience,
avoir envie de vouloir faire bouger l’entreprise et être sérieux, assidu.
C’est exactement ce que les apôtres
demandent aux autres de trouver en ceux qu’ils vont leur présenter (diacre).
Être un disciple de
Yeshoua ou le devenir, c’est quelque chose de sérieux et exigent. Car nous savons l’être en tant
qu’employé devant nos patrons dans le travail parce qu’il y a un gain
financier. Mais si nous savons l’être devant eux, nous devons l’être encore plus
devant Dieu et aussi dans le travail qu’il nous a confié. Donc il faut
s’organiser, car le gain est beaucoup plus
important que celui que nous recevons dans le monde.
Frères, sœurs et ceux qui sont déjà en
poste, disciples, diacres, diaconesses, évangélistes… Il faut savoir qui fait
quoi, qui est responsable de ceci ou de cela pour
que les choses soient conduites par le Saint-Esprit et non par l’homme.
Nous avons l’exemple des diacres Etienne
et Philippe, qui ont fait partie de ceux, choisit et introduit par les apôtres.
(Actes 6.5-6). Ces hommes choisis avec les cinq autres hommes pour assurer le
service d’entraide dans la communauté de Jérusalem.
Donc, de la même manière dans notre
communauté aujourd’hui, il y a une répartition des tâches qui permet une bonne
organisation : les pasteurs prêchent et enseignent ; ils sont aidés par le
collège d’anciens et le service diaconal. Il y a un conseil d’anciens qui
s’occupent de la direction de l’Église, un trésorier qui s’occupe des finances.
Et le service diaconal, c’est-à-dire le service d’entraide, aide les gens dans
le besoin, et participe à d’autres associations qui le font.
Bien-aimée, revenons à l’histoire des
diacres, Etienne et Philippe, il faut noter quelque
chose d’importante et qui peut nous étonner.
C’est qu’Etienne, et
Philippe, même s’ils sont consacrés au service des tables et au service des
pauvres n’arrêtent pas pour autant d’enseigner.
Etienne fait même un très long discours qui va lui coûter la vie. On peut
dire la même chose pour le diacre, Philippe, et qui va nous montrer qu’il est lui aussi capable d’enseigner les Écriture. Il
va même baptiser un homme, un fonctionnaire éthiopien qu’il rencontrera sur la
route.
Frères, sœurs, on voit que d’un côté, il
faut une organisation et une répartition des tâches, et que d’un autre côté cette répartition n’interdit pas,
heureusement, que tous soient responsables de la Parole de Dieu et puissent l’enseigner
à l’extérieur. Le Saint-Esprit visite tout le monde, il n’est pas
réservé à ceux qui seraient appelés docteurs, pasteurs, prophètes ou apôtres…
Il inspire tout croyant… Et donc tout croyant peut en conscience exprimer sa
foi par ses propres mots, témoigner avec des paroles comme avec des actes,
participer à l’enseignement communautaire et c’est très important. Amen
Etienne le brave, rempli du Saint-Esprit avais les ailes de l’évangile et
conduit par la puissance du Saint-Esprit (Actes 6-8, 10), « Mais ils ne
pouvaient résister à sa sagesse et à l’Esprit par lequel il parlait. »
N'a pas point attendu où demander l’autorisation
des apôtres, et même s’il avait un pasteur, pour être poussé par l’Esprit de l’Éternel pour aller prêcher la parole de
Yeshoua, quel que soit que cela lui coûte et malgré l’opposition à
enseigner, même devant sa mort a fait le travail demande par Dieu.
Philippe à qui l’ange du Seigneur lui
dit : « Lève-toi
et va du côté du midi, sur le chemin de Jérusalem à Gaza, une ministre de
Candace, reine d’Ethiopie venu pour adorer, s’en retournait, assis sur son char
et lisait le prophète Esaïe » N’a pas non plus demande au responsable de l’église
ou aux apôtres l’autorisation, ou que doit-il faire.
Car son autorisation, sa permission,
l’ordre vient directement de Dieu, et aurai peut dire non à l’ange « et je n’ai pas doit d’aller faire cela dans
le dos des dirigeants ou du pasteur s’il avait une à cette époque » Oui
bien-aimé, le diacre ne s’est pas arrêté qu’à cela,
car il a eu la demande de cette reine Ethiopie, haute dirigeant, de le
baptiser.
Et il la fait, sans
aucune autorisation, sans se poser la question que penseraient les autres de
cette décision.
S’il avait le téléphone à
cette époque, pensez-vous qu’il aurait appelé son pasteur pour savoir s’il le
baptise ou pas ?
Frères et sœurs, se sont nos manques d’assurance en le Saint-Esprit qui nous
freine, notre manque communion avec Yeshoua qui nous bloque. Oui ! Vous avez donné la place du Saint-Esprit aux
autorisations des hommes, vous avez fait du serviteur de Dieu, Dieu.
Comment voulez-vous entendre ce que le
Saint-Esprit vous demande de faire, si vous avez fait des serviteurs de Dieu
l’autorité principale sur votre vie.
Le temps est arrivé bien-aimé afin que
chacun puisse connaître son identité et connaître à
quel moment que le Saint-Esprit nous parle directement ou indirectement.
Vous avez reçu re Saint-Esprit en vous, donc vous avez le discernent pour cela,
arrêter de marcher selon les autres ou d’être des robots dans les églises en
train de répéter chaque jour la même chose.
Yeshoua vous attend aussi
de l’extérieur comme il a fait avec Etienne et Philippe, diacre, le temps est
arrivé afin que les écailles de vos yeux tombent au nom de Jésus.
Car vous ne pouvez pas vous satisfaire
que de servir et de desservir la table, mais d’aller aussi dans les quartiers,
dans les familles, car il existe des familles comme celui de Corneille qui ont
besoin de la parole de Dieu, de l’enseigne que le Saint-Esprit fait bouillonner
en vous. Amen
Pesez-vous la question : jusqu’où pouvons-nous aller pour défendre quelqu’un que
nous croyons innocent et qui est injustement accusé ? Comme Jésus.
Car Jésus lui-même
n’a pas cherché la mort. Il a en a eu peur. Il a craint la souffrance.
Il a prié Dieu pour être épargné. Mais il ne s’est pas caché, il ne s’est pas
tué pour être sauvé. Il a choisi librement d’aller
jusqu’au bout et de risquer sa vie. Et vous ! Resteriez-vous
jusqu’au retour de Yeshoua caché derrière ton pasteur, le prophète, l’apôtre ?
Quand t’est vous aller décider de vous
montrer à l’avant-poste, quand t’est vous allez aussi mouiller vos vêtements.
Etienne la fait et il a vu les cieux ouverts (Actes 7.55-56).
Philippe a écouté, obéi, c’est levé et
l’Esprit de l’Éternel était avec lui, jusqu’à la fin au baptême de l’eunuque et
l’Esprit de Dieu l’enleva, puis se trouva en train d’évangéliser a Césarée.
Chers Amis, de cette rencontre avec
Etienne, Philippe, les serviteurs, je voudrais donc qu’on retienne ceci.
Dieu a besoin de nous. Il a besoin de
témoins vivants, courageux et sages. Jésus a dit : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner
sa vie pour ceux qu’on aime. » Mais donner sa vie, c’est d’abord
être là, vivant, pour aimer Dieu et son prochain. Pour donner sa vie, il faut
être vivant et aimer sa vie. Mais le courage du disciple, nourri par l’exemple
de Jésus, fait que le don de sa propre vie peut aller jusqu’à en mourir, dans
certains cas exceptionnels.
Amen
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