Genèse 14 :18-20
[18]Melchisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin : il était sacrificateur du Dieu Très Haut.
[19]Il bénit Abram, et dit : Béni soit Abram par le Dieu Très Haut, maître du ciel et de la terre !
[20]Béni soit le Dieu Très Haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains ! Et Abram lui donna la dîme de tout.
Genèse 28 :18-22
[18]Et Jacob se leva de bon matin ; il prit la pierre dont il avait fait son chevet, il la dressa pour monument, et il versa de l’huile sur son sommet.
[19]Il donna à ce lieu le nom de Béthel ; mais la ville s’appelait auparavant Luz.
[20]Jacob fit un vœu, en disant : Si Dieu est avec moi et me garde pendant ce voyage que je fais, s’il me donne du pain à manger et des habits pour me vêtir,
[21]et si je retourne en paix à la maison de mon père, alors l’Éternel sera mon Dieu ;
[22]cette pierre, que j’ai dressée pour monument, sera la maison de Dieu ; et je te donnerai la dîme de tout ce que tu me donneras.
Matthieu 10 :8
[8]... Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement.
Celui qui ne médite pas la parole de Dieu, qui ne prend pas du temps a cherché Dieu, et qui n’a pas une communion intime et régulière avec Dieu par le biais du St Esprit sera toujours perdu et va croire à toutes sortes de doctrines qui se rapprochent de la vérité de Dieu, mais qui n’est point de Dieu.
Rappelez-vous au moment où Dieu a mis l’homme dans le jardin et leur avait donné le commandement de ne pas toucher à l’arbre de la connaissance, et comment l’ennemi est venu enseigné à la femme avec des paroles ressemblante à la parole de Dieu, mais déformé de la connaissance de Dieu, et à cause de cela ils se sont retrouvés séparés de la présence de Dieu.
Aujourd’hui, c’est un peu ce qui se passe encore dans le domaine de la dîme et la bénédiction de Dieu. Car tout monde veut être béni par Dieu, mais tous n’ont pas compris le fonctionnement de celle-ci.
Écoutez ! Votre communion avec Dieu, et aussi bien la méditation de sa Parole, peut vous aider à ne pas prendre n'importe quelle voie que certains vous demanderont ou vous obligerai de prendre sous des prétextes comme quoi la malédiction ou autre tombera sur vous si votre dîme n’est pas versée.
Dieu nous aime et Il ne nous aime pas pour nous charger avec des lourds fardeaux ou de faux joug doctrinal.
Il vous a dit et écrit dans sa parole :
« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. » Matthieu 11 :28-29
Vous ne pouvez pas vous approcher de Dieu pour être chargé de nouveau par autre chose, mais son rôle est de vous en débarrasser, vous décharger afin que vous vous sentiez bien dans son repos. Amen
Bien-aimé, aujourd’hui encore je voudrais faire de la lumière sur le système de versement de la dîme et du fonctionnement de la bénédiction de Dieu, concernant son fonctionnement en étroite collaboration avec les paroles écrites dans la simplicité.
Cela fait trop longtemps que vous utilisez la méthode d’homme de la dîme et d’offrande, entendus et mal enseigné, et que vous ne voyez rien venir… Jusqu’à arriver à vous demander suis-je passé par la malédiction de la dîme.
Des fois, ce sont nos manques d’enseignement, nos manques de connaissance de la parole de Dieu, et de communion intime par le biais du St Esprit avec lui qui bloque certaines bénédictions qui pourraient nous permettre de donner la dîme à Dieu.
Car celui qui a une communion intime avec Dieu en méditant sa parole ne peut que voir le fruit de Dieu et avoir la connaissance pour comprendre la clé des dîmes et des bénédictions de Dieu. Amen
Bien-aimé, le premier principe réel pour donner la dîme à Dieu et d’être déjà bénis par Dieu et c’est après cela que nous aurons la possibilité donnée notre dîme à Dieu.
Donc celui qui n’est pas béni ou ne reçois la bénédiction de Dieu ne peut point donner.
Votre premier question devait être celle-ci :
C’est quoi la dîme ou s’était quoi au juste ?
La dîme, ou dime, ou encore décime (du latin : décima, « dixième »), est une contribution variable, étymologiquement de 10 %, versée en nature ou en espèces, à une institution civile ou religieuse. Cette taxe, connue depuis la Rome antique et mentionnée dans la Bible, est en usage dans le judaïsme et le christianisme.
Frères et sœurs, la tout premier approche de la dîme se trouve dans Genèse 4. Donc le récit des offrandes sacrificiel de Caïn et d’Abel évoque l’offrande d’une part de la récolte, ou voire donné ce qui te semble précieux selon votre cœur à Dieu (les Prémisses).
Donc Caïn et Abel devait verser leur dîme à Dieu car ils ont été bénis par Dieu, car Dieu leur a donné en bénédiction la terre pour leur bétail et l’agriculture . Amen
Mais nous voyons que la dîme d’Abel est celui la plus appréciée par Dieu, car son offre est de cœur et ce n’est pas une histoire répétée et de donner pour donner.
Cela nous permet de voir que derrière la dîme il doit y avoir un esprit de compassion et même au-delà de tout, voire les prémisses dans tous.
Continuons à avancer sur les premières traces de la dime.
Nous découvrons dans l’ancienne alliance que la dîme était un pourcentage sur tout ce que produiront nos semences, et de ce que rapportera ton champ chaque année.
« Et tu mangeras devant l’Éternel, ton Dieu, dans le lieu qu’il choisira pour y faire résider son nom, la dîme de ton blé, de ton moût et de ton huile, et les premiers-nés de ton gros et de ton menu bétail, que lorsque Dieu te bénira » (Deutéronome 14 :22-29)
Ce qui était important a cette époque, était que Dieu les bénissait avant qu’il donne à leur tour, puis mangent cette dîme qu’ils ont donnée ensemble, et était versé chaque année. (Deutéronome 12 :6-7, 17-19).
Nous pouvons aussi voir dans Amos 4 :4, une autre façon de donner la dîme et elle devait être versée tous les trois jours.
Passons à ce qui blesse le plus aujourd’hui, Malachie 3 : 8-10, fréquemment invoqués dans certaines églises pour soutenir la dîme et la prospérité.
Dans le Livre de Malachie 3 :8-12, la non-observance des dîmes est considérée comme un vol à l’encontre de Dieu, tandis que la fidélité aux dîmes favorise les bénédictions.
Donc abordons les différentes interrogations en décortiquant afin de mieux comprendre, car sais en comprenons que nous pouvons donner en tout liberté.
Étude de Malachie 3
1. Dieu dénonce un acte de tromperie, de quoi s’agit-il ?
Un homme peut-il tromper Dieu ? En effet, vous me trompez et vous dites : « En quoi t’avons-nous trompé ?» Dans les dîmes et les offrandes. (Malachie 3 : 8)
Dans ce verset, le terme hébreu « qove’im » (« voler » ou « tromper ») se réfère au fait qu’Israël ne versait qu’une partie des dîmes et des offrandes destinées au Temple de Jérusalem et requises par la Loi de Moïse.
En effet, l’Ancienne Alliance exigeait que certaines parties du bétail et des récoltes soient consacrées au Temple de Jérusalem. En omettant de le faire, les Israélites ne se contentaient pas de négliger un devoir religieux ; ils commettaient un acte de vol envers Dieu, privant ainsi le temple de ressources essentielles et transgressant un principe fondamental de la loi. ( On parle bien de la loi de Moïse).
2. Quelle était la nature des dîmes de Dieu ?
(…) En quoi t’avons-nous trompé ?» Dans les dîmes et les offrandes.
Dans l’Ancien Testament, la pratique de la dîme était une composante essentielle, définie comme un prélèvement obligatoire de 10% sur les récoltes et le bétail, la dîme était non seulement un acte de dévotion mais aussi un moyen de soutenir divers aspects de la société israélite.
Il existait quatre types de dîmes :
• La dîme lévitique (Nombre 18 : 24)
Connue sous le nom de dîme sacrée, était une obligation annuelle imposée aux bergers et aux agriculteurs israélites. Destinée aux Lévites, elle correspondait à 10% des récoltes et du bétail.
La tribu de Lévi n’avait pas reçu de territoire spécifique. Ils avaient pour mission d’enseigner et d’interpréter la Loi de Moïse auprès du peuple d’Israël (Deutéronome 33 : 10) et servaient également de juges et de conseillers, jouant un rôle crucial dans la gouvernance et le maintien de l’ordre social au sein des communautés (Deutéronome 17 : 9).
• La dîme des prêtres (Nombres 18 : 26-28
Connue sous le nom de dîme de la dîme, était une obligation spécifique imposée aux Lévites et destinée aux prêtres du Temple de Jérusalem. En effet, les Lévites, qui recevaient la dîme sacrée de la part du peuple, devaient ensuite offrir 10% de cette dîme aux prêtres, descendants d’Aaron.
La dîme de la dîme était essentielle pour leur permettre de se consacrer pleinement à ces fonctions sacrées.
• La dîme des fêtes (Deutéronome 14 : 22–27)
Connue sous le nom de dîme de réjouissance, représentait une part des produits de la terre et du bétail que les fermiers et les agriculteurs israélites devaient consacrer tous les ans, en plus de la dîme lévitique. Mais était utilisée par les Israélites eux-mêmes pour célébrer les fêtes religieuses, en particulier la Fête des Tabernacles.
• La dîme des pauvres (Deutéronome 14 : 28-29)
Consistait également en 10 % des récoltes et du bétail, était spécifiquement destinée à venir en aide aux personnes démunies de la société israélite, y compris les Lévites (qui ne possédaient pas de terre), les étrangers, les orphelins et les veuves.
Cette dîme se distinguait des autres par sa périodicité : elle n’était pas collectée chaque année, mais plutôt lors des troisième et sixième années dans un cycle de sept ans, en fonction de ce que produisaient les agriculteurs et les bergers (Deutéronome 14 : 28-29).
La Dîme dans Malachie 3 : 10 est la dîme des prêtres où de nombreux reproches sont adressés aux prêtres tout au long du livre.
La nature de ces offrandes étaient (Malachie 3 : 8) :
Les offrandes dans l’Ancien Testament comprenaient à la fois des contributions obligatoires, prescrites par la loi mosaïque, et des dons volontaires, offerts selon la dévotion personnelle. Ces contributions variaient en nature et en montant, et pouvaient inclure de l’argent, des animaux, des produits agricoles, de l’encens, ou d’autres biens.
La différence de la dîme, les offrandes étaient données selon les circonstances individuelles et pouvaient être apportées à tout moment. Elles étaient destinées à diverses fins, telles que l’adoration, la gratitude, la repentance, la purification, ou l’expiation de fautes spécifiques.
Certaines de ces offrandes, conformément aux directives, étaient soit entièrement consumées par le feu, soit utilisées d’une manière spécifique dans le cadre des rituels.
D’autres, en revanche, étaient conservées dans la maison du trésor du Temple, telles que :
• Les prémices des récoltes et du bétail (Néhémie 10 : 35-37)
• Des portions du sacrifice qui revenaient aux prêtres (Lévitique 7 : 14)
• Des offrandes pour la Construction du Tabernacle (Exode 25 : 2-3 ; Exode 35 : 5), puis le second Temple (Esdras 8 : 25)
En quoi consiste cette malédiction ? (Malachie 3 : 9)
Le verset commence par affirmer que la nation est déjà sous une malédiction qui semble être la conséquence du non-respect de la loi Mosaïque. Les manifestations de cette malédiction sont listées dans Deutéronome 28 :15 et comprennent des difficultés d’ordre économique et agricole, notamment sous forme de famine, de pauvreté, et de baisse de fertilité des sols.
Il est important de noter que même sous la malédiction, le peuple d’Israël persévérait dans la désobéissance en volant les dîmes et les offrandes destinées à Dieu. Cette attitude révèle une obstination et une réticence à se repentir et à retourner sur le chemin dicté par le Créateur.
Qu’est-ce que la maison du trésor ? (Malachie 3 :10)
Dans Malachie 3 : 10, la « maison » et la « maison du trésor » se réfèrent essentiellement au même lieu, mais avec des nuances légèrement différentes.
La « maison » fait référence au temple de Dieu dans son ensemble, ( nous aujourd’hui ) comme lieu de culte et centre spirituel de la nation d’Israël. (Aggée 1 : 8-9)
La « maison du trésor » se réfère spécifiquement à certaines chambres ou zones du temple, dédiées au stockage des dîmes, des offrandes, et d’autres biens précieux. Ces provisions servaient principalement à subvenir aux besoins des prêtres lévites et au maintien du temple. (Néhémie 10 : 40)
Comment comprendre l’action de tester Dieu ?
(…) Mettez-moi ainsi à l’épreuve, dit l’Eternel (…) Malachie 3 : 10
Dans Malachie 3 :10, » mettez-moi ainsi à l’épreuve » signifie que Dieu invite les croyants à lui faire confiance et à lui obéir en apportant leurs dîmes, en retour de quoi il promet d’ouvrir « les écluses des cieux » et de les bénir.
C’est un défi lancé par Dieu lui-même, dans lequel il encourage les israélites à agir par foi, en lui obéissant, et à voir comment il répondra généreusement à leur obéissance.
L’invitation divine à « tester » dans Malachie 3 était une situation exceptionnelle. Elle reflétait une période de crise où Dieu cherchait à rappeler Son peuple à l’obéissance.
Dans ces versets, le terme nasah en hébreux (« Mettre à l’épreuve » ou « provoquer ») signifiait murmurer contre Dieu et ses dispensations, mais aussi d’exiger de lui des manifestations extraordinaires de sa puissance et de sa bonté. (Psaume 95 : 8-9).
Vous ne provoquerez pas l’Eternel, votre Dieu, comme vous l’avez fait à Massa. Vous respecterez les commandements de l’Eternel, votre Dieu, ses instructions et ses prescriptions qu’il vous a données.(Deutéronome 6 : 16-17).
Jésus a d’ailleurs cité Deutéronome 6 : 16 dans le désert, en réponse à une des tentations de Satan.
Jésus lui dit : «Il est aussi écrit : Tu ne provoqueras pas le Seigneur, ton Dieu.(Matthieu 4 : 7).
En effet, mettre Dieu à l’épreuve sans Son consentement explicite, révèle un manque de confiance dans Sa souveraineté et Ses promesses et expose à des conséquences négatives.
À quoi correspondent « les fenêtres du ciel » et « les bénédictions » ? (Malachie 3 : 10)
Dans le contexte de Malachie 3 : 8-10, le terme arubbot en hébreux (« les fenêtres ») évoque l’image de portes ou d’écluse dans le ciel qui, lorsqu’elles sont ouvertes, permettent à la pluie de descendre sur terre. (Genèse 7 : 11-12).
Ainsi, la bénédiction dont il est question ici semble faire référence à de la pluie. Dieu promet de mettre fin à la sécheresse et à la famine en fournissant les précipitations nécessaires pour les récoltes si les Israélites, population majoritairement agraire, respectaient leur obligation de donner la dîme.
Bien-aimé, dans le Seigneur et sauveur Yeshoua Jésus, la bonne nouvelle est que vous êtes plus sous la menace de la malédiction de l’Ancienne Alliance, ils sont sous la grâce de la Nouvelle, établie par Jésus. Les disciples de Christ ne sont plus soumis aux exigences rituels et civils prescrits par la loi de l’Ancien Testament. (Galates 3 : 13)
Mais sachez que le « teste divine de Dieu » dans Malachie 3 : 8-10 était une situation exceptionnelle, non un principe général applicable. Elle reflétait une période de crise où Dieu cherchait à rappeler Son peuple à l’obéissance.
Rappelez-vous que mettre Dieu à l’épreuve pour obtenir de lui, sans Son consentement explicite, expose à des conséquences négatives et révèle un manque de confiance dans Sa souveraineté et Ses promesses. Deutéronome 6 : 16-17.
Frères et sœurs, nous nous rapprochons de cette vérité que vous voulez lire, mais être enseigné sur le sujet avant tout est important aussi…
Par conséquent, les pasteurs, où tout autre qui incitent leurs fidèles à mettre Dieu à l’épreuve pour obtenir des bénédictions les poussent indirectement à commettre un péché.
L’autre erreur que nous faisons de Malachie 3 est de penser que la dîme est toujours d’actualité, ce qui n’est plus le cas.
Le premier des raisons aujourd’hui est que Le chrétien n’est plus sous la loi Mosaïque.
Le seul moment où les dîmes étaient obligatoires, c’était au temps de la loi. Cet « impôt » servait à organiser la nation d’Israël qui était alors une théocratie. Elles étaient principalement utilisées pour soutenir les lévites et les fonctions du temple, mais aussi les pauvres et les étrangers parmi le peuple.
Aujourd’hui les choses sont totalement différentes, car l’Église n’a pas de terre, de gouvernement ou encore de fonctions juridiques. Le chrétien est sous la Nouvelle Alliance, il est sous la Grâce. ( Voir Romains 10 : 4)
Sachez aucun passage du Nouveau Testament ne préconise le paiement de la dîme ; il met plutôt l’accent sur l’importance des contributions volontaires, au lieu d’une exigence imposée. ( voir 2 Corinthiens 9 : 7)
Alors aujourd’hui, les pasteurs qui utilisent Malachie 3 : 10 pour justifier la dîme dans le contexte actuel ne prennent pas en compte la complexité et l’ampleur des contributions requises par la loi mosaïque.
Il est aussi essentiel de souligner que la dîme entreposée dans la maison du trésor, mentionnée dans Malachie, correspondait vraisemblablement à la dîme de la dîme, c’est-à-dire la portion que les Lévites étaient eux-mêmes tenus de verser aux prêtres.
Le peuple ne devait pas verser cette dîme.
Autres choses, Les dîmes étaient uniquement versées par les agriculteurs et les bergers, et (la quatrième, la dîme de la dîme, étant uniquement applicable aux Lévites).
La dîme donnée par Abram et Jacob était ponctuelle et peut être d’actualité aujourd’hui si nous savons que Dieu nous a fait plus que grâce.
Enfin nous y sommes, ce qui fait peur aux pauvres, et maintient certains sous un fardeau.
Aujourd’hui l’Eglise des quatre murs son entrain de manger la graisse des brebis.
Ezéchiel 34 :1-3
[3]Vous avez mangé la graisse, vous vous êtes vêtus avec la laine, vous avez tué ce qui était gras, vous n’avez point fait paître les brebis.
Tel est les cris des enfants de Dieu aujourd’hui .
Avant la loi mosaïque, Abraham et Jacob ont versé une dîme (Genèse 14 : 18 – 20, Genèse 28 : 22). Certains utilisent cet épisode historique pour dire que la dîme est intemporelle et qu'elle serait toujours applicable aujourd’hui.
La première mention de la dîme se fait voir dès l’apparition de Melchisédek qui s’adresse à Abram en ces termes :
« Béni soit Abram par le Dieu suprême, maître des cieux et de la terre. Béni soit le Dieu suprême qui a livré tes adversaires entre tes mains. » (Genèse 14.19-20)
C’est dès lors qu’Abram donna à Melchisédek la dîme de tous les biens qu’il avait pris à ses adversaires.
La première clé du versement de la dîme et de la bénédiction se fait voir ici suite à une action faite envers celui qui doit le donner à sa suite.
Plus tard nous voyons que Jacob s’engage à donner la dîme à Dieu si sa demande se fait voir…
Mais l’étude du personnage de Melchisédek (Genèse 14.19-20) démontre que ce personnage venu de nulle part n’est autre qu’une préfiguration de Jésus-Christ.
Ce qui nous pousse à comprendre spirituellement ce que Jacob veut donner à Dieu, Abram a donné à Jésus … dont l’un comme l’autre ont destiné leur dîme au Seigneur, et non pas à un homme.
Bien-aimé, ce qui fait la différence entre la dîme d’Abram, celui de Jacob, et la vôtre aujourd’hui, si elle est bien enseignée et comprise. Ce n’est donc pas le destinataire de cette dîme, ni du dixième des biens, mais les conditions dans lesquelles cela s’est déroulé.
Frères, sœurs, le temps de la connaissance de ce qu’on fait doivent être conformes à la parole de Dieu poussés par le St Esprit.
La dîme donnée d’Abram est consécutive à la bénédiction reçue soyons claire là-dessus.
Qu’est-ce que cela veut dire et quelle est la révélation ?
Le St Esprit veut nous faire comprendre qu’Abram fait le calcul de ce qu’il doit verser une fois après avoir reçu la bénédiction. Il ne le fait pas avant mais après avoir obtenu de…
Nous pouvons considérer qu’il en est de même pour un chrétien disciple de Christ qui verse librement sa dîme, lui-même en étant béni à l’avance du fait du sacrifice de Jésus-Christ qui lui enlève ses péchés.
Écoutez bien ! De ce fait, il n'y a dans cette relation avec Jésus Yeshoua aucune tractation, aucune condition, aucune transaction.
Yeshoua Jésus, vous a dit de venir tel que vous êtes, sans argent ou avec, mais il ne vous demande rien.
« Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. » (Matthieu 10 :8)
Bien-aimé, frères et sœurs, serviteurs, servantes, lorsque Jésus s’adressait ainsi aux apôtres, et à vous aussi aujourd’hui, il les invitait à donner sans rien attendre en retour car eux-mêmes avaient reçu le don gratuit de la grâce de Dieu et les dons du Saint-Esprit. Amen !
Il devrait en être de même pour tous les disciples du Christ aujourd’hui : « la dîme n’est pas un marchandage avec Dieu et doit être mise dans son vrai contexte selon la parole de Dieu ».
Rentrons plus en profondeur dans la connaissance de la dîme et la bénédiction.
La dîme de Jacob a celui d’Abram n’ont pas la même position.
Car bien aimé, avant que Jacob dresse une stèle en l’honneur de Dieu, et de s’engager à lui donner la dîme de tout ce qu’il recevra de Dieu, Jacob pose des conditions :
« Jacob fit un vœu, en disant : Si Dieu est avec moi et me garde pendant ce voyage que je fais, s’il me donne du pain à manger et des habits pour me vêtir, et si je retourne en paix à la maison de mon père, alors l’Éternel sera mon Dieu . » (Genèse 28.20-21)
Frères et sœurs, nous lisons que Jacob propose un contrat à Dieu : « si tout se passe bien, tu seras mon Dieu ».
Mais qu’adviendrait-il si tout ne se passait pas bien ?
Est-ce que Jacob devrait envisager de se détourner de Dieu pour s’adresser aux dieux des païens et pratiquer des croyances idolâtres ?
Oui ! Bien-aimé cette question n'est pas là pour faire beau dans le message, car c’est aussi des réalités que certains qui étaient en Christ ont choisi d’aller voir chez le culte Baal et autres.
Il est écrit que Jacob a été visité par Dieu en songe et il a reçu une promesse puissante que bien des croyants pourraient lui envier :
« Voici ! Je suis avec toi, et je te garde partout où tu vas. Je te ramènerai sur cette terre et ne t’abandonnerai point tant que je n’aurai fait ce que j’ai dit. » (Genèse 28.15)
Après tous ces paroles, tous ces promesses, Jacob qui doute, et trouve que ce n’est pas suffisant, ni rassurant et émet des réserves, et veut conditionner sa croyance à la parole de Dieu.
Il est loin d’être animé par la foi de son grand-père, Abraham, surnommé à juste titre « le père des croyants ».
Bien-aimé, Jacob est comme nous aujourd’hui, il aimait marchander et pourtant il avait des qualités … il a la foi fragilisée.
C’est ainsi qu’il a privé son frère Ésaü de son droit d’aînesse : en l’échangeant contre un plat de lentilles.
Puis se déguiser pour obtenir la bénédiction de son père Isaac à la place d’Ésaü … la vie de Jacob, le futur Israël sera ainsi animée de comportements propres au genre du monde.
Il ne s'agit pas de juger Jacob … mais peut-être de ne pas s’en inspirer à tout les points de vue.
Mais il y a une chose essentielle qu’il nous apprend c’est comment et quand nous devons verser la dîme ou être bénis.
Jacob n’a point versé la dîme avant que la main de Dieu intervient dans sa vie, avant d’être bénis, et tant qu’il n’a rien reçu de Dieu.
Un pauvre, ou quelqu’un qui touche le minimum d’insertion, ou une aide de l’état du Minima, ne peut pas verser la dîme.
Où est la main de Dieu dans cela ?
Dieu nous a-t-il dit qu’il va nous nourrir avec des miettes ? Non bien-aimé… !
Attendez que la main de Dieu et ses promesses se sont vraiment appliquée dans votre vie pour lui renvoyer l’ascenseur.
Mais il faut que vous puissiez comprendre que la dîme n’est pas qu’une histoire d’argent, car Dieu ne nous donne pas que de l’argent, mais fait aussi dans beaucoup d’autres choses.
Bien-aimé, bénissez, donné avec discernement en fonction de la parole de Dieu, et ne vous sentez pas forcer, ou obliger de faire les choses que vous ne comprenez pas, ou que le St Esprit vous ne vous a pas conduits.
Pour conclure
Rappelez vous « de cette pauvre veuve qui avait donné plus qu’aucun de ceux qui ont mis dans le tronc, car tous ont mis de leur superflu, mais elle a mis de son nécessaire, tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. » (Marc 12 :41-44)
Qui sait sans doute elle n’avais jamais verset la dîme vue sa pauvreté. Mais est-ce que Dieu l’avais maudit ?
Au fond, l’argent ne serait rien et le sentiment du cœur pour Dieu est tout.
Si sa grâce vous est acquise, soyez reconnaissant, donnez de bon cœur pour l’œuvre de Dieu partout où vous avez discerner la présence de Dieu.
Mais rappelez vous que la dîme n’est pas une obligation…
Dieu peut vous bénir même quand vous ne versez pas votre dîme, n’est-ce pas la situation de Jacob chez Laban ou Dieu le béni après temps d’années de travail sans solde et dans des situations peu convenable, et Dieu lui permet d’avoir une grande quantité du troupeau de Laban. A-t-il été maudit ou la malédiction est-elle tombée sur lui ? Mais il reçoit la bénédiction de Dieu.
Le principe est simple, c’est Dieu qui doit vous bénir afin que vous puissiez donner votre dîme. Tout est une question d’action de grâce à Dieu.
« Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. » (Matthieu 10.8)
Beaucoup trop de prédicateurs ont propagé des enseignements erronés sur la dîme, induisant en erreur les fidèles quant à ses implications spirituelles et matérielles.
Jean Pasteur Aaron🕊️
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