samedi 7 septembre 2019

YESHOUA VOUS DEMANDE DE PRENDRE SOIN DU FAIBLE.


 

Ésaïe 58:7-8 

Partage ton pain avec celui qui a faim, Et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile; Si tu vois un homme nu, couvre-le, Et ne te détourne pas de ton semblable.
Alors ta lumière poindra comme l'aurore, Et ta guérison germera promptement; Ta justice marchera devant toi, Et la gloire de l'Éternel t'accompagnera.

Luc 3:11 
11 Il leur répondit: Que celui qui a deux tuniques partage avec celui qui n'en a point, et que celui qui a de quoi manger agisse de même.
Combien d’entre vous, aujourd’hui son prête à prendre soin de son prochain, de celui qui subit, de celui qui n’a plus rien à manger et rien à mettre sur son dos, contre le soleil et les intempéries de la vie.
La question : Somme nous prêtes à vraiment prendre soin du faible ?
Bien-aimés et peuple de Dieu, si nous imitons le Christ, imitons-le bien, si nous sommes ces témoins soyons des témoins vrais dans la vérité.
Dans la parole de Dieu, il y a deux mots ou deux idées qui semblent revenir régulièrement dans l’évangile, lorsqu’il est question de pauvreté : Nourriture et Vêtement. Le faible ou pauvre est celui qui souffre de carences dans ses besoins de base, lesquels sont souvent résumés par ces deux termes.
Lorsqu’Ésaïe, est appelé « l’Evangéliste parmi les prophètes » qui annonçait le plus de détails sur le Messie promis et qui faisait le job d’évangéliste en appelant le peuple d’Israël à l’action en faveur des pauvres, il l’exhorte à partager son pain avec celui qui a faim et à couvrir d’un vêtement celui qui est nu (Ésaïe 58.7). Ce sont aussi les exemples donnés par Jean-Baptiste à ceux qui lui demandent ce qu’ils doivent faire pour produire du fruit digne de la repentance sont les suivants : « Que celui qui a deux tuniques partage avec celui qui n’en a pas, et que celui qui a de quoi manger fasse de même. » (Luc 3.11).
Bien-aimés, disciple de Christ, lorsque Dieu dit : qu’il prend soin du faible, il affirme, qu’il fait droit à l’orphelin et à la veuve, qu’il aime l’immigrant et lui donne nourriture et vêtement (Deutéronome 10.18). Et vous ! Que faite-vous aujourd’hui pour eux ?
Ce sont deux mots « Nourriture et Vêtement » ne nous donnent pas une description exhaustive des besoins de base du faible et de l’être humain. Il faut plutôt comprendre cette expression comme un résumé synthétisant l’ensemble de ces besoins spirituels avant tout.
Le besoin de nourriture dans le sens propre est le repas. Mais dans le spirituel, la nourriture est la parole de Yeshoua, être enseigné, nourrie par l’Esprit de Dieu. Car s’il n’est pas nourri par l’enseignement de Yeshoua. Il sera toujours en train d’attendre et est en quête de la nourriture naturelle, sans jamais comprendre qu’il faut aussi faire des efforts.
Oui ! Il faut de la nourriture, le pain spirituel et la partager avec eux par l’enseignement, la prière, et la guérison.  "Matthieu 4.4 Jésus répondit : Il est écrit : L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu."
Le besoin du vêtement, par exemple, se prolonge dans le besoin du logement (ce qui apparaît à la lecture d’Ésaïe 58). Mais quel logement avant tout qu’ils ont besoin ! Celui de Yeshoua, car il dit « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père… Je vais vous préparer une place..Et je reviendrai, et je vous prendrai avec moi » (Jean 14.2-3).
Oui ! Tout être humain a besoin d’une couverture spirituelle de Dieu, qui se présente soit sous la forme (du salut, de l’acceptation de Christ en tant que Sauveur et Seigneur, du St-Esprit).
C’est de cela qu’Esaïe et Jean-Baptiste nous parle et nous demande de le partager gratuitement avec les autres, « Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. » Matthieu 10.8
Yeshoua ne nous dit pas, que ce n’est pas bon, ce que nous donnons dans le naturel, mais nous pousse à aller plus loin comme il la fait avec ses disciples en leur disant « Donnez-leur vous-mêmes à manger - Matthieu 14(13-21) » Il parlait de là d’une nourriture plus « consistante ». Tel est vos appels aujourd’hui prenez soin des enfants, du faible et de la veuve.
Bien-aimée, la nourriture appropriée se trouve dans la Parole de Dieu, et il a donné à chacun de nous cette responsabilité de la partager. Rappelez-vous que le jour où Yeshoua a redonné la vie à la fille de Jaïrus, Il commande à ses parents de lui donner à manger (Luc 8 : 55).
La responsabilité des parents à l’égard de leurs enfants est souvent mise en évidence (Deut. 4 : 10 ; 6 : 7). Ils doivent veiller à leur enseigner la Parole, et continuer, après leur conversion, à leur apporter jour après jour la nourriture indispensable au développement de la vie divine reçue.
Tous ceux qui sont « nés de nouveau » ont besoin de recevoir une nourriture appropriée à leur âge spirituel. Amen
Frères, sœurs, en tant que croyants, vous avez la responsabilité du nouveau converti, vous avez devant Dieu une responsabilité évidente à son égard. Vous devriez veiller à agir comme le prophète Jérémie, et ne pas interrompre sans sérieux motif le service pastoral que le Seigneur a bien voulu vous confier (Jér. 17 : 16).
Le « grand Pasteur des brebis Yeshoua » (Héb. 13 : 20) veut « confier » sa nouvelle brebis à ceux qui ont avancé dans sa connaissance. Ils doivent s’y appliquer humblement et prendre soin d’elle avec amour. Elles ont des besoins, selon le cas, d’être nourrie, protégée, avertie et guidée. Sinon, elle pourrait perdre cet équilibre indispensable pour un bon avancement spirituel (Prov. 4 : 27). Elle est encore « fragile, faible ».
Le grand besoin pour chacun, est d’être nourri abondamment avec le « lait » de la Parole. Généralement, les jeunes convertis ont un ardent désir à cet égard ; ils n’ont rien de commun avec ceux « qui sont devenus paresseux pour écouter » (Héb. 5 : 11). Alors partage ton pain avec eux, prend soin d'eux. Lève-toi pour Yeshoua et fait l’œuvre.
Pour conclure, la Bible nous parle donc de la pauvreté en termes très concrets et insiste sur sa dimension spirituelle, corporelle et matérielle. Sachons-nous en souvenir… Pour motiver notre engagement en faveur des pauvres, des faibles, avec des actes tout aussi concrets ! D’ailleurs, l’Évangile est tout particulièrement une bonne nouvelle pour les pauvres et les faibles.
Rappelez-vous que les premiers chrétiens nous montrent l’exemple d’une communauté dans laquelle il n’y avait pas d’indigents (Actes 4.34), avant-goût de l’établissement complet du Royaume d’où la pauvreté, la faiblesse sera radicalement éradiquée. Cette communauté et la maison de prière (le Cœur de Compassion d Christ) sont ouvertes aujourd’hui à tous ceux qui veulent être enseignées, y entrer et c’est aussi pourquoi beaucoup de disciples associent la Parole (qui communique l’Évangile) et les actes (qui répondent aux besoins de nourriture, de vêtement et de justice) dans leur implication dans le salut de Yeshoua.
Prédication Évangéliste JeanJD


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