Job
40.1-28
L'Éternel
répondit à Job du milieu de la tempête et dit :
Ceins
tes reins comme un vaillant homme ; Je t'interrogerai, et tu m'instruiras.
Anéantiras-tu
jusqu'à ma justice ? Me condamneras-tu pour te donner droit ?
As-tu
un bras comme celui de Dieu, Une voix tonnante comme la sienne ?
Orne-toi
de magnificence et de grandeur, Revêts-toi de splendeur et de gloire !
Répands
les flots de ta colère, Et d'un regard abaisse les hautains !
D'un
regard humilie les hautains, Écrase sur place les méchants,
Cache-les
tous ensemble dans la poussière, Enferme leur front dans les ténèbres !
Alors
je rends hommage A la puissance de ta droite………
Aujourd’hui
beaucoup d’entre nous se croit au-dessus de Yeshoua, et cela, quelques fois
sans le savoir ou encore en se laissent emporter par leurs élans de grandeur,
mais il arrive que le Seigneur puisse mettre un Ola, un frein comme il la fait
avec Job qui lui aussi est passer par là.
On
vous a toujours servi le livre de Job comme le livre qui permet au chrétien de
tenir bon dans les épreuves, mais on ne vous parle pas, ou très peu de
l’orgueil de Job vis-à-vis de Dieu.
Bien-aimée,
si Yeshoua nous demande d’observer la nature pour comprendre,
c’est qu’il y a une raison bien arrêter, qui doit nous ramener à l’obéissance
et de nous éviter nos débordements.
Frères
et sœurs en Christ, il ne faut pas moins de 40
chapitres pour que Job arrête de se croire au-dessus de Dieu et de le rendre
responsable du mal cruel qui lui arrive. Finalement ce qui permet à Job
d’en sortir, c’est d’observer l’hippopotame et le crocodile que lui fait
admirer Dieu.
Le
Saint-Esprit aime discuter, elle nous invite à discuter, mais aussi à regarder
le monde réel, regarder les personnes qui nous entourent dans leur complexité.
C’est
ce que le livre de Job chapitre 40 nous invite à faire aujourd’hui et de
méditer sur deux animaux « l’hippopotame et le
crocodile ». Que Dieu place en évide devant Job et nous aussi.
La
Bible nous fait savoir que Job contemple
l’hippopotame et le crocodile et lui-même, l’orgueilleux, le rebelle, l’homme
qui ne doute pas de son bon droit, comme chacun de nous... Et il
reconnaît que tout n’est pas aussi simple qu’il l’imaginait.
Bien-aimée,
la terre comprend une incroyable variété de formes de vie et chacun en son
genre. Certain va voir l’hippopotame et le crocodile comme des bêtes
sauvage ou formidable selon la façon d’on vous les
regarder.
N’est pas un exemple de nous-même en Christ, de la façon que
nous regardons un frère ou une sœur.
Ce
sont deux animaux présentés par Dieu à Job, il y a un ne mange que de l’herbe
et l’autre ne mange que de la viande, l’un est tout dodu et l’autre tout plat,
l’un est couvert d’écailles et l’autre de cuir lisse, l’un a des centaines de
dents et l’autre juste quelques-unes.. La première complexité que découvre
Job ici, c’est la variété des formes de vies,
chacune pourtant à son incroyable beauté et ses dangers aussi.
Quelques-uns
d’entre nous, se sont tellement habitués à notre environnement que nous sommes
devenu aveugle. Mais face au danger nous retournons assez vite à notre naturel
animal ou de chaire, si je peux le dire comme cela pour que nous puissions
mieux comprendre. Car quelques fois la jungle n’est
pas dans la forêt comme nous pouvons le penser, mais dans le monde et parmi
nous et dans l'église.
Aujourd’hui
en méditant sur l’hippopotame et le crocodile nous pouvons saisir qu’avec Yeshoua et la vie, on peut s’attendre à tout.
Alors quand nous désespérons pour trouver une issue, quand l’avenir ou nos
affaires nous semble bloqué, quand il nous semble qu’il n’y a pas de solution,
nous pouvons penser à l’hippopotame et au crocodile et saisir qu’il y a un
million de solutions possibles que nous n’imaginons même pas. Reste à demander les conseils de Yeshoua, et s’attendre à
tout. Cela aide à ne pas passer à côté de
solutions complètement qui seront des bénédictions pour chacun nous.
Frères,
sœurs, Jamais nous ne serons aussi étranges que l’hippopotame et le
crocodile. L’Éternel apprend à Job à contempler et
à admirer ces bêtes. C’est un peu apprendre
à aimer la diversité des autres, c’est un peu commencé à pouvoir aimer aussi
notre propre nous, notre visage qui est heureusement particulier, comme notre
corps, notre personnalité, notre histoire et ceux de nos frères et sœurs.
Et
avec tout cela, nous avons une place dans ce monde, au moins autant que
l’hippopotame et le crocodile.
Yeshoua veut briser les barrières qui vous empêchent d’être un
instrument entre ses mains, comme il la fait pour Job, Paul et bien d’autres.
Il
conduit Job et vous, à voir que l’hippopotame et du crocodile, c’est que
chacune de ces créatures, sont à la fois merveilleuse par certains côtés et
indomptables, voire malfaisantes par d’autres.
Cela ne vous faites pas penser à vous-même quelques fois Christ
!
L’hippopotame
dans Job 40 est une créature des marais, c’est
à dire ni de la terre sèche, ni de l’eau comme les poissons, se une
créature se mettant à l’ombre, se cachant. Il est souvent représenté dissimulé
entre la surface et profondeur de l’eau.
Alors
bibliquement, cela fait de lui un être dont la création n’est pas achevée. Car
dans la Bible, Dieu crée de deux façons : en
distinguant des choses : la lumière des ténèbres, le sec du mouillé, et même
les eaux d’en bas et les eaux d’en haut, du ciel... Donc l’hippopotame
est un être mi-sec mi mouillé, mi-lumière mi-ténèbres.
La Parole de Yeshoua dit que nous sommes pareil que cet animal : « Voici l'hippopotame
dont j'ai donné la vie comme toi ! » (V10)
Ce qui veut dire quand nous l’observons, nous voyons que nous
sommes dans un monde identique, inachevé. Car les sources de
souffrances et de dangers dans le monde, il faut donc discerner, ne pas
confondre ce qui est génial et ce qui est encore sauvage, brut, incréé dans le
monde, ou n'est pas encore passer dans les mains de Yeshoua pour ce qui est
l’église, et comment Dieu y travaille.
Pour
méditer et parler de cette réalité que nous fait découvrir l’hippopotame ici,
on garde souvent le nom hébreu : Béhémot, et à ce qu’évoque le crocodile de la
suite du chapitre 40 de Job du nom de Léviathan.
Bien-aimé,
vu par notre côté Béhémot (de la chaire, mi-ténèbres, mi-lumière), nous sommes
une création déjà géniale, mais avec pas mal de travail
à faire encore pour la rendre parfaite entre les mains de Yeshoua.
Nous
le sommes ainsi, l’humanité est ainsi, dans ce
marais de l’entre deux, un pied dans la ténèbres (le chaos), dans la sauvagerie,
et pourtant déjà « la tête de la création, le commencement des chemins de Dieu
», comme Dieu le dit à Job (40 :14).
Qu’évoque-t-il
se formidable Léviathan que Dieu prend comme exemple à Job et a nous ?
N’est-il pas un être mi-génial mi-chaos comme l’hippopotame. On
le reconnaît à cause de la bouche, sa peau de cuir invincible, mais si vous
regarder près la description qui en est donnée dans la Parole, ce
crocodile-Léviathan a quelque chose du Saint-Esprit, ou de la Parole de Dieu
que rien ni personne ne peut dompter.
Et qu’apporte l’observation de ce Léviathan à Job et a vous
disciple de Christ aujourd’hui ?
Plein
de questions, toute une série, comme souvent avec la Parole de Yeshoua, et
toute une série de surprises que le croyant peut ressentir devant l’action de
Yeshoua : tantôt pleine de tendresse, tantôt d’une force immense, nous disant
parfois nos quatre vérités, et n’ayant pas peur de se placer en dessous de nous
pour nous supplier, comme Yeshoua le fait si souvent avec celui qu’il aime.
Amen
Frères,
sœurs, le Léviathan, ce crocodile est une figure de ce qu’apporte Yeshoua :
plein d’idées neuves et plein de questions qui brisent nos certitudes toutes
faites et nous permettent de ne plus tout mélanger, d’y voir plus clair.
Job
lui-même a faute de raison vous, se rend bien compte qu’il est impossible de
mettre la main sur le crocodile-Léviathan, ce serait vouloir emprisonner
l’Esprit Saint, le souffle créateur de Dieu, ce serait comme vouloir saisir le
vent dans ses mains, que ce soit la brise légère ou l’ouragan, c’est tout aussi
impossible.
Bien-aimé,
nous sommes à l’heure de la connaissance de Yeshoua. Donc
il existe dans notre petite personne quelque chose du Béhémot et quelque chose
du Léviathan, à la fois un chef d’œuvre en cours d’élaboration et le souffle de
créativité de Dieu qui travaille avec et dans ce chantier.
Dans
le monde, nous observons le chaos qui subsiste, et le souffle de l’Esprit sont
aussi réels, aussi manifestes, aussi énormes et formidables que le sont une
bande d’hippos et de crocos sur le Nil. Et celui qui ne les voit pas risque
gros s’il croit pouvoir se promener par-là tranquillement.
N’est-ce pas l’état de l’église d’aujourd’hui qu’il s’agit ici ?
Cela
nous invite à vivre cette complexité avec fierté, mais aussi avec humilité,
avec sagesse, mais aussi avec une ouverture à l’action de Yeshoua qui tente de
nous faire évoluer et de nous rendre moins sauvage et utile.
Frères
et sœurs en Christ que choisir aujourd’hui entre le béhémot ou le léviathan,
l’hippopotame !
Aujourd’hui chacun de nous pense à sa façon, que chacun interprète
la Bible librement, et encore plus que chacun puisse se dire Apôtre, Prophète,
Evangéliste, Docteur, Pasteur, Disciple animé par l’Esprit de Yeshoua.
Il y a
le risque que les points de vue finissent par être si différents que la société
éclate et que cela tourne à la guerre de religion dans nos quartiers, nos
villes.
Ce
n’est pas facile de gérer ce monde où chacun de nous est ce Béhémot génial par
certains côtés, mais aussi sauvage et chaotique de l’autre. L’Esprit de Dieu travaille avec et sur ces deux réalités
en chacun de nous, pour commencer à dompter ce qui est sauvage en nous, mais
aussi mobiliser notre meilleure part, qui peut alors apporter au monde
et à la collectivité un service unique en irremplaçable.
Mais
toute évolution prend du temps quel que soit dans les églises ou en dehors et
en attendant que nous soyons devenus parfaites, comment
faire ? Comment vivre les uns avec les autres ?
Aujourd’hui
ce qui est sauvage en chaque personne est de jouer au crocodile, de se prendre
pour Dieu, de penser détenir à soi-même la vérité et trouvant juste, en toute
bonne foi de l’imposer aux autres, les mordant et les dévorant comme un
crocodile ordinaire. L’Esprit de Dieu est bien loin de tout cela et ne la
reconnaît pas, alors gare aux hippopotames.
Aujourd’hui
ce n’est ni moi ni vous qui pourriez résoudre cette équation délicate, laissant
le Saint-Esprit se manifester en chacun sans pour autant que nous nous
dévorions les uns les autres. Amen
Mais Après
avoir ainsi médité vous devez accepter tout comme Job a répond à Dieu :
Mon
oreille avait entendu parler de toi,
Mais
maintenant mon œil t'a vu. (Job 42:5)
C’est
à dire qu’il a maintenant une connaissance empirique de la vie et de sa source
qu’est Dieu, et non plus seulement une connaissance théorique. Et cela affine
considérablement la découverte de Dieu et du monde, de leurs fonctionnements
réciproques. Cela aide à reconnaître dans le monde et en nous-même ce qui
pourrait être divin et mérite d’être éveillé, écouté, libéré. Et de démasquer ce
qui est sauvage et ceux qui se prend pour Dieu. Amen