jeudi 7 février 2019

TA FORCE DANS LA PRIÈRE N'EST DUE QU'A TA FAIBLESSE DEVANT YESHOUA




2 Corinthiens 12:7-10 (LSG)
7 Et pour que je ne sois pas enflé d'orgueil, à cause de l'excellence de ces révélations, il m'a été mis une écharde dans la chair, un ange de Satan pour me souffleter et m'empêcher de m'enorgueillir.
8 Trois fois j'ai prié le Seigneur de l'éloigner de moi,
9 et il m'a dit : Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi.
10 C'est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ ; car, quand je suis faible, c'est alors que je suis fort.


La prière n’est pas une invention de l’Homme même si vous vous rendez compte quelques fois que c’est vous qui parliez à Yeshoua ou que ce sont vos pensées traduites par des mots créer par vous. C’est Yeshoua qui a inventé ce moyen de communiquer avec lui.
Alors, même si vous ne comprenez pas tout de l’efficacité de la prière ni du comment, quel privilégié de la vivre et de la recevoir d’un frère ou d’une sœur.

Bien-aimées, certaines personnes la vivent très mal et tellement imparfaitement, qu’il n’ose ni prier, ni demande qu’on prie pour eux.
Alors, en fait, quelles sont les conditions que le Seigneur considère ? Elles sont peut-être différentes de celles que nous nous imposons.

C’est quoi la faiblesse dans la prière :
« Je ne sais pas prier, même seul : je ne sais pas mettre du temps à part ; je ne sais pas pour qui, pour quoi prier ; j’oublie les besoins des autres ; je ne sais pas louer Yeshoua ni l’adorer ; je ne sais pas trouver les mots qui sont justes ; je ne sais pas développer ma pensée dans la prière ; je ne sais pas être profond ; j’oublie de m’humilier, je ne sais pas demande qu’on prie pour moi et vu mon orgueil (je le reconnais !), je ne veux plus abuser des frères et sœurs, j’ai trop conscience de mon imperfection, de la présence de certains péchés en moi pour croire réellement que Yeshoua peut continuer à m’écouter ; je ne sais pas m’arrêter dans la prière pour demander pardon à Yeshoua parce que je continue à retomber dans les mêmes fautes. En fait, je ne sais pas si je sais prier ou pas ».

Il y a encore d’autre paramètre qui nous fait croire que certains facteurs de nos faiblesses nous retiennent. Et c’est ce tout qui nous fait que nous pensons à cause de la faiblesse de notre prière, du manque de zèle ou de persévérance que Yeshoua ne peut pas nous répondre.

Frères, sœurs, ce sentiment de faiblesse peut nous éloigner de Yeshoua, nous priver de ses bénédictions, mais aussi de la communion avec les autres (à travers la prière en commun). Mais avons-nous raison de nous arrêter sur notre faiblesse ?

Si aujourd’hui vous ne priez pas le Seigneur, vous avez peur de prier où vous avez peur de demander aux autres de prier pour vous, c’est parce que nous ne comprenons certainement pas suffisamment : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jn 15), dit Yeshoua.

Quelques fois, nous pensons le contraire : « Ce qui importe dans ma prière, c’est qu’elle soit bien construite » ; nous nous fixons sur la forme, l’apparence. Nous nous arrêtons à cette superficialité, que nous nous reprochons. Jésus, Yeshoua au contraire, parle de la prière comme d’un lien vital avec lui.
Mais que voulez-vous ! Il faut que chacun de nous vivre avec nos faiblesses : c’est pour cela que Yeshoua a donné la prière, à cause de nos faiblesses. Prier, c’est faire l’aveu, chaque jour, de notre faiblesse. Amen

Bien-aimées, vous devez savoir que quelques fois ce n’est point vous qui prenez l’initiative de prier, mais c’est l’Esprit de Yeshoua qui nous pousse à prier chaque fois qu’il souligne cette faiblesse. Prier avec d’autres, c’est leur demander de s’associer, pour demander ensemble à Yeshoua son aide. Amen (Romains 15:1).

Mais le Seigneur nous dit de le prier parce que nous sommes faibles. Notre faiblesse en fait nous rétablit dans une vraie relation avec ce Yeshoua d’amour qui veut nous écouter et répondre à nos besoins.

Nous pouvons tout apporter au Seigneur, en attendant tout de lui. Nous pourrons alors vivre la force de Yeshoua à travers notre faiblesse. C’est l’expérience que l’apôtre Paul a faite : « Pour me garder de l’orgueil, Dieu m’a imposé une épreuve qui, telle une écharde, tourmente mon corps. Elle me vient de Satan qui a été chargé de me frapper pour que je ne sois pas rempli d’orgueil. Au sujet de cette épreuve, j’ai prié par 3 fois le Seigneur de l’éloigner de moi, mais il m’a répondu : ‘Ma grâce te suffit, c’est dans la faiblesse que ma puissance se manifeste pleinement’. C’est pourquoi je me vanterai plutôt de mes faiblesses, afin que la puissance du Christ repose sur moi. Je trouve ainsi ma joie dans la faiblesse (…), car c’est lorsque je suis faible que je suis réellement fort » (2 Co 12v7-10).

Frères, sœurs, cet exemple de la vie de Paul a été déterminant pour sa marche avec Dieu et elle doit l’être aussi pour nous aujourd’hui encore plus, car elle nous permettra de découvrir une dimension que nous ne connaissons pas auparavant, même si nous sommes déjà chrétiens. Tout comme Paul :


C’est l’orgueil de Paul, tout comme la nôtre qui l’empêchait de connaître cette puissance que Yeshoua peut donner. L’orgueil est tapi au fonds de nous-mêmes, prêt à s’imposer ; il se manifeste si facilement chaque fois que nous pensons : « Je m’en sortirai seul, j’ai suffisamment de capacités ».

Quelques fois aussi se sont les épreuves qui peuvent nous conduire à l’essentiel, c’est-à-dire : prier et dépendre de Yeshoua (et ça, c’est le contraire de l’orgueil).

Pour que nous puissions comprendre bien cela, Paul utilise ces mots « il m'a été mis une écharde dans la chair, un ange de Satan », car il est convaincu que Yeshoua peut utiliser Satan pour réaliser son plan.
Satan croit influencer Paul et vous-même quelquefois, en envoyant des épreuves lourde, mais en fait, il est l’instrument de Yeshoua, pour faire sortir de vous cette prier de combat, de supplication temp attendu de Dieu, car il nous aime.

Alors la question aujourd’hui : pourquoi craindre l’action du diable alors, puisque nous pouvons être assurés que notre Seigneur Yeshoua est au-dessus de lui et que nous lui appartenons ?

Bien-aimées, le but de Yeshoua n’est pas d’écraser ni nous punir ; son but est de nous amener à le laisser agir en nous, pour que sa puissance nous transforme. Son but n’est pas toujours d’arrêter l’épreuve dans laquelle nous sommes, mais de nous permettre à travers et de dépendre de lui.
À notre grande surprise : Yeshoua, Jésus, ne supprime pas ce qui mine Paul, et vous, mais il tarde même dans sa réponse. Nous savons qu’il n’abandonne pas celui qui dans sa faiblesse se tourne vers lui : « Ma grâce te suffit ; c’est dans la faiblesse que ma puissance se manifeste pleinement ».
Nous préférons être remplis de sa puissance plutôt que de sa grâce ! Mais même s’il veut nous faire connaître sa puissance, c’est sa grâce qui est suffisante dans nos combats : elle parle de son amour immérité, de sa fidélité intangible, de sa présence apaisante. Amen


Le Seigneur Yeshoua nous demande de le prier parce que nous sommes faibles. Notre faiblesse en fait nous rétablit dans une vraie relation avec ce Yeshoua d’amour qui veut nous écouter et répondre à nos besoins.

Alors ne restons pas ignorent, sans nous adresser à Yeshoua ; ne restons pas silencieux (intérieurement ou publiquement) parce que nous ne savons pas prier. En reconnaissant notre petitesse, notre faiblesse, dans la confiance en lui, nous pouvons savoir qu’il agira pour nous, parce qu’il nous aime. Amen

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