ARRÊTONS DE CONFONDRE CONVERSION ET CONVICTION.

Jean 3:1-15 

³ Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu.

⁴ Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère et naître ?

⁵ Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu.

⁶ Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est Esprit.

⁷ Ne t'étonne pas que je t'aie dit : Il faut que vous naissiez de nouveau.

⁸ Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais d'où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l'Esprit.

Ézéchiel 36:26

Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j'ôterai de votre corps le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair.

Aujourd’hui nous courons peut-être le risque de penser que nous sommes convertis, parce que nous sommes baptisés et faisons sans doute partie d’une église. Mais ce n’est pas toujours le cas. Car nous ne devons pas confondre conversion et conviction, tel est la situation d’un grand nombre de chrétien aujourd’hui.

Frères, sœurs, pourquoi nous est-il difficile d’aimer Yeshoua, bien que nous sachions ce qu’il a fait pour chacun de nous, quelles que soit notre couleur ou notre race ?

La Bible nous parle au chapitre 3 de l’évangile de Jean, d’un homme qui ne parvenait pas à aimer Dieu, malgré ses vastes connaissances bibliques. Pourtant, il se conformait à toutes les règles, et s’efforçait chaque jour d’être un bon membre de l’église, ou sans doute qu’il avait des responsabilités de dirigeant, selon les dire de la bible, mais n’était pas heureux.

Malgré tout cela, Nicodème docteur de la parole, éprouvait un grand vide intérieur et il lui fallait un petit plusse. Se plusse qui pourrai changer sa vie, et combler ce vide intérieur, sans doute un se demandait au fond de lui « Mon Dieu, que m’arrive-t-il, qu’est-ce qu’il ne faut de plus ? »

Comme certain d’entre nous, qui vont à l’église tous les jours, qui observe le jour du repos, qui fait le travail missionnaire, ou qui chante, qui jouer leur rôle de diacre, diaconesse, ou d’évangéliste, mais sente qu’il y a toujours quelque chose qui ne va pas tout au fond de sois.

Bien-aimé, avoir l’impression que tous vos efforts ne valent rien, fini toujours par nous pousser à nous mettre en question, et cela ne vienne pas de nous, mais qui Saint-Esprit qui est là pour nous pousser dans le bon choix et le bon chemin.

Cet homme Nicodème, étudiait et connaît les prophéties, mais son problème, comme certain bien assise dans les églises ou autres, n’était pas un manque de connaissances, mais qu’il n’avait jamais rencontré personnellement le Christ, Yeshoua. Réalisez-vous le drame de cet homme et de vous-même dans cette situation ?

Remplie de théories, de doctrines, de prophéties, tout comme Saul, tout comme vous aussi aujourd’hui, mais se sentait seul, sans le petit plusse, cherchant le secours, cela génère une grande quantité d’angoisses. Portant, il se sentait incapable de courir vers Jésus Yeshoua, comme le jeune homme riche.

Bien-aimé, chacun de nous, a besoin de faire la rencontre personnelle avec Yeshoua, par le Saint-Esprit, afin que nous soyons vraiment convertis et de sortir dans la conviction. (Actes 9.4),

La rencontre de Nicodème avec Jésus sait fait sur le Mont Olivier. Une montagne pas comme les autres, car c’était un lieu ou Yeshoua, se rendait régulièrement, et même après avoir prêcher au peuple (Jean 8.1). Le Mont Olivier un lieu ou des changements opérait dans les vies et des miracles se produise, ou la présence de Dieu remplissait toute l’atmosphère. La Bible dit que « David monta la colline des oliviers. Il montait en pleurant et la tête couverte, et il marchait nu-pieds » (2 Samuel 15.30). C’est aussi là, sur la Mont Olivier dans la chambre haute que les disciples persévéraient dans la prière.

Oui ! Bien-aimé, c’est là que Jésus attendait Nicodème les bras ouverts. C’était la rencontre de la paix et du désespoir, du Maitre et de la théologie. Nicodème était en face au manque qu’il n’avait pas, du petit plusse, qui pouvais changer sa vie.

Voilà ! Que Yeshoua Jésus va doit au cœur de Nicodème qui avait voulu parler de ses tristesses, de ses échecs et de la confusion qui le tourmentaient, mais il en fut incapable, comme nous tous. Et voilà que c’est son orgueil, tout comme le nôtre, qui prit la parole à notre place : « Je reconnais que tu es un maître, et je suis venu pour te parler de maître à maître ».

Frère, sœur, avec de telles convictions, Jésus regarda Nicodème et vit une personne angoissée, comme chacun de nous remplir d’orgueil et de conviction. Bien-aimé comme vous et moi, cet homme, ce n’était pas de prophéties dont il avait besoin, ni de théologie, ni de doctrines. Car nous vivons parfois dans l’inquiétude à la recherche de toute sorte de connaissances théologiques, alors qu’en réalité, nous avons besoin, d’autres choses, comme la vraie conversion.

Tel a été, le problème de Nicodème, et Yeshoua le lui dit « Tu dois naître de nouveau ». Tu dois te convertir mon frère, ma sœur. Votre problème est cela aujourd’hui. Sachez tant que vous ne passez pas par la nouvelle naissance, il ne vous sert de rien d’aller à l’église et d’apprendre les règles et les commandements par cœur, ni de remplir tes responsabilités de dirigeant. Car rien ne peut remplacer l’expérience de la conversion.

Bien-aimé, me croyez-vous, que si je vous dis que le problème de Nicodème peut aussi être le nôtre. Car nous courons aujourd’hui le risque de penser que nous sommes convertis parce que nous sommes baptisés et faisons partie d’une église. Mais ce n’est pas toujours le cas. Nous ne devrons pas confondre conversion et conviction.

Écoutez ! Ces mots se ressemblent, mais ils ont un sens bien différent. La conversion concerne le cœur et la vie, la conviction concerne uniquement ce qu’on amasse par l’intellect. Nous sommes convaincus de la doctrine que nous entendons ou lisons, nous l’acceptons de tout notre cœur. Mais le fait d’avoir cette conviction ne signifie pas que nous sommes convertis. Amen

Voilà ! Où et comment, commence la confusion, alors nous nous retrouvons dans la même situation que Nicodème quelques fois (remplis de doctrines et de principes depuis que nous avons accepté Yeshoua Jésus).

Essayons de comprendre cela, par une forme imagée sur la conversion :

Prenons l’histoire du loup qui observe un troupeau de brebis. Et ce dit qu’il aimerait bien cette vie-là, être parmi eux, paisible, en paix, et qui n’ont pas besoin de chasser, mais la nourriture est à leur porté chaque jour. Alors voilà, il se fait un habite de brebis et entre parmi eux, mange de l’herbe comme eux et essai de faire tout comme ces brebis dans le troupeau.

Le premier et le deuxième jour, jusqu’à une semaine, il s’efforce de se conduire exactement comme une brebis, bien que ce soit le contraire de la nature d’un loup. Mais le temps passe, l’enthousiasme d’être une brebis change, et l’ancienne nature revient à grand pas. Et pendant que les brebis sont endormies le loup se leva en silence et s’éloigner pour aller chasser la chair fraîche loin du troupeau, puis rejoint le troupeau sous sa peau de mouton, après avoir été bien rassasier, reprend ses habitudes de brebis.

Voilà quelques jours plus tard, il y eu assez de supporter cela, ce style de vie, il poussa des soupirs du fond de son cœur : « Oh Dieu ! Tu sais que je veux vraiment être une brebis, mais tu connais ma véritable nature de loup, je suis né loup, ce n’est pas ma faute si je suis né ainsi. Mais pitié mon Dieu, je ne veux pas continuer à être loup, transforme-moi, en une vraie brebis »

C’est exactement ce que certaines chrétiennes vies, mais Dieu promet de faire la transformation, la conversion, en vous lavant, en vous purifiant de toutes vos souillures idolâtre, dès votre vraie rencontre personnelle avec Yeshoua. Car Dieu dit : « Je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau. J’enlèverai votre cœur insensible comme une pierre et je le remplacerai par un cœur réceptif ». (Ézéchiel 36.26)

Sachons que nous sommes incapables, par nous-mêmes, de vivre une vie sainte. Et nous sommes nombreux ceux qui sentent leur impuissance et soupirent après une vie spirituelle qui rétablit une communion avec Dieu. Vous faites de vains efforts pour l’atteindre, mais le désespoir et découragement est la muraille tout comme vos convictions.

Bien-aimé, pour conclure, nous devrons bien comprendre une chose avant de continuer dans ce style de vie. Toutes les conversions ne se ressemblent pas. Car certaines ont lieu en un instant. Un homme ou une femme peut être transformé en deux secondes, mais parfois, le processus est graduel et prend plus de temps. Certaines peuvent être accompagnées d’une profonde émotion, d’autres, non.

Mais sachez que le miracle de la conversion est à la portée de quiconque désire l’accepter et d’aimer Jésus Yeshoua, et la rencontre personnelle aura lieu au temps arrêter par lui et non par vous. Amen.

  

Prédication Évangéliste JeanJD